Autre radius qui p aroît de l ’espèce à narines non cloisonnées.
Nous le donnons, pl. X , fig. 1 1 , 12, i 3 et i 4 , d’après M. N esti
( Lettera a l sign. S a d , pl. I ). 11 vient du va l d’Am o .
• Il est long de 0,073, large en haut de 0,09, et en bas de 0,988,
proportions sensiblement plus grêles que celles du rhinocéros uni-
corne, en quoi ce radius s’accorde avec l’humérus du même canton,
et doit nous faire penser qu’il appartenoit aussi à l’espèce non cloisonnée.
4°. Le cubitus.
Nous n’avons vu entier que celui du val d’Arno, de l’espèce non
cloisonnée, représenté par M. N e s ti, et que nous donnons, pj., X.,
fig. i3,' et sa tété supérieure jointe à celle du radius, fig. i4- H ne paroît
pas différer beaucoup de celui de l’unicorne vivant. Sa longueur
est de 0,47 5 celle de l’olécràne qui n’est pas entier de 0,14- La hauteur
de l’olécrâne de 0,095 ; et le diamètre de sa tète inférieure
de o,o45.
Mademoiselle Morland vient de nous envoyer le dessin d’un frag»
ment de celui de Rugby, qui est de l’espèce cloisonnée ; il offre la
facette sygmoïde, et semble l’avoir eue plus étroite àproportion que
les autres espèces. Voyez pl. XIV, fig. 7 et 8.
5°. Os du carpe.
Nousn’en avons eu que deux. Le semi-lunaire gauche a été trouvé
à Abbeville par M. Bâillon. Sur la même hauteur que celui de l’unicorne
des Indes, il est d’à peu.près un quart plus large. Il surpasse
aussi en largeur celui du bicorne du Càp; du reste il a les mêmes
formes et proportions de facettes que dans tous les rhinocéros.
Xibngtiénr d’avant en arriére...................................... ....................................... b,683
Hauteur, totale en avant........................................................... - -..................... o,o64
Hauteur de la face antérieure seulement.............. . ...... •. ............? . 0,049
Uunciforme du même côté a été trouvé à Avaray, et donné au
Muséum par M. Chouteau-, il est, au contraire, sensiblement plus
étroit à proportion de sa hauteur que ceux de tous les rhinocéros
vivans, et ses facettes articulaires supérieures ont leur diamètre antéro
postérieur plus court à- proportion de* leur diàiriètrè transvêrsè;
C’est du bicorne d’Afrique qu’il s’éloigne le moins.
Longueurd’avant en-arrière. . . . . . . . . . . . . . . , . . . , ; . . H ’ 0 0g3
Hauteur totale en, avant. ;. . . . . . . . .{.> .4 44. . . . . . .i.,.. , .-■ a . 0,05 j
■ Hauteur de la face antérieure seulement;................................ . . . . . . . . . or o5o
Diamètre transversal de cette face.......................................................... 0 o65
6°. Os du métacarpe.
On en voit un pl. X., fig. i 5, d’après .Âf. N^esti-mais comme il
rie le décrit pas et n en donne pas les diniensions1, nous ne pouvons
en dire autre chose sinon qu’il nous paroît ressembler beaucoup à
l’un des deux métacarpiens externes de l’unicorne.
, 7?. Phalanges ahferiéures.
M. N esti a donné celles de tous les doigts dans sa lettre’ à M. Sa vi,
pl. I , et nous copions sa figure sur notre pl. X,® fig. 16, Elles rés-
serùblèht'à celles du rhinocéros'umcorné.
II. ’ 'Os aeP extrém ité postérieure ' '
i t i Le bassin, t#
! Nous n’avions d’abordque le-fragment doriùé par ffollm ann'j'înc.
'Oit., p. 233, pl. Ilb; fig. 1 , et où l’on ne-voit d;entier>>que la fossé
cotyloïde, longuede 0,126, large dé û,i 08-, taiidis*que notre uriicorne,
1 a de o, 122 dans les deux sens.
Mademoiselle M orland vient de nous adresser le 'dessin d’iiii os
innomme assez bien conservé, et qùipa'roît appartenir; comme celui
dHollmann, à 1 espèce cloisonnée. Comparé'à-ntis deux unicomes,
il montre d abord un trou Vjvalaire elliptique d’un tiers plus long
que large, taùdis qu’ilsd’onfc't plutôt tratrsverSë». II surpasse même
beaucoup le bicorne du Qap à cet égard. Les bords latéraux de l’os
des îles sont aussi plus obliques, moins concaves vers le col; le
bord anterieur est moins convexe surtout' vërs'l’ànglé es renie ;eel ui-
ci est plus. étroit., plus. ]»ointu, et sui t ont non fourchu. L’angle
externe de la tubérosité de l’ischion est également pjLusfpointu. Noijs
donnons ce c[emi-bas$i% pl, X ljV fig . 1 et 2,
T. II. jj