Le .calcaire siliceux est beaucoup plus rare, à l’ouest de Paris, et
nous ne le, connoissons que dans un seul point,, dans la. vallée qui
court du nord aù sud et qui va de Mantes à Septeuil. C’est à Vers
qu on peut assigner le commencement du terrain qui est composé de
cette roche. Il paroît se terminer dans le plateau qui domine Septeuil;
et, en montant sur ce plateau; on reconnoît très-distinctement
la couche puissante.de calcaire siliceux qui le constitue. Il est
trèsTCOmpacte et infiltré de silex calcédonieux ; ses fissures sont quelquefois
tapissées de cristaux de quarz. Enfin il ne diffère en rien.de
celui de Champigny, de Villemoison, etc., etc. On doit seulement
remarquer que les assises supérieures présentent beaucoup plus
d’infiltrations siliceuses que les inférieures.
il C’est dans ce lieu que nous-avons reconnu la position .évidente» et
telle que le présente la coupe que nous donnons pi. I , C , fig. 3,. du
calcaire siliceux sur le calcaire grossier, et que M. Brochant-a reconnu
dans les parties supérieures du premier des coquilles d’eau douce...
Quoique la superposition ne soit pas absolumentimmédiate , toutes
les inductions les.plus raisonnables et les plus puissantes, conduisent
à la faire reconnoître, et les analogies de cette position presque évidente
avec d’autres faits ne peuvent plus laisser aucun doute sur la
place et sur la nature du calcaire siliceux.
■ Ces résultats qui ne sont pas tout-à-fait nouveaux, puisque ntjus
lesavionspressentisdans plusieurs passages de notre première,édition,
mais qui sont maintenant certains et clairement établis, nous conduisent
à rapporter à la formation d’eau douce inférieure au gypse,
dont ce calcaire siliceux n’est qu’un membre, plusieurs terrains d’eau
douce dont nous avions autrefois laissé la position incertaine;
Nous y rapporterons d’abord au nord de Paris cette immense
plaine de terrain d’eau douce qui s’étend depuis Claye à l’est jusqu’à
Frepillon à l’ouest, et du nord au sud de Louvres etMaflier, jusque
dans les murs de Paris. Cette plaine, dont la partie la plus basse et
la plus connue porte le nom de plaine Saint-Denis, montre sur ses
bords-et dans son milieu les ,collines et buttes de gypse de Chelle,
Mesnil-Montant, Montmartre, Sanois, Montmorency, etc. Ces col-
Khesàfieteè sppârtlelMBftt pabfetïfiâltèPétatpasesoihniveauV'quion
tr{tuVè% peu prèsle iüêniei «fans 'les intervalles qui les (séparent etiqui
partent ‘ttèà-impropfeftièîtBile- n o j v P Û & f p a i l l é e s : fille l an donc -peu
d’inégalités <qwi lut'sf^e'ütiJpÿôpti^-'maistelleaestgénéifaleiitent casser.
élfeiSé'é et'1 prés^ë<ad'n:ivéàudeîs deÿflièrefe -assises dulcalcàire gnos-
ded'àijdâf'teaqa’eUeiesti.faordéeipartoti’t
dé'ollcaitê marin'; exceptécau suebest,' ou; elle 'est iimitée par le cal-
ckire siliceux. Or, nous ‘l'eronS' observer qh'il faut toujours monter
pour ÿ arriverde quelques ^ointeça’oit psree^esoit des- bords de-,la
Sèin’é^(SékJdéfe -fives’.'det •P€fisdl%u,''de'|IaMarneV'iSi luné de.iees tfés
vieîjes'ÿ-féfitSm'é lfeaplâtWll'Iîdc'âa'Fè'tèiqîmm'èràaGharénton; à Herblay;
à Méry, etc., on gravit rapidénïentcSur'le^sDmmet duplateau,'efcon
Se JeÉ0déSeënda,n«nsi<è'â:tpewy6si»(la plaine.de terrain^cl’ëau
douefe.. Si la 'riàière t i' 'enlÀié.le :terraâp ;d'’eau idouoei lui-même,
ébiühïefitSaint-Odènlfil fanti encore nxpnter.pour atteindre, le niveau
de la plaine. “ eeuiopoo aeb istumq un aeïuanèqna
a » Il qtarùto'CfUët/Utel»ipfeStétiPSqtWtlCBtde'iêiette l p l a ind l e , .terràin
d ^ U :ddtfte ‘â ifflë^aiëSéuP'cùüSidémbile?,!« qufil réaonvre immé-
diàifeWèurfâ èëlèairé ioaaçtpaïok'éteesméduit à
tiièS1,de%i,1d*épéSSSfrür j-niàîè fio'us'n^ayohs pas toujours pu reconnaître
ce qu’il y a au-dessous.. .xueoiueat
^Lôift^iu'dhîpéfée'ïëtW jJlame-'détterrain d’eau1 douce , à peu )de
diStàfiè%:dWWlhàiréJ(hSa%ih^98^««ïiieiWve(!là<|foî!mation. marine.;, mats
à l’ é tàMi gffe*Marîflvjfièè'rht[îeIà PlèiSteteyei; àvEzainviller Etiqueta
qttéfôis lé éàIèàire. dféaU-dodêe festiréd«i®4; une cotohe:. mince; que
t e ë b k r t ë lè^rêVén Ue InïtfidiWAlvttWsftP Sinuosités.- Comme on le voit
près d'KémiCh.' é pp l ' p g e i o l 9 i J n f i gnoivts a
‘ Lè§ifiki&i^'déjKiélfe\^ës^ùi!séntjd’<«ié.taU's«d-auestide la-colline
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“’^ -•d éW dé MfiîsèH'é^kfr Wii^fèbdgoBeannï«ttît'*sar,-iOisè,| le
ealcairè d'eau dorien devièiit blen-plu^IépKisUiïoHoy as Creusé des
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