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Par, l ’in t e r n e c, d.
P a r l a p o s t é r ie u r e .d, b,........................................ ....................................................
La même dent, mais du côté opposé, s’est trouvée avec celle qui
la précédoit, dans le morceau de la pl. V U , fig., 3. Sa grandeur
est absolument la même ainsi que son degré de détrition,, et il
n’est pas impossible qu’elle vienne de la même tête.
Quant à celle qui s’y trouve jointe et qui la précédoit dans la
mâchoire, elle est plus rectangulaire, et a ses collines plus usées
comme on devoit s’y attendre.
Son bord externe est de........................................... • • • • • • « • • • • • • ».......... 0,087
L ’aÈttérièur de. . . . ........... »............................................... .. .............................................. o,o3’8
Li’interne de..................................................................... ............ • . • »............. • • • Q.,o3.3
L e postérieur de.................................................................................... ........................• • • «o,o34
A en juger par ses molaires -supérieures cet animal devoit surpasser
de plus du quart notre tapir des Indes , et presque de moitié notre
jeune tapir d’Amérique.
Sa différence avec la grandeespèced’AFgentou estinsignifiante pour
la gratideuiq néanmoins je ne crois pas qu'i'l soit de la même espèce,
parce que la face externe de ses molaires supérieures est plus longue
à proportion, surtout de sa partie postérieure , et paroe que ses
canines m’ont paru plus grosses.
Je niai eu d’os des membres qu’une portion inférieure de fémur
qui surpassant aussi à peu près d’un quart la portion correspondante
de notre tapir des Indes, me paroît appartenir à la présente espèpé.
Bien que fort mutilé, et privé de plus de moitié de sa tête iuférieure
à sa partie antérieure, on reconnoît qu’il ressemble à un feinur de
rhinocéros par l’aplatissement remarquable de sa faGe postérieure;
ainsi que par l’ensemble de sa configuration.
J’avois nommé cet animal dans ma précédente édition pcdoeo-
therium tapiroïdes.
g 2. D e l ’espèce secondaire de Buchsweiler.
Les morceaux de l’espèce moindre du Bastberg, sont gravés,
pl. V I , fig. 1, 2 , 3 et 5.
La principale de ces pièces, fig. i , est une portion considérable
de mâchoire inférieure, qui contient toutes les dents du côté gauche
en tout ou en partie. Je la représente dans l’état où je l’ai mise après
avoir beaucoup travaillé à la débarrasser de la pierre qui l’incrustoit.
A , a , est un reste de la branche montante ; b , b, b , est la dernière
molaire que l’on ne peut voir de ce côté de la pierre, mais
qui a laissé sa couronne du côté opposé; c ,d ,e ,f , g, sont cinq autres
molaires occupant tout l’espace entre cette dernière et la canine ;
h est un fragment et l’empreinte de cette canine ; enfin i , k , l , sont
les trois incisives de ce côté.
Ce qui frappe d’abord dans ces molaires, c’est que, comme l’espèce
moindre d’Issel, les couronnes du plus grand nombre au lieu de
collines transvcrses, offrent de doubles croissans, ce qui nous rapproche
des formes du rhinocéros et nous conduit à cette combinaison
singulière des caractères du rhinocéros avec ceux du tapir
qui formera -notre 'genre des palæothériums.
La dernière molaire a même trois croissans, comme nous les lui
verrons dans les .palæothériums, et comme elle a trois collines transverses
dans l ’animal d’Issel; ou plutôt elle a aussi trois collines, mais
plus obliques, plus avancées et plus arquées de leur bout externe,
et formant en. conséquence, quand elles sont usées, des courbes
plus semblables à des croissans. J’ai fait représenter cette couronne,
pl. IV , fig. 6, -et ■ on peut la comparer à oelle de l’espèce 'd’Issel,
pl. III,fig. 2 et fig. 3, pour mieux en saisir la différence.
dépendant oe n’est point encore tout-â-fait ici un palæothérium,
la face externe de ces tmolaires n’est pas aussi exactement formée
de demi cylindres. Elle a quelque chose de plus bombé en tout sens,
■ et son collet n’est pas si nettement marqué; de plus la canine est
grêle, arrondie dans son contour, et a quelque chose d’irrégulier,
comme on peut en juger par la dent entière et isolée, incrustée dans
la même pierre en m.
Enfin cesmolaires inférieures, au nombre de six seulement comme
dans les tapirs, et non de sept comme dans les palæothériums, forment
une série qui va rejoindre la canine, sans laisser derrière elle