1:22 SANGLIERS ÆÜD COCHONS
Les .deuxlamère-molaiiies; antérieures, comme il est ordinaire ,
percent la gencive avant les molaires de remplacement; ennsojfte
qu’elles commencent à..s’user avant celles-ci. Ces deux arrièsie-
molaires en haut comme en bas, ont deux paires dej collinesi et un
petit talon ;, mais les inférieures sont plus étroites:.que les supérieures.
Dans, toutes'; ces collines sont sillonnées^ icrénalêe», ou si. l ’on veut
mamelon nées; :en un juot eucore plus inégales qne. celles dtl masto-
donte à dunt truites, etipie colles de l’hippopotameauxquelles
dîailleurs!elles ressemblent b eaucoup «n petit., ,
La .dernière d’en haut a,,dieux paires de Colliuescet un talon mamelonné.
La dernière d’en bas,( qui est plus longue, et plus, étroite:,
a troispaire»ri* collinés'et un,.petit,tglpn ^oommp,celle du,ma&todontè:
à dents étroites, qu’elle représentejen quelque soi’Jjç. parfaitement
Ces molaires, Sjqsent'au resteavecilnge Gommé , celles, de, tp us (es
antres herbivores,, et, finissent par ne pinsoffrir q«’une. §BEË£egilisg§J
de ,substance,)osse,esie ,, eittourée/ d'émail et de figure oblongue, ou,
carrée,, selon celle'de> chaque .dent., .
Comme pour le cheval,, nous avouai cru! devoir représenter la den-
tition du cochon dans ses deux principaux états.!Figsi3neti 5 offrent
toutes les dents de, remplacement et les arrière-molaires., Fig; 4 Mrish
celles d’un jeune:animal.qui n ’at encore,que clés, molaires de lait, .e
-Les premières roukhièstrlmbent, facilement dans l ’àge. avancé, et,/
l’on trouve alors beaucoup d’individius qui n’ont que six ou même
que cinq molaires. desehadue .côté.
Le sanglierù masqueu la même dentition'Ipteilfe-nAtEe. •! i
Dans le bahnroussaj les incisives sont assez semblables, si. ce n’est,
qu’il n’y en a que quatre en haut ; du moins, dans les adultes;, les der? ij
nières molaires seules diffèreutpar an peu moins de longueiur:, mais lu
je u’en ai jamais trouvé que ciuq'eubaS ettout aurplus sût en haut*,
encore ratementijidansdesiiaduhes. Je n’ai, pas vu:dé jeunes tètes de»j
ce|teespèce., Quantk ses .canin estons les naturalistes les: can mussent. r,,
J&jh® fer© iraei aès|»à mefe pécaris, lesquels il esti vrai sont égaleiMjent, li
tous adultes, que .quaftneainbisivès en hautceü six naolaiites partout;vîq
mais c.cs niol uies soi Lplusseniblablesenlrc cllgs que dans lç cochon,
Dès la première en haut et dès la seconde en bas, elles ont deux.paires ;.'
V IVANS. 120
de collines1 mamelonnées. La dernière d’en bas en a deux paires et
un talon un peu composé. 1
Quant au phacdchoere ou sanglier d’Ethiopie (i) , indépendamment
de l’ énormité de ses canines;'il a des particularités fort remarquables
dans sa dentition. Ses incisives, dont on ne lui a encore vu que deux
en haut et six en bas, s’usent vite, et de bonne heure il n’en a plus
que des tronçons de racines cachés sous la gencive. Ou ne lui con-
n'OÎt que trois molaires partout : une très-petite en avant ; une un
peu plus grande, ensuite ; et enfin une tris-grande, composée sur
utie grande épaisseur comme de cylindres soudés ensemble, par la
troisième substance ou le cément, au nombre de vingt-un ou vingt-
deux,’ qui finissent cependant par confondre leurs disques, quand là
dent est usée jusqu’à la naissance des racines.
' Les’ extrémités du cochon ont beaucoup de rapport avec celles
des ruminans, efeomme c’est avec les os du mouton et du cerf qu’on
pourroheoiifondre Ies>siens, ©’est'avec, eux qu’il faut les comparer:
Son omoplate (pl. II, fig. i et 2) 8’; comme celle du éhbval';* Sbii
épirie'à pell près à égale' distancé du bord antérieur et dit posté-
riëaC ;hàn lieu qtie dans le boeuf, le cerf, etc. pelle est beaucoup plus
ràpjn'Ocliée* été l’antérieur, dette épine est, encore comme dtaS'îè
chevâl, abaisséeén avant, et plus saillante au tieFséupérieürfou élite
forme un'crochét reployé en arrière (a;).'D’ailleurs elle1 est'plus large
dans le haut que cell® du cheval , et a Son tubercule'cbracoïde (Sf
moins saillant, et sa face articulaire (e)plus haute que large.
La grande tubérosité de l’humérus (aj fig. 3, 4et-5)’est très-haute,
comme dans les ruminans; mais elle s’échancre par un large arc rentrant;
la rainure bicipitale (A).y est, du côté interne,'plus étroite'et1
plus profonde; toutfe la tète supérieure plus-étroite à proportion.
Le cubitus (fig. 7 et 8) est large et déprimé,avec une arête à sa
face antérieure, formant avec le bord interne une longue face
creuse par laquelle il sé soude avec l’âge.an radius; dans'lés ruminans
il est .plus1 comprimé, beaucoup plus grêle*; dans le pécari il se soude
plus vite et plus complètement que dans le cochon. 1
(1) 'Voyez pour la (îenUlion clé cet ànitnïü’ ïà pî.'XXJfTX flës'Leç. d’Ànàt. co'rup. dè sir
Evet'àrd' Hotnè. ’ ! )