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de màéhoiFe et-une extrémité .postérieure presque entière, comprenant
le fémur, la rotule, le tibia et tous les os du pied, en place' et
liésensemble par le tuf dans lequel ils sont incrustés. Nous représentons'cenragmfiqee
morceau, p LX I,fig . 10 et n .
:Wu-PhilippàtN<esti< en parlé dans sa Lettre'à M. Gaëtan Sa vi,
sopraalcune ossafossilidirinoeeron te, publiée à Florence en 1811 y
lettre , où il décrit et ligure aussi un humérus, un cubitus et un
bassin de rhinocéros du même muséum.
Il y a également des portions d’os de ce genre dans le cabinet’ de
l ’aeadémiedu vahd’Arno , i\ F/gline.
C ’est principalement du v a l d’A rnosnpérieuj' que proviennent
ces osseinens. Gn les y trouve dans les mêmes eoùcheis que les di
diéléphans.etd’hippopûtames,.c.’estTàrdiFe.d®nsioes‘Oollinieswgileuséà
et sableuses, qui forment le premier échelon des montagnes, L ’extré-i
mité postérieure si remarquable dont nous venons de parler, (siest
trouvée dans un lieu dit Poggio d i M onte A lp ero , à trois milles de
FigUnpb sur la riv e droite de X A m o>,e i a eesati vingt brasses envm
r_on. au-dessus. (de* cette rivière, JN®n .loin d e là. étaient, des. iragtneos
d’éléphans, et quelques parties de ce bois fossile et carbonisé, qu’on
appelle^ en Toscane;, où if est asse? commun ,iJuoeo;lapitO(
Toutefois.il y en a plus avant en Italie; M. Canali en a trouvé,
près derPemgia, deux mâchoires et,quatre dents que j’ai vues chez
lui en 18z3.
Il n’en.mauque pas non plus, en deçà.des Apennins,
M. l’abbé R an zan i, professeur, à Bologne,ayant pris.hepeine de
dégager de la. pierre le morceau .que; Joseph Mcmti gàans, ’sa 'dissertation
de monumento diluviano rtuper in agro bononvcnsi detecto,
Bologne, 1719s avoit regardé comme, une tête de mo/wéif trichecus
rosmarus L . ), et dont nous reparlerons plus bas pd reconnu.qne c’étoit
l’extrémité antérieure de la mâchoire .inférieure d’un rhinocéros, èt
à .ce qu’il me semble de féetpèeaiù narines ;eloisewnnées, ce qui est
remarquable en Italie; il avoit,été trouvé sur le mont T5lanca.no
l’une des .collines du .pied,de,l!Apennin, à dix. milles de Bologne,
et dont le. sommet s’élève à a eu f jcents pieds au-dessus du niveau
FOSSILES. 53
de cette ville. Sa gangue est un gravier mêlé’de coquilles de mer.
Feu M. Fauja s m’avoit communiqué un fragment de mâchoire
trouvé au bord du Pô, à dix-huit milles au-dessus de Plaisance, à
la suite d’une grande inondation. Cette pièce qui lui avoit été donnée
par M. Isim bardi, directeur de la monnoie dû Milan, est maintenant
au cabinet du,Roi, ainsi qu’une autre qui provenoit du muséum.
de Spallanzani. 11 y en avoit de semblables; et du même lieu
dans le cabinet du père F in i. . ,
; Mais , la découverte d’os de rhinocéros; à la fois la plus* co'nsidé-
rable et la plus intéressante, puisque c’est elle’ qui a constaté une
espèce différente de. celle de Sibérie ,Westieelle qu’a'fâitepèn r8d5,
M. Cortesi de Plaisance , sur une colline parallèle k'(telle d um on te
Pulgnasco, o-ùil.déocHiv.i-k l’éléphant dontnous avûtfsparlé câWlevânf.'
Le, squelette .d e , rhinocéros n’étoit qu’à un mille de Celui dû l’éléphant
.et la gangue en étoit la même, maisàmie profondenr beaucoup
plus- grande, 11 y avoit dessus au moins dëùx,lèetatè pieds de'sâblési
Il sîy. trouva une, tête entière que, noué» repféseïitërùhs^ dbi‘ vertèbres,
quatorze côtes, deux omoplates 'entières! ët lés'detix jâfnbfes'dé1
devant.
'M. Cortesi a décrit et représenté la'tête dans1 sa’ dissertation1 MZZe
o ssa fo ssili di grandi anim ali et dans ses Saggi G eolâgibif'èlie iést
déposée, à Milan dans'le^cabinet dm conseil des mine?','¥véb les1
autres morceaux ainsi qu’avec les os d’éléphans, de baleiné et 'de
dauphin découverts dans le même canton par cet in fatigable observateur.
Depuis, lors, M. Cortesi a encore'découvert1 à quelque àfs-
tance deux humérus pétrifiés; «tvennâiopsur-le monté Pulgnasco
mêmey-tout près du lieu où reposoit le 'Sqùelettû d’éléphant y'tùié '
mâchoire inférieure bien complète que j.’ai vue chez lui à Plaisance';*
et qu il a fait graver dansses Saggi Gecrlogiei.
Ces os de rhinocéros ainsi que ceux, d’éléphans; sont dahâ des 1
couches remplies de coquilles marines. Les dein£ derniers humérus
sont charges d huîtres ;i et même tout auprès de1 l'a mâchoire infë -’
neutre-ibs.’est trouvé un radius de baleine ;'ce qui pourrait faire croire
qu’une partie du terrain .a été bouleversée, car les sqùelettë? eùtiérs"