454
§ Ier. Rive droite de la Marne et dé la Seine.
L a colline de gypse la plus éloignée que nous ayons visitée à
I est j est celle de Limon, près de Nanteuil—sur-Marne, à l’ouest de
Laferté-Sous-Jouarre.
Le gypse n’est jamais recouvert par la meulière , si abondante
dans ce canton: ; cependant il est aisé de s’assurer que la'forrrtation
de la meulière lui est postérieure , et qu’il est toujours immédias-1
tement appliqué sur le calcaire.
De Nanteuil a Meaux on trouve les buttes de gypse suivantes :
au nord-ouest de Laferté, celle de Morentru • plus aü nord, celle
de Torchamp ; encore plus au nord, et au nord-est de Cochercî,
celle de Chaton.
Lqs collines gypseuses du nord et du nord-ouest dé Meaux sont 1
celle de Cregy, le plâtre; s’y trouve principalement Vers l’ouest,
du côté de Challouet ;1 celle de Panehard,' ‘à Toüë^f de bè;ixfilla'g'e ;
celle du sud-ouest de Barcy; celles de Pringy, dé Monthion , du
Plessis-l’Évêque; enfin la colline assëz! étènduè1 de 'Tësï'à Tùiïék'
qui est au nord de Cuisy.
Presque toutes ces collines fournissent des marnes’ ài’gilëuses propres
à la fabrication de la brique, de la tuile et même de la poterie:
II y a dès tuileries en activité à Challouet, à Panehard, entre Montge
et Cuisy, etc. etc.
En continuant vers l’ouest, on trouve la colline élevée de Dam
martin, dont le sommet est composé de meulièrë d’eau1 douce ëi
dhine couche épaisse désable blanc qui paraît assez pur.Cèsmeu-
lières et lë silex là coquilles d’eau douce se trouvent dispersés dans
lés champs des environs. Le gypse’ ne s’exploite pas dans la butte
même de Dammartin', ' mais dans une butte inférieure qui en est séparée
par une petite vallée,, et qui est située au sud-est. dl y forme
»x o tt i n d i c e s , a u x , d e s c r ip t io n s q u ’U d o n n e , d ie s so n t tr6J> in e x a c t « e t t ro p o b s cure s p^ur.;e|rf'j]e quej^ue, utility.- -
une masse d’environ 14 mètres d’épaisseur, qui est recouverte par
5 à 6 mètres de marnes blanches, grises et vertes., Ces1 dernières se
montrent à là surface. Nous n’avons pu découvrir ni huître , ni
aucune autre coquille dans la partie que nous avons examinée. On
exploite de semblables carrières à Longperrier, et surtout à Mont-
crepin, au nord-ouest de Dammartin. Dans ces dernières, la pierre
à, plâtre est presque à la surface du sol. Ces couches gypseuses renferment
des, ossemens fossiles ; ce qui doit faire supposer qu’ elles
appartiennent à la première masse , c’est-à-dire aux bancs supérieurs
du gypse.
Ensuivant toujours la direction du nord-ouest', on trouve'encore
deux collines:gypseuses, : celle du bois de Saint-Laurent et celle du
bois de Montméliant, au bas de laquelle est, située Morfontàine.
Les marnes argileuses qui recouvrent ce gypse sont très-propres,-à
la, fabrication des tuile? et des.potepips,, et on commît le-, parti qu’ien
ont tiré MM- Pirànesi pour en faire des vases ,d’une grande dimension,
d’une belle,pâte et d’une, assez bonne qualité., 1
En ,redefspenda,nt au sud , la carte de Gassini indique une plàtrière
près du Mesnil-Amelot, et au milieu de la plaine composée de terrain
d’eau douce qui sépare la chaîne de collines que nous venons de
suivre, de celle que nous allons examiner, en commençant par
Carnetin.
La eolline qui, remplit l’anse que forme la Marne ùJ’est de Lagny j
et qui est située au nord de cette ville, est entièrement composée
de calcaire; siliceux dans toute sa partie méridionale. Le gypse exploité
n’est,.pqnnu que du c,ô,té, .dç.fJarnetin ^cependant en sortant
de la partie de la ville de Lagny quiiesp située sur la rive droite tdb
la ]\Iarne, on commence à monter sur Je plateau qui la domine au
nord et qui forme le cap de calcaire siliceux que nous venons de
nommer : on trouve sur ce plateau d’abord les marnes argileuses
verdâtres qui appartiennent à la parue supérieure du dépôt gypseux,
puis au dessus un calcaire compacte , dur , pesant, renfermant des
huîtres, et encore au dessus le terrain d’eau douce supérieur composé
de bancs de silex jaspoïde et remplis de lymnëès. Tout le