5i6 DESCRIPTION GÉOI.OG HÿFE
Nous citerons : É
i°- Les carrières de pierres à meules d’Hoàlb'ee près Pacy-sur-
Eure : elles ont été décrites1 avec détail par Güettard (i ). On
voit par cette description qu’ellessont recouvertes de sable argileux
et ferrugineux, de 5 à 6 mètres de cailloux roulés1' que le banc
exploité est précédé d’un lit de meulière en fragmens appelèrochard,
et enfin que ce banc , qui a deux mètres d’épaisseur, repose .sut; .un
lit dé glaise'; par' conséquent que ,'touites ïes circonstances de gisement
sont les mêmes dans ce lieu qu’aux environs de Paris et qu’à
la Ferté, qui en est éloigné de plus de trente lieues.
‘ a°. Les carrières de pierres'meulières de Cinc[-fflàfs-la-Pile, bourg
sur la Loire, à quatre lieues et demie au-dessous de Tours et‘à uiii;
et demie au-dessus de Langeais sur la rivé droite dé la Loiée , àrréÏÏ-
dissement de Ghinon, département d’Indre et Loire.
Je n’ai pas vu ce canton, mais j’ai reçu dé M. DuVàU des 'éfehàft-
tillons suffisamment caractérisés pour indiquer 'â'qiiellê'forïnàtî'ôti
ces meulières appartiennent et quelquesl'réttSeignémenS sur lëüf
gisement.
Elles sont en banc assez puissant dans uh'sol marneuï' et àrgiléüi!
Ce banc solide est recouvert de fragmens de meulières, et éônâistfe
principalement en silex pyromaque grisâtre ou roussâtre assez
translucide, rempli dé cavités et traversé par-eos tubulures sinueuses
qui se montrent presque constamment dans les terrains d’éau
douce. On y trouve des moules de coquilles d’eau douce qui pa-
roissent avoir appartenu à des limnées et à' des paludinesj 'Cétté
roche passé au silex corné grisâtre;où blanchâtre,'ses fîès'ures sont
couvertes de dendrites; et les parois de ses cavités tapisséès de concrétions
siliceuses mâmelonées.
Les meules qui proviennent de ces carrières:, dont les parties-lès
plus estimees portent les noms deja n a is noir, ja r ia is gris, grdirb
dé' s'el é t oèïl d'&perdrix, sont transportées par Nantes, dans toute
la Bt’etagné et jusqu’en Amérique , et se vendent dé 90 fr. à 126* fr.
(0 Mèmoipéi\de\VAfiçtd'. défi Sfc/da lp . ,0 3 .
EN V-1'RONS. DE W » a Si 7
3«. Une roche siliceuse de même nature, c’ est-à-dire-èporesiplus
ou moins grands , se trouve et s’emploie avec, àvantagérprès du lieu
nommé la Fermeté sur Loire,, canton de St.-Benin d’Azy:;, département
de laNièvre,, à unedemi-lieue de la Loire; nous u’avons,^ue.un
renseignement précis sur son gisement.
§ II. D es autres terrains d’eau àducé sï^êrùsun
de Paris,
„.ISfous allons reprendre, dans le même.ordre gépgraphiquejr.eïa-
men des principaux terrains d’eau douçe.,dont la pq^itipn,%pp4rjem;e,
dans pe bassip est bien déterminée. Nous, parlerons, dans un troisième
paragraphe de ceux dont la ppsitiDn.relatiyeicefst.iençqrnûn-,
ceEfainqr! du, moins pour nous. Mais,,le jerrajn .d’eau, douce-pst si
abondaninient.répandu dans. ce,bassm , qne nous,n,avonS|OEii I inten-
tionni la possibilité.de désigner tousdes.jieux oùil.^e1pré?èWte»,NoSSi
devons nous contenter d’en indiquer un certain nombre dans cjes.
points éloignçs et surtout de choisir ceux qui sont les plus remarquables,
t,,
I. Sur la rive droite ou septentrionale de la Marne et de la;Seine. ■
Presque toutes les collines gÿpseusesiqu’on) voit, à l’est depuis,
Meaux, et au nord de Paris-, sont terminées à, leur sommet par desplateaux
plus ou moins étendus, composés,de.terrain d eau-douce-
siliceux. Ce sont des, silex çornésj, ,d>es sâJjex jaspoïdeS1,ides meulières
compactes pétries de limnées , de planorbes , ;lde gyrogonitesjot de
coquilles turbinées que l’un de nous,,a, .décrites sous le nom de
potamides (1).
Les sommets des collines de Carnetin,, ,de Chelles efcVillemonble,;
de Dammartin, de Montmorency, de Marines et Grisy, de Belleville ,
(1) Alex. Brongniart, A n n . d u M u s . d ’H is t . n a tm : , t i X V , f ' . ' 38’ j p l . ' I y % : - '3v