molasse semblable au précédent; D est une masse de marne argileuse rubanée
de zones parallèles jaunâtre et gris bleuâtre qui recouvre un baqcfragmentaire
E de marne argileuse bleuâtre à grains fins assez compacte et très solid,e et qui
est exploitée pour la fabrication de la tuile; enfin les dpruièrgs CDsUcJpes G iractfai
pu voir se composent d’une marne calcaire d'un blanc sale^sgez, tendre* divisée en
trois assises par des lits marneux plus argileux : cette marne répand par le Choc
une odeur bitumineuse très-sensible. C’est seulement entre ses couches > au rapport
des ouvriers, et principalement dans la variété feuilletée qui en sépare tes assises les
plus inférieures, que se trouvent la plupart des corps organisés fossiles qu’on
extrayoit autrefois si abondamment de ces carrières; plus on s’approfondissoit plus
ils étaient fréquens, en sorte qu’ils étoientencore plus communs dans une carrière
pins inférieure qui est comblée depuis long - temps, et q u i,,suivant M. K a rg, est
élevée d’environ 160 mètres au-dessus du niveau du lac ,de Constance; il est
même probable que je n’ai vu que les couches supérieures de la formation et que
ma description finit où celle de M. Karg commence, c’est-àTdire , ap banc de
marne argileuse à briques-
Cette description, jointe à la coupe dont je l’accompagne, suffitpopr donner une
idée de la disposition des roches à pétrification dans Iqp enyiroos, d’Ptinirigep,
mais ne suffit pas pour en faire cpnnojtre toutes les variétés. Pans quelques parties
le psammite est plus grenu, plus sableux et plus micacé; taptét il renferme
beauconp de mica et tantôt il n’en montre pas; les échantillons,,qui portent des
empreintes de poissons, et que j ’ai vus , m’ont paru généralement moins micacés
que ceux qui renferment des coquilles, et des débris végétaux.
Tous ces caractères minéralogiques s’accordent fort bien avec ceux du p,.ami!Ute
molasse. Les débris de végétaux qu’pn voit ici se voient aussi dàn^çetti roche,
dans les carrières dites de la Belle-Roche au-dessus et près paüsanné, à Ijornex
au pied dn Salève, etc. Ce sont eux q u i, plus abondans et plus condensés, produisent
à VeVay, à Paudé, très-probablement aussi â Horgen, les dépôts de ligiiite
que j ’ai décrits dans les additions à l’art. II (§ 111, p. 35a}, et qui parpissent même se
trouver à OEningen en petits lits interrompus dans les parties les’plqs inférieures.
Tous concourent à faire voir que ce terrain appartient i une formation d’eau dpiice.
Il faut examiner maintenant si les débris organiques, si nombreux à OEningen,
conduisent au même résultat. . .
D’abord je n’ai vu sur les lieux , pendant le temps que j ’ai mis avec qua tre autres
personnes à examiner tous les décombres des carrières, aucun indicé, de corps
marin. Je n’en ai vu aucun dans les riches collections de la Snisse (t) que j ’ai examinées
dans, l’intentiop d’y reconnaître la nature du liquide qu’ont dû habiter les
‘0 N o tam m e n t S B e r n é , c e l le d e M . M e is sn e r e t c e lle d e l a v ille ; à Z u r i c h , c e lle di; ( a v i l ie
e t c e lle d é M . L a t s t e r ; à W in t e r t h u r , c e l le d e M . Z i e g l e r ; e t à Sc lu ifFo u se , c e l le d f i fo u la
d o c te u r A m m a n , q u i fa i t m a in te n a n t p a r t ie d e l a r ic h e c o lle c t io n d u M u s é um b r i ta n n iq u e .
pétt^Uire-qtte ceacrflection8,pri6«»tnpl
pèïilt dônnfef 'ùtié’énùm'éi’àtion1 fie taes^ pétrificatioâsv je n’aiusèhfqpMk
Siqyén J et d’mlleurs cessèrentmé«gr«r dp
mon ô liè t prinéijjàl skns Mcêèéité^ pbisquUl me reste.aæe* de faits ponr
V lffla t r c r r fè ’ié 'dësirè présenter. Je mébotaerai donc à dire quelques mots ,des
f e c é ü b ù s qui ihè'târoissént préprès^ 'cafactéHser, non-seulement
Iè4é’rrâxn (Üiaisbncoré’sdtfépoqae déformation aussi exactement qnd est .p^siblp.
“ •'"jé’ ïé f à H m r q ù è f d’abôrd qu’ob y a trouvé des mammifères., 3 ar vm, dan%Ia
*cétïe<Mén,âe'iVb Z t ë p r à Winffiërthur,‘deùx empreintes d’un animal dçtiordre
f ofiteuA défit M.'!ÉùvierafMt-mëûtion dans, ses Recherches sur les Osseipeps
S f f i ç ; 1 4 r t i é ; Y v t té n f i ^ e b q f i i m’oftfi paru «mx-M évidemment
% prJe&fe déYtffiSêtttf aif été biëtiYoBstafééy maisj airemarqué < M ^ j S < Ü K n
du docteur Lavater des os qui m’ont semblé
MB® r ë i i i « fs o r ii bfefit'cènmls’’, ■ niaiV'ïè' sont des nxipulcs.aqi.atiques.de.loidre
■ des batraciens ou des cheioniens ; on 11’èii cite aucun de l’ordre de^gramls sauriens-
• « % paissons qu’iti présente. On n q n q trpqvé
u aScùnJ4uf trettfl?êtrb’céffîidéré ôftnffieîâëtistrépu flnviatite. • ■ • MimotMq sî
£jl> fâilife i'aV s tïti& 'o -n 'cn vo it tF|sêéréemblablds aux écrev.ssmçde
üb :M.'Là'vatèé pdsfSdénen. outre.iin:crabe., Qnpiqueî. aes^ ns^pés
^ïüelietrtent’ iH H sd è è -e a fixd iA i^ s iw à^ lb ig fié eS îd ed am e r i^ ^ iv ,. . ttl . .
• '* L e sU itaith li f iffitifiôîns hômbiéu^s'que.dfins leSimiteSs.terraiiis^ean/dQnSn,
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