pl. III, fig. 4) mais elle est plus grande. En effet, toutes les dimensions
de cette pièce indiquent une espèce manifestement plus grande
que celle d’Issel et même que la grande d’Argenton.
Diamètre de la canine à sa base................... . . . ........... ■ .............................. o,ô3
Intervalle, entre la canine et la molaire qui se:trouve. la première mais pourvoit
bien n’être que la deuxième......................................................................................... o,o45
Longueur de cette molaire.. . . S ™ . ,‘V. 1 i . . . . . j. .'i . . . . . . . . ^. . . . . . . . . . . . . . ! 0,024
Longueur de la suivante.................... .. i ............. ............. .. 0,026
En ouvrant les collines à couches inclinées sur .leurs flancs septentrionaux , on attaque les
couches par leurs têtes élevées sous un certain angle : du coté de l’ouest et de l’es t, on tombe
sur leurs flancs et sur leur angle d’inclinaison; au sud on tombe sur leur plat ou leur plan
incliné. Encore leurs couches supérieures présentent-elles des fossiles en plus grand nombre
et. mieux conservéspuisque les couches inférieures, rendues plus compactes par la pression,
ont du insensiblement diminuer aussi la force du torrent, et donner lieu aides dépôt*plus
tranquilles et en même temps plus mélangés; aussi les couches diminuent-elles d’épaisseur
vers le haut, les eaux ayant été épuisées par les dépôts formés.
Les dépôts de marne, ainsi que ceux de fer et de sable; proviennent d’époques différentes
et plus modernes. Mais d’où viennent, les restes d’éléphans dans la marne ?: Ont-ils été déplacés
et déposés de nouveau par les eaux? Mais alors on ne trouveroit pas quelquefois ensemble
ceux du même individu. Il reste beaucoup de choses à éclaircir.
La révolution quûa frappe les ëspèces d’animaux inconnus et nouveaux, doii donc être
plps ancienne quu celle qui a enterré les éléphans ; celle qui a enterré les coquilles fluvîatiles,
plus reculée que^celle qui a saisi les coquilles et animaux marins. Entre; la première et la
seconde fl me semble rggner un intervalle pendant lequel les eaux tenoientla contrée couverte,
et? donnèrent le temps aux pholadès, e tc ., de percer le calcaire'flans s i partie Supérieure ou
latérale. Mais pourquoi ne trouve-t-on pa s, dans ce cas, des traces* de ‘madrépores, etc. ?
Parce que, d’après ma supposition d’une révolution postérieure., M ont jè^enlevéspu* détruits
a la même époque peut-être où le grand vallon du Rhin s’est formé ; car ii me paroît
très-vraisemblable qué la wafcke, dont on trouve des réstès âû Kaiserstulil , avec dès basaltes
zrfoins durs que ceux qui forment encore les*.rochers de la même ‘montagne, ont rempli
une grande partie de l’espace entre les Vosges et la Forêt-Noire, et,ces substances étant
très-dëcoEüpôsable's par les eau x, celles-ci ont pu agir efficacement sur elles et les fléposer
ailleurs sons différentes formes nouvelles. Aussi trouvé-t-ôn à l ’extrémité inférieure du grand
bassin du haut et du bas Rhin , vers Andernach, Francfort, Neuwied, etc ., où les chaînes
de montagnes de la Wetteravïe et autres le ferment, de grands dépôts dé substances qui.me
paroissent etre des débris de montagnes basaltiques et de wakke, et provenir des parties
enlevées des environs du Kaiserstuhl.
Des recherches et des fouilles faites au Bastberg, et des exploitations de houille et de terre
alumineuse établies dans ladite montagne, postérieurement à la rédaction de cette lettre ,
ont donne lieu à des observations plus étendues et plus profondes, et ont jeté de nouvelles
lumières sur cette contrée, qui seront communiquées dans des traités géologiques particuliers
, qu’on publiera sur la chaîne intéressante des Vosges.
Longueur de la troisième du morceau.................................................... ....................... 0,028
La quatrième qui est un peu plus mutilée doit avoir eu .. . . ....................... .. o,o3
Hauteur de la branche de la mâchoire vis-à-vis la troisième.................................... o,o83
Épaisseur au même endroit, s . . . . . ’. . ’. . . . . . . . . . . . . . . .V.'.'. ; ,V . . «a1. . i . * ‘ o,o3
Un bout antérieur de mâchoire inférieure, contenant les racines
des six incisives, des deux canines et des trois premières molaires
d’un côté, bien qu’un peu plus petit que la partie correspondante
du précédent, surpassoit encore sensiblement le morceau pareil
d’Issel, pl. I , fig. 2.
Ce morceau donne lieu de croire qu’il y avoit encore une molaire
en avant de celles du précédent, attendu qu’on y voit dés‘ racines
plus petites et plus rapprochées de la canine.
Espace occupé par les s û t * i n c i s i v e s . . o,o45
Diamètre de la canine à sa base. * ..................................... . * ' . . . . . 0,026
Distance entrerla canine et la première molaire.............. ............. ........ ............. ...... ■ 0,026
Largeur de la mâchoire à l’endroit le plus rétréci. . ;*.g . . '. : . . v . . . a 0,047
Longueur de. la première molaire.... . . . ..................................... .. O;oi5
Longueur de la seconde.. ............ ; . v ; v . . pp.fy. . . '/ ......... . . 0,016
Longueur,de la troisième.. . . . . . . . . . . . .:.................................................................... 0,02 ’
Pl. V I , fig. 4 , est une dernière ou une avant-dernière molaire
supérieure du côté gauche encore dans un fragment d’os maxillaire.
Elle ressemble'extraordinairement aux grandes molaires d’Argenton
et les surpasse de bien peu pour la grandeur. Comme dans les dents
d’Argenton, ses deux collines transverses sans crochets', lès deux
saillies arrondies et les deux cannelures de sa face externe, le rebord
qui entoure sa base, rappellent les molaires supérieures du tapir dont
celle-ci ne diffère que par sa plus grande obliquité et par le pins de
saillie dè son angle antérieur externe ; elle n’a d’ailleurs non plus que
ces dents d’Argenton, aucune fossette qui la fasse ressembler au
rhinocéros, ni ce contournement des collines qu’on verra dans les
palæothériums j elle représente aussi très-parfaitement la dernière
molaire d’Issel (pl. VIII, fig. 6), à la grandeur près qui est plus considérable
, mais qui ne surpasse que de bien peu celle des molaires
d’Argenton, pl. X , fig. r.
Elle a par sa face externe af ........................................................................ o,<>4
Par sa face antérieure a, c. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ?. . . . . . . . . . » a,.04a.