et qui.correspondent à l ’os-unique porté .dans le qochon ordinaire sur
l’extrémité des intermaxillaires.
• Les caisses sont petites,, terminées en pointe. Le basilaire a entre
elles un crochet,saillant de chaque,cpté, et au devant .sont deux
fosses très-profondes,et,très-remarquables prolongeant 1%. voûte de,s
arrière-narines, et creusées principalement dans le sphénoïde.
„ Le p éca ri a plus de rapports avec le babiroussa qu’avec le cochqn
de Siam, mais son museau, est encore pluscqurt ; ses caisses; sont arrondies
et celluleuses; ses apophyses mastoïdes très-courtes et dirigées en
arrière ; son palais se prolongemen t rétrécissant, pl,us en arrière que ses
molaires. Sa facette glénoïde est très-différente de celle du çqçhon,
et cernée en avant et en arrière comme dans certains carnassiers,.
Les rapports des cochons avec ies carnassiers sqnt sensibles. Il xi’y
a presquepasdedifférences pour la parue antérieure . Que Ton prenne
la tète d’un sarigue, par exemple ; que l’on raccourcisse le crâne; que
l ’on écarte les orbites et les cfêtes pariétales; que l’on élève l oçciput
en raccourcissant beaucoup la partie basilaire et les, arrière-narines,
et l’on n’aura plus que les différences de, saillie de quelques, partie^ la
présence d’une apophyse ptérygoïde externe, la direction,yers le bas
de la courbure de l’arcade, etc., pour arriver à la tête du cochon.
Pour la partie ptérygoïdienne et les parties environnantes., le
kanguroo s’en rapproche encore bien davantage.
La dentition du cochon a ses caractères et ses lois comme-celle de
tous les autres animaux (i).
Le nombre normal de ses dents est de six incisives , de deux
canines et de quatorze molaires à chaque mâchoire.
De ses incisives, les deux supérieures mitoyennes de lait sont
larges, obliques, tranchantes et creusées d'une fossette ; les suivantes
sont pointues et obliques, qt les dernières pointues et verticales;
mais dans les incisives de remplacement les deux premières de
chaque côté sont obliques et tranchantes; les.mitoyennes forment
une sorte de crochet ; les,.externes, sont simplement tranchantes 1
(1) On peut voir eti partie le développement dés dents dil sanglier dans la pl. X X YU
des Lee. d’An?af. tromp. ‘de éir Evèïùrd Hôrrfe.
et verticales ; mais toutes ces dents avec T âge se tronquent horizontalement
par la détrition.
Les quatre incisives inférieures mitoyennes de lait sont aussi tranchantes
et obliques, et les latérales pointues et presque droites;
mais les incisives de remplacement sont toutes lés six couchées
obliquement en avant, et tranchant es, avec des cannelures kleur face
dorsale ; les externes sont plus courtes que les autres! Leur obliquité
fait qu’avec l’âge, leur surface dorsale s’use comme leur tranchant.
Les canines de lait sont extrêmement petites, droites ët pointues.
Chacun sait que dans le sanglier la canine supérieure, grosse,
conique et cannelée, se recourbe en dehors et en dessus, en sorte
qu elle se tronque obliquement à sa faeë antérieure, en se frottant
contre la canine d’en bas.
Celle-ci en forme de pyramide triangulaire aiguë à faces MsSes, se recourbe
aussi en dehors et en dessus, et en s’usant contre la canine supé-
rieureparsafaee postérieure,elle aiguise sa pointe au lieudel’émousser.
Les quatre premières molaires sont d’abord des dents de lait, mais
il faut savoir que -les deux premièrespercent la mâchoire après les deux
autres; en sorte que ce sont la troisième et la quatrième de lait qui
paroîssent le plus vite, et même la première de lait ne tombe et n’est
remplacée que fort tard ; peut-être même n’est-elle jamais remplacée
en bas, où elle est immédiatement derrière la canine, et assez éloignée
de la molaire suivante.
Les deux premières de lait sont tranchantes, divisées en lobes et
crénelées. La troisième l’ est aussi à la mâchoire inférieure, mais à la
supérieure elle a plus de largeur, et porte à sa couronne trois collines
dentelées.
La quatrième de lait, à la mâchoire supérieure est carrée et a
quatre collines ; mais celle qui lui répond en bas est allongée , et
porte trois paires de collines et un talon, comme les aura par la suite
la dernière des arrière-molaires.
Les molaires de remplacement sont toutes tranehantes, lobées et
crénelées à la mâchoire inférieure; mais à la supérieure la troisième
et la quatrième sont larges et h trois collines crénelées,
T. IL