tîons des ponts et chaussées, et regardé comme donnant une pierre
très-solide.
On doit remarquer entre ces bancs' calcaires et ceux qu’on exploite
pour le même objet à Salliancourt, à peu près sous le mêipe
parallèle, la plus grande analogie jusque dans les plus petites, cir-
constances. s-iino
§ V I I , Plateau d’est e t d’ouest de Paris.
Pour terminer la description des plateaux calcaires de la rive droite
de la Seine,, il ne nous reste plus à parler que de deux petites bandés
qui bordent la rivière A l’est et a l’ouest de Paris.
Celle de l’ouest s’étend depuis Chadiot,, et meme probablement
depuis le lieu nommé Y P to ile jusqu a Passy. ^ La partie visible de
cette Çjplline calcaire fqrnje une bande^trè^-étroite. Vers léi |f. OVlé
calcaire .parpît s’enfoncer sous le terrain i de transport ancien qui
forme le sol duboijs de Boulogne et de la plaine des Sabïônsj car,
en creusant dans cette dernière, près la porte Maillot,. o;n trouve
au-dessous d’une couche de sable melée de cailloux rouies, et <quj
a environ quatre mètres d’épaisseur, les premières couches de là
formation calcaire caractérisées., comme nous l’avons dit, par des
lits de marne calcaire blanche, renfermant des petits cristaux de
quarz et de calcaire spatïnque.
A la butte de l’Etoile on a creusé jusqu’à huit mètres pour asseoir
les fondations du monument qn’on y a commencé. On a trouvé des
lits alternatifs de sable argileux, de sable calcaire et de marne calcaire
sablonneuse ( i), mais on n’a point atteint le' càlcàiré en;banc.
(i) Détail des couches qui composent le sommet de la butte de l’Étoile, f a r MM. Desmarest
i . C a lc a ir e B la n c g r a v e le u x en d it lë r e n s b a n c s ................i . . v . . ' V . i , 3o
a. Marue blanc-verdâlre fissile........• •••*• • ■ ■ • I '■ . . ■ i . . v ;'■ ’ .'IV'i. ■ ,%£. o,04
1,34
NodS'dévohS^faîéhwffiftqtfeP^fië^PbanéSiti’ès-di'stin'Cts s’indiiaeDt
un peu du sud au nord, et semblent par conséquent plonger-sous
Mbntî&Mre?1' |
1 C’èStm Pàïâÿ qu’éh voit l’ès bahcÿ’Üalca'itvèè-dâflS leur plus grande
éÿèîs^drj ÏÏ#^résëhtent-,-ühê:ittàsSéèâë,i ’2 à i 3 mètres. :
Avant d’arriver aux premiers lits de pierre calcaire, on traverse
environ vingt-quatre couches, tantôt calcaires, tantôt sablonneuses ;
les couches supérieures,.renfermeot iSOj^gqtpdes] m^isps de quarz
composées de cristaux lenticulaires, groupés et convergens. Ces
masses, connues sous, le nom de quarz len ticu la ires, semblent
avoir gris la place “au, gypse .q u i 4 aans les couches Inférieures des
carrières de Montmartee,-anècteVrecisemehtdâAnème fômref "
Ces .diverses couches forment une' épaisseur d’éùvifqh ')°ih'èxrès.i
Les bancs calcaires q n ’ôn* J;roç.ve au-qëSoffi"febèiMèhhëht'que le
centhium lapidum. et Ve âicina sàxàliim L aS:, ce éjUrcônéWffté;
avec l’oBserva'iiori'precéaënte, a houl appPéhure'^üi,ôrl HS'v'ôit cMSs
ce1 lieu que les couches supérieures d e là formation câi38Je?1M
| Ôn peut suivre lès Bancs çalcaiins^àd-dêiàd’A â teM , Üè PaSéîpët
de Cnaiflqt, et on k spertl vi£a-$ié <ffîâÏÏlôt‘, 1' r Po;etei!5éridfëtî,B
bqrt} dé la Sèiné,''etvis-à-vis Balsf, S'4¥ô mët?felMâis’8Iàpt-èé'c{ÿèh|rfw
observations qùé Tes Fouilles qii’on’viënt de !fàïfè‘ dans lès Ihubcmrgs
du nord dé Pans nous ont permis d'e recueillir, if p'fttbrt qire OCH.è
C i - c o n t r e ...................................................... .. i . . . . . . • * • • • . . . . • • ■ ,34
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x i . M a rn e g r is e compa c t e . . . . . . j- . . . . ? »'• y y • • * 0 ,0 0
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