richessen ossemetos-fossiles.1 Cet ingénieur y a trouvé des dents d’élé -
phase dans tousles âges etdans tous les états, des dentsde rhinocéros,
des osseniens de poissons, etc. Il seroit bien à désirer que: 1 os.personnes1
à portée non-seulement continuassent.ces recherches, mais
surtout qu’ elles déterminassent avec précision les couches dans lesquelles
se trouve chaque espèce, et quellps espèces s’accompagnent
mutuellement. Je.suis très-convaincu, par. exemples*'que les dents
diéléphanseùdè rhinocéros étoient plus superficielles que les os.dont
nous venons de parler, et que. ces derniers >> comme ceux des mêmes
genressen, d’autres>endroits, appartenoi&nitàides couches inférieures:
et couvertes de couches marines. Si l ’on ne tro uve point avec, eux de
coquilles d’eau douce, comme dans les lieux où ils sont enveloppés
d’un sédiment homogène, soit marneux, soit calcaire,, cela tient
sans doute aux iùèifigs câùsès ’ ^üi lei' dfit^enïtfürés'ùl’un gravier
quartzeux roulé, et qui les ont eux-mêmes roulés et mutilés c est,
qu’ils étoient dans un liquide à l’agitation duquel des coquilles d’eau
douce*, étoient trop frêles pour résister. /
Airrî<èt£ù l l i :l
Des ossèmens (le L o ph io d ô n déterrés, près æ A r g e n t o k , départe-,.
, ment de l ’Indre. ,
Atgeritom'éHt une petite ville1 du départetaeüt'cte FîIndréj’Sür'la
rivière1 de Creuse.
M. Bxsllinat j'Ÿvm dé'Ség:hlabitaiiS’j,,quifJpfiend beaucoup d’intérêt
aux productions de son pays1, Lisant travailler dany ufie-marhière'j
ses ouvrîersty’découvrirent tmè 'iftûltitudé de''d-éùtS|.fét-d’ùssèmëns1
dont'il recueillit de qu’ils1 avUient iaissé’ ■ eHtier. Sur l'invitation de
M. Gotyicebert d e Mmïïbrétp&Ssocië'libre dé 'l’académle’des'scietices,
M. B o llin a t‘■ ■ ùouftft bdefi ëhboÿèF’ &,Técôltë'aü<fcàbifiet du Toi, où
elle est déposée',' aveç/'dèS 'éèhdhtHloiiè 'de là1‘pietre 'dans laquelle ces
débris étoient enveloppés. P
C’èSt;'Une marne durcie, manifestement formée dans l’eau douce’,
et encore remplie de planorbes, de limnèes et d’autres, coquilles de
marais. Les, os commencent à. se montrer à deux pieds, et demi, et
plus on a creusé plus "ils-ont été abondans.,.Qm est, aujourd’hui à
quinze pieds de profondeur, sans avoir atteint le , fond du banc.
Depuis vingt-quatre ans que .cette marnière est exploitée* et que
bon . en a extrait ■ des milliers de charretées : de marne,y,i l ,n’en est
peut-être pas sorti une charge y ,à ee aque m’éerit M, Bollinat, qui
ne .fût'remplie de débris et de frâgmens d’os. Dans dé nombré sont
beaucoup de dents et d’os de crocodiles ainsi que des.fragmens de
tortues trionyx , dont je reparlerai.
j, ,§ 1. DeJLagrande pspècg.Cft ÀTge'nton.
-Parmi lës parties de mammifèrfesy on distingue d’abord une arrière
molaire inférieure (pl. X jifi’g.'-à^^exjtrêmemient semblable » '
celle de la première espèce d’Issel pour la forme et pour la grandeur.
Elle est longue de o,o4jj, large de 0,023 , ce qui est un peu
supérieur à la plus grande d’Issel. L ’on voit que ses collines bien
détachée,? par leurs extrémités, ne s’approcheroient que tard et dilïi-
cilëmént de la formé de cfoissans, (
Il y a ensuite deux molaires supérieures* (pl. X , fig. 1 ) du côté
gauche, qui correspondent assez à la précédente par la grandeur,
et qui .paraissent avofirété ,les dernières, de leur côté ÿelles rassemblent
.à leurs analogues dans le tapir et ont de même deux» collines-.,!
transverseS terminées au bout, interne, .chacune, paft una pointe , et
réimies. au lmrd externe par une oolline longitudinale divisée:, ellç-
même ^en troiseparties?saillantes, et en trois pointes^) seulement leur
contour, est moins, rectangulaire., parce que,leur <angle antérieur externe
.est aigu, et,le postérieur obtus. Les deux internes-sont presque j
droits, la saillie de-l’antérieur tient à, ce que la. pointe,.,qni termine !
en çet endroit le bord antérieur pbnppartient, elle-même au bord
externe, est encore plus grosse qu’au tapir. ,.