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Ury. Mais plus loin au;sud-ouest el hors de la forêt, à la Chapelle-
Bateaux, il se présente en bases assez épais pour être exploités, et
à la descente de Merlanval il renferme d ’abondantêS infiltrations de
silice (r).
Au nord-ouest dè Fontainebleau, (sur la route de Paris, à la
descente vers Chailly, on voiteneore tnès-distinctement le sable pur
sohs le calcaire d’eau douce qui est-en très-gros banc) dl.y a enâtè
lui et le salile un petit lit de marne argileuse.
Nous devons Faire remarquer que ues collines longues, et •étroites
qu’on nommeordinairement rochers, tels que les rocheEsduCtuviar-
Ghâtillonr d’Apremont, de Bouligny, dm mont Mcnilhm^eta. ;éont
uniquement composées degrés jusqu'à l<mi> sommet. Lea> foagmens
de lèufs bancs déchaussés sont tombés les'uns sur leS.autre% et leur
ont donné cet aspect de ruine et d-éboulement qtfellés iprésentent^
Les plateaux qu’on appelle plus particulièrement rrnintsy-son* an
contraire très- étendus) leurs bords mimenx offrent de nombreux'
Caps ; leur somme® est plat et a conservé presque partout un chapeau
ctdcàiré’snr lequel s’est établi la beiévëgétalion qui les couvre.-Les
rochers ne portent guère que des bouleaux etdesi;geraévriers-,lcht
plus souvent ils ne portent aucun arbre; iesbnonts oa p lateaux à
surface' calcaire sont au contraire! couverts!de beaAx - ehênesq sds
hêtres; de charnies, etc. (2). :
A mesure qu’on s’avance vers le nord-ouest, le terrain d’eah
douce; semble diminuer (Fépaisseur, et les. masses: de igrès dévénir
plus puissantes et plus elevées.:Il:est cependant lencore très-épais)
comme rioUs lfavoss dit',qà-£tainp@s,-)<à' Saint-Arnould-,:etc.çimais il
dfeViènt plus mince près de Rambouillet, et il - semble réduit.à -upe
r, fCî.)ï.l-ser°it p a s s ib le q u e^ c e fat dans c e dernier, endroit l e c a lc a i r e siliceux in f é r ie u r
a u g r è s .
~ vV II rfVst pas1njéefers3air'e d’ aller Sur lës lieux pour prendre une ^‘ü6te idée -de CSs diffé-
rçpees j ^inspection djun,e,^f^n^icarte ;snfEij;(ivL.a partie tdç. n.Qtret qui porte, la. foret de
Fontainebleau est sur une trop petite échelle nour qu’on puisse faire ces(.pbservations ; .mais
on peut consulter la carte delà forêt de Fontainebleau , publiée en 1778 , sans nom d’au leur,
et gravée par Guillanme-de la ÏTaye. u . tS • 11 Q 11
& m M y r R o m de p m i s. 5$3
Couche d’un mètre- d’épaisseur aux environs d’Epernon : Bote ne le
connoissons mêili-e plus, ni au—delà de- cette ville,- ni au-defa d lino
ligne qui boit d’ÉpernoneàÛYIantes Êen passant par Houdan.
Près de Rambouillet, au midi du parc , et vers le sommet du
céteau d’où. l’on descend h fa porte dite (le. -1 —-Souris > .des
coupéslfaitësidans cei coteau permettent d’e® étudier la. composition.
Ou-y reconnoît vers la surface, du- sol Je terrain d èaudouce entièrement
calcaire, et ayant environ deux metr-es d épaisseur) il est
composé (le bancs minces, tantôt durs;,. Omlot friables, reniei niîin.
une très*grande quantité de coquilles d’eau douce. Il pose, sur un
sable sans,coquilles qui représente la formation du grès , mais entre
eBocakake etl. lessableitm. .voit un- petit lit de glaise feuilletée , d un
vert foncé mêlé de jaune-,i et- recouvert de marne friable : d ’un
jaune. Isabelle. On trouve dans celle marne nue petite couche
régwHère et horizontale entièrement compospeideeeequillesi turrieu-
lées : semblables--aux céritesy : et que nous, avonsdesigne.es ■ -souSnle
nom, ûe potumides, Ellesqÿ) sont entières,:,, et- ont, conservé lepr,
couleur) mais ielks sont tellement friables qu’il est impossible (l <m
obtenir une-, enlièrcj ■ ,
De Rambouillet à,Épernon on ne perd presque pas de .vue-jjlq
térrain- d’éau douce-) il-est toujours au-dessus des grès ou dessables
qui les représentent, et de nature calcaire., jusqu’après le- parc de
Voiâfflu'HR
A ’Épernon il change-de nature. Les cinq-caps des collines quiienh
touisent Epernonisont ,:comme nous l’avons dit pagvfîoô, engr.è&de-
puisleur base,jusqu’à leur sommet. Lès plus remarquables ,de,;C,e§
ca-pspaEiles.masses-énormes de grés .qui lesiicomposent,, sont celui de
fa Madelaine au nord , et celui des Marmousets à l’est. Ce dernier
est l’extrémité de la- côte très-escarpée qui borde au nord le vallon
de Droite ; son bord méiidionaf est plus bas et arrondi; Ce coteau
septentrional est composé, de sa base, presquer jusqu à. son -sommet)"
de banc» énormes d un grèS dur, homogène ,- gris, et sans
aucune coquille. Le sommet du plateau est forme par le terrain d eau
douce entièrement siliceux. Il offre un banc horizontal: tecs-regulier
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