494 °K ,S C B I,P T J iO J i G É O L O GI-QÜÆ
assez semblables (à; celles qu’on voit dans nos ,cp% q sÆ 1 W s®v^oit,™.ns faire
regarder long ces terrains, comme d’une même époque: de formation. Ces-débris
organiques nous apprennent que les.terrains qui les-renferment sontpresque aussi
répandus que ceux qui les ont précédés, et que le sulfate de chaux qui y a été
produit quelquefois n est qu une circonstance minéralogique particulière à certains
lieux Pour avoir la preuve que ces terrains se présentent sur une multitude de
points de la surface du globe, il faudra réunir la description que je vais donner
des terrains gypseux proprement dits, dest-à-dire de ceux qui renferment des
masses de gypse exploitable, avec celles que nous donnerons plus bas des terrains
deau dpuce qui offrent les mêmes débris organiques qu ’eux , c’est-à-dire des
d®genres qui n’existent Ptas, des coquilles des végétaux lacustres ou terrestres. 1 d-’eau doouutcLe eett
Je ne counois de terrain gypseux analogue à celui du bassin de Paris enfeu
F r a n c e e t que dans deux endroits fort élpignés l’un de l ’autre e t de Paris.
Les environs du Puy-en-Velay nous montrent le'premier, c'est-à-dire le plus
voisin de Pans ; la colline au nordd’A ix en Provence nous présente le second Le
terrain fondamental du premier endroit est entièrement différent de celui du
second.
Le Puy-en-Velay. — Ce pays est comme l’on sait généralement,- mais non
pas entièrement, volcanique; la base du sol on la rechefondamentale à travers
laquelle les éruptions volcaniques se sont fait jour est principalement granitique.
Les roches -de cristallisation aqueuse qui accompagnent Le granité, les rochesd-e
cristallisation ignee ou de fusion qui composent les terrains volcaniques ne-doivent
point nous occuper. Il suffit de fkire remarquer queces dernièrefsurtout indiquent
des époques d rrr-uption très-différente, « que c’est au-dessous de ces- r ü L s
volcaniques que paroît être placé le terrain calcaire .et -marneux- d W n e
lacustre qui renferme le gypse; par conséquent ce terrain seroit antérieur Z
phénomènes volcaniques, résultat prouvé par les roches qui fe recouvrent e t qui
montrent des scorees des breches volcaniques, des la v e s , des basaltes e t même
suivant M. Bertrand-Roux (minéralogiste e t géologue très-exercé qui habite le
Puy ), des eurites sonores ( phonolües ) (r).
, Cant° ” ’ b S « P P 0116 P e u t o ^ v e r » t r e p lu s ie u r s te r r a in s
d i f f e r e n s , le s g r a n i té s , le s p s am m i te s g r a n i t o j 'd e s , l e s te r r a in s la c u s t r e s , a r g i le u x
m a rn e u x e t g y p s e u x , e t l e s ro c h e s v o lc a n iq u e s d e to u te s s o r t e s , n ’ a é t é .déo ri J Z Z
1 dePUiS Wî 13 êé0l°«ie I ^™ u e p .S .précise
V iv a r a i s e t d u V Pl fl u a ’ P ' q * ’ 3anS SOn o u v r ^ e su r le s v o lc a n s éteints d u
V iv a r a i s e t d u V e l a y p u h h é e n . „ 8 , e st t rd p in c om p le t p o u r ê t r e c ité comme u n è 'd é s é r ip -
lon de ce terram. II indique cependant assez bien la position du terrain maruo-gypseux s i
le terram yol^mqne. M. Bertrand-Roux qui connoît parfaitement ce pays, .qufl’a étudié
aP’ regTeS de k gé°Snosie m°ae™e > P°®roit en donner .une description ans« nom-
M Wi'ŸiàiiNg D É P A R I S . f 4ç)5
Le terrain lacustreét gypseux remplit le fond du bassin vers le milieu duquel
est située ’la* 1 *ville du P u y , ainsi que l’indique la coupe ('pl. II. D , fig. 3 ) que je
dois à M. Bertrand-Roux. Le sol fondamental est-, comme je l’ai déjà d it, de granité
A recouvert dans quelques endroits, et peut-être plus particulièrement vers le
fond de la vallée ou du bassin, de psammite granitôïde B , dont les carrières de
BlaVose offrent un exemple remarquable. Sur ce psammite et quelquefois' immédiatement
sur le granité ést étendu un dépôt d’argile et de marnes argiieusés Ç
qui' paroît avoir une assez grande épaisseur.
<G?est sur ce dépôt, qui offre suivant M. Bertrand la forme d’un bassin, qu’est
placé le terrain lacustre.renfermântdés lits de gypse D comme roches subordonnéés.
Je ne puis entrer dans'le détail des couchés marneuses qui composent ici le terrain
lacustre, je dois me contenter d’indiquer les principales, et je parle plutôt d’après
les échantillons et notes qui m’ont été5remis par M. Bertrand-Roux^ que d’après^
ce que j ’ai eu occasion dé voir avec lui sur les lieux-
La partie de ce terrain que j ’ai plus particulièrement étudiez est située au sud-
ouiest du Puy et principalement composée de lits a peu près horizontaux, très-
minces-j très-multipliés, de marnés argileuses de diverses couleurs , blanchâtresi,
grisâtres, jaunâtres, verdâtres , roussâtres , de marne calcaire plus o u . moins
compacte, de calcaire siliceux souvent très-dur, et dans lequel Je silex est tantôt
intimement mëléy tantôt réuni en zones dé s i le x corné, ou en rognons sphéroïdâux
aplatis’, traversés de fissurés perpendiculaires à leur surface et quelquefois tapissées
de petits cristaux de quarz; on y voit aussi (à Saint-Pierre-Eiiac ) des morceaux
de silex résinite, grisâtre, 1 brunâtrè et rdussâtre, dont la cassure et 1 aspect
luisant et résineux sont parfaitement déterminés.
C’est au milieu de ces couches que se présentent les lits dé gypse, q u i, quoique
généralement peu épais, le sont encore assez pour mériter d’être exploités. Leur
plus grande épaisseur paroît ne pas aller au-delà de huit à neuf décimètres. Ce
gypse-est minéralogiquement très-différent de celui de Paris \ il est tantôt suhia-
mellaire, britnatré' et mêlé d’argile, et c’est à cette variété qu’appartiennent les
hancslèspluS puissaiïs-, tantôt blanc ou translucide, fibreux, à fibres déliées parallèles
et d’un aspect soyeux • il forme des lits de deux à huit centimètres. Ce même
terrain renferme des nodules qui paroisàènt être de la strontiane sulfatée, quelques
indicés d é p ÿ fiïe s e t du manganèse oxydé.'
Tels sont les* principal es roches et minéraux qui composent ce terrain ou qui
s’y rencontrent, et jusqu’à présent on y reconnoît.toutes les substances la strontiane
, le silex résinite, et même le manganèse, qu’on trouve dans nos1 terrains lacustres
moyens.\ les pyrites seules ne sont pas encore rencontrées dans ces derniers.
Les, débris organiques enfouis dans le terrain des environs du Puy présentent
plkfc qu'exacte. Ge què je’ vais dire peut être considéré comme un extrait de cette description ,
ct-d-Oit Itîî êl%e prëstfüè éiïtîèrëmênt attribué.