D E U X I È M E S E C T IO N .
D ’un genre d ’an im au x voisins des tapirs par les in c i s
iv e s ET LES CANINES , ET QUI s ’EN ÉLOIGNOIENT PEU PAR
LA GRANDEUR , MAIS DONT LES MOLAIRES ANTÉRIEURES ET
POSTÉRIEURES OFFROIENT QUELQUES DIFFÉRENCES : GENRE
AUQUEL JE DONNE LE NOM DE L o P H IO D O N .
Nous commençons ici à faire connaissance avec ces nombreux
animaux pachydermes dont les entrailles de la terre recèlent les os-
semens, et qui s’écartent plus ou moins de tous les genres aujourd’hui
existans. Aussi commençons-nous à arriver à des couches plus
profondes, plus complètement recouvertes par des couches marines,
et qui semblent appartenir à des époqués plhs anciennes que celles
qui nous ont fourni le$ ossemens précédens.
Les espèces dont nous traitons dans la section actuelle , ne s’éloignent
cependant pas tellement des tapirs que l’on n’ait pu les laisser
dans le même genre, sans le besoin de précision que l’on éprouve
dans des recherches telles que les nôtres ; en effet, ces animaux ont
comme les tapirs, six incisives et deux canines à chaque mâchoire,
et le plus grand nombre de leurs molaires offrent ces mêmes collines
transversales d’où nous avons tiré le nom générique de l o ph io d o n ;
mais dans les premières molaires supérieures il n’y a pas deux de ces
collines : elles n’en offrent qu’une seule ; dans toutes elles sont plus
obliques, et la base des dents, surtout des dernières, est moins rectangulaire
5 les molaires postérieures de nos animaux ont trois collines
au lieu de deux ; les antérieures ont des collines beaucoup plus inégales;
enfin, dans quelques espèces, ces collines plus obliques, plus
arquées, se rapprochent de la forme de croissant propre aux damans
et aux rhinocéros, et nous conduisent ainsi par degrés au genre
v p i^ IN ^ -P E S TAPIRS. 177
remarquable des palæothériums dont nous avons tant d’espèces a
faire connoître.
Ayant de déterminer positivement le nombre et les caractères des
espèces de lophiodon, jeicroisid&Mriparlef ^éporémentde ceux de
leurs débris qui me sont parvenus de dififerens lieux, et je commen-
c0rai par ceux^que j ’ai eu l’occasion d’observer les premiers.
■ »yx- sVi-Bioii W iz v ü j ta. • la.wïvtK'j tux te. tit 'tv?
A rTICTÎF. PCREB 1ER. . •
Des ossemens de L ophiodon detèrfélprS^du 'fHflûge xbTsièljLe long
des pentes de lu JVLontagne N o ir e , département de l Nude.
’ § 1. D'une espacé moyenne déterrée a Isseli *-
J’jïn ai pris la première connoissance du ris la cHurrcfion dre fossiles
qu avo.it rassemblée, quelques aôneèjFâvaht la révolution de
Joubert, trésorier des étatsde Èariguédôc. ^'r
]£. le niarquis detDr|^qm^^ira|qm^et coùti|tèrâbleméttHU£-
‘ ^ e ^ ^ c s t i n e t '^ ’i î l <b Joukmt,M n W â S f f e ^ i û ^ î ’erplus
croyoienl pouvoir en tirer des résultats âillhrsi Sf&nk Bit® vbifïù me
permettre dptpdier ‘Tldilfr lès1 b V ^ M '-'â è ^ a r t ip ê a è § s q uW y
trauyoient ,’mon attentwn se pôrt'à’ (fabbid sur deux pioPtïdn» de
mâchoire inférieure, dont jé^iiç m|côrintre ^ràs'îôn'g-temps rl analogie
avec celfe du tapir.
L ’une dfelièsv(pl t ê b l ï ; fig. 1 ) pàïto'fÈ fi|fte-iSfcrfptioft s'
agate^'t^iwé^ ïf jlo n g aef deMâÉj?/’p ëü të frdé la MvMagne
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(^^endant^ çes^ d'epfs n e ’ sônt^pâS^véritaBIêmènt a^atfséës^ le
iCaVr ^nsinintaiitaedeimohlagnea dà Ràn^<Aoç ,7 m s et^ad d«sy*?lstiMi«oraest,
depuis les envirqns de,Cpcassgnnê jusque vers, le..I«u ; Issel e'st, près;de £l.-Pîgoul.
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