de sable. On doit croire ou cju’il ne vi.voit alors.aocun corps ,organisé,
dans cette mer, ou que leurs dépouilles ont été complètement, détruites;
car on n’en voit aucun débris dans ce sable ; mais les productions
variées de cette troisième mer reparoissent, et on retrouve
au sommet de Montmartre, de Romainville, de la colline de Nan-
teuil-le-Haudouin, etc., les mêmes coquilles qu’on, a trouvées dans
les marnes supérieures au gypse .; et qu i, bien queI réellement différentes
de >celles du calcaire grossier; ont'cependant avec .telles,de
grandes ressemblances (r).
Enfin la mer se, retire entièrement pour la- troisième fois; des
lacs ou des mares d’eau.douce la remplacent et: couvrent des débris
de leurs habitans presque tous les, sommets,des coteaux- et les, sur faces
même de-quelques-unes des. plaines qui les séparent.
àk’ticlè' y n r .
D u troisième terrain d’eau douce comprenant les mahies e i 'les
meuueres.
Ce troisième et dernier,terrain d’eau douce; car on n’a jamais rien
vu au-dessus de lui, se distingue des deux précédées par sa-position
et par quelques,caractères géognostiques', mai§ ces derniers, cgracr
tères.ne;sont pasasse^ tranché», et assez bien établis,ipour, faire
connoître,avec -certitude go,terrain lorsqu’il, se, présente isolément;
c’est sa ,position bien déterminée aux, environs de, Paris , et bien
distincte de celle du second terrain d’eau douce qui ne laisse aucun
doute sur la différence - de ces -deux terrains séparés par une formation
marine. Sans cette circonstance la distinction dei.,ces deux
formations eût été très-diffieile à établir, et: quand elle n’existe pâs,
quand chacun de ces,terrains se présente seul, on est fort embar(
i) M. Prèvot riouS fait 'ésp’erer'une c om p a r a is o n e x a c te e t u n e d é tö r fn in a t io n p r é c is e des
c o q u ille s d e c e s deux terraiixs. matins.
rassé pour dire à1 laquelle des deux1 formations- appartient Celui qu’on
redcontre:'|,,:.'."i!-
- Ce terrain lacustre ou d’eau douce supérieur est composé suivant
les lieux.de roches très-différentes : ce sont des marnes calcaires;
blanches, friables ou,au moins tendres (la plaine de Trappe ÿydes silex
cornés; translucides; blondsi; gris; bruns (les environs d’Epernon) ,
des silex jaspoïdes,!opaques, blancs-, rosâtres* etc. (la montagne de
Triel, Montreuil, etc,); des silex meulières poreux ou compactes ;
rougeâtres , grisâtres et blanchâtres, tantôt sans aucune coquille,
tantôt comme pétris de limnées , de planorbes , de potamidès,
d’helix, de gyrogonites, de bois silieifiés, et d’autres débris de
corps organisés qui doivent avoir vécu dans les eaux-douces ou à la
surface du sol (les plateaux de Meudon, Montmorency,. Sanois, la
Ferté-sous-Jouarre, etc,).
Nous allons d’abord parler de la roche qui domine ordinairement
dans ces terrains, aux environs de Paris : c’est la meulière poreuse
et sans coquilles,,
, Ces meulières sont immédiatement supérieures aux sables qui renferment
les grès. Cette superposition est très-distincte sur les tains
qui bordent la grande route de Chartres, à la descente du bois de
Sainte-Apolline au village de Pontchartrain-.
1 La formation des meulières consiste en sable argilo-ferrugineux, en
marne» argileuse verdâtre, rougeâtre, ou même blanche, et en meulière
proprement dite; Ces trois’substances ne paraissent suivre aucun
ordre dans leur superposition ; la meulière est tantôt dessus, tantôt
dessous et tantôt au milieu, ou du sable ou de la marne argileuse. Elle
y est très-rarement en ,couches continues;! mais plutôt en morceaux
anguleux comme résultant d© couches minces brisées ,et enveloppées
dans la marne.argileuse ou dans le sable argilo-ferrugineux.
La meulière est, comme on sait, un silex criblé d’une multitude
de cavités irrégulières,, garnies de filets siliceux , disposés à peu près
comme le tissu réticulaire des o s , et tapissées d’un enduit d’ocre
ropge. Ces cavités, sont souvent remplies de marne argileuse ou d®
sable argileux. Elles ne communiquent point entre elles.