436 T) K« OMP TOO * / « to l .O C K J D 9
-espèces tpii setrowvent; comm'eâ’on'Sait,' dans nos terrains marins supérieurs au
gypse ; aussi M. Beudant présume^tedl que; eette roche /probablement différente de
celle que je- viëhsde» citer- d'après. lu i , appartient' à la formation marine supérieure.
Quel que soit l’ordre de superposirion de tcesi ideux terrains, l’un par rapport à
Tautre ou tous1 deux pari rapporta« psammite mollasse^iiesfcbien constaté./.pari les
nombreuses'observations queJVI. Beüdant a faitqs .en Hongrie^qu’on trouva dans
ce pays, si éloigné du bassin de Paris, un terrain de sédiment supérieimquivressemb le
au-nôtre /non^eülement dans ; tous les points importons, maisjusquedans >lës détails.
Le court extrait que je viens de donnerdu travaiLde -Beùdantisuffittpaur
prouver cette identité.
On retrouve ce même calcaire en Pologne, c’est-à-dirè au nord .y ; de l’autre côté
de»Crapaks.v- ?9llxuj:
Je ne le connois que par léséchantillonsque Mi le professeur HprodeekiA© ^il na
m’aienvoyés ; en iB 16 et par ee q u e m’en a dit M. Buckland. SLlesJCoquilLes qn’pn
voit dapsices échantillons ne m’avoient pas déjà indiqué ce tterrain^ jlbpinion; de!
M. Buekknd v qui a été sur les lièux jxsuffiroit pour ne laisser aucun doute sut» sa
position dans les environs de Cracovie. Le calcaire grossier ;déda Pologne présente ,
a veç cd ai gdé > Paris daneianalogie ; géologique des plus frappanJeS^,, car 11 ept «.placé
comme lu i au-deèsos de la craie qui est elle-même*? comme»jevl'aijdiÆ.auj§iUIi,rp. 90.1
du premier article, parfaitement semblable,à icelle, >daîns laquelle :»esfcqcrèusé notre
bassin.
J’ai reconnu dans les échantillons de ce calcaire que je tiens deM. Horodecki et
qui vient dès envirbns de Orcdno, de Poczàjovr et deT^rzerhiehiééén Vôlhîùiëy *
tTii Tfocttis tres-sémblabié àü Trochus D ^ :^ d r& ^ 'Jvmsws d u ^Carâhifn’èbÜ-
lmaffus'. ' ' ! - quum. JJ
' Des centes. - ' P Des Modioles.
Quoique ces coquilles soient en petit nombre, que leur état de conservation ne
permette pas d’en déterminer les espèces, la nature de la pierre et ce que j ’ai dit
plus haut ne me laissent aucun doute sur la, présence des . terrains;de sédiment
supérieurs analogues à ceux de Paris dans les parties, de la Pologne, que je ; viens cleu ,
nomme?*, m 91 «f^fn , j
Je crois avoir cité suffisamment de lieux en Europe, des lieux assez éloignés et
assez séparés les tins des autres»pour donner une idée exacte et à peu près complète
des caractères des calcaires marins du terrain de sédiment supérieur, de leur.étendue
et de leur ressemblance. Je sais qu’il existe encore bien des contrées où on l’a observé
5 mais jë n’ai point sur ces contrées des renseignemens suffisans pour espérer,
en lesvcitant f pouyoir rien ajouter*à ce que je viens de dire. Je dois chercher à indiquer
eneore quelques points ‘hors ‘du,continent de l’Europedansdesquelson ait
reconnu ou ©a puisse roconnoître ces1 terrains.
I v m m w i t èm m n m s & p s a o 4%
je n’ai sur ces lieuxi que * des rens eignemens, itrèsrincomplets et ■; souvent -même
très-va gués v et je lésfjulgerla plupart diaprés lest échantillons que je possède, gi
le calcaire desédiment supérieur analogue à celui de Tarisse montre
trèsKprebablement au pied>septeMri®nal des montagnes de l’Atlas dans» les ©riviccms
de TripoliuJNous tenons* cfette indication du voyage, de M. Ritchie dans let/noxcLde!
l’Afrique pet de la détermination queM. Buckland a fait© des, iéchantillons; reciieilr
lisl par - oer voyageur. f \ >■
M - Buckland p ré sume , d’aprèjS«eesAéehpntillons),2)q.ue jlesiinyaumus.deeTripoli
et dôjRè'zzan sont composés des trois.'formations.suiivantes pup
i°. Le basalte 5
2°. L e calcaire tertiaire $
.B9. Lenôuteaûi grès: «rouge.
Le calcaire tertiaire ou calcaire grossier contenant des coquilles marinçsvides cmMumjy peôteruy ostreaj trèsrrbien, conservées,y: Æ trouve clans les environs de
Tripoli süblçs) deux, bords; opposés du désert situéjpntre la ville Re Beniobedset .ie
château; deBonjem. I l paroif être d u même.«âge et de,la même formation- que les.,
dépôts^ d’une espèce semblable qui se trouvent A »Malt© et; e u Sicile,,, ©tisut la. côte^
septentripnale de la Méditer,Eanée/j tant enJtaliequ’en France>7 a?ü
Jespupçônn©, d’après, quelques é cbantilloiis d’hui très., de sable. eCdéjgrès^j que 1
des; 'lambeaux debterrain tertiaire se montrent, en Egypte dans les envirfonsrde
Cosëeyr sur :la-pente Orientale d e là oba*în ©.arabique.,npi
Je neqpunpispa^ppqp^e d’exemple, d^qe terrain d a n s r ^ / ^ e ^ ^ f çpteTfâriojiqLe-,,
qupique. jlaie lieu de présumer, qu on pourroit ep trouver jdes ^ du
lac Michigan. J’ai reçu des échantillons de roches qui ont avec notre calcàmç^üiceux
la plus grande ressemblante, pt .qui.viennent du fort Holmes, partieyla.plp^haute
de l’île Micki.linia^nac' , - .
Mais vers le midi, dans les îles Antilles^on cite des terrains calcaires qui ; par ia
nature de Ja-rocbè eeUëdeS'Co’quillesqdils renfermdntiefî-lëurposition j-pabôïsSëUt '
pouvoir se rapporter à nos terrains de sédiment supérieurs et probablement atït
dépôts marins les plus récens de ces terrains.
Ainsi la partie basse de la Guadeloupe^ qu’on appelle la: Grande-Terre et qui
n’est point de nature volcanique , mais qui repose, 'sur»; le ' sol: volcanique cle
cette île , offre un calcaire blanc f tendre ^ caverneux, dont les cavités sont tapissées
d’une couche souvent épaisse de plusieurs centimètre&de calcaire spathique^ t,
Ce calcaire est pétri de moules tant intérieurs qff extérieurs j de çoquillps marines
qui v autant qu’on puisse déterminer, des espèces, sur;,des moules ipparo|ssent lavoiiri
la plus igrande ressemblance a«vee les coquilles qui vivent, actuellement dansjl’océan
Atlantique. C’est principalement delà Pointe.tâTRiRe.que,me.vienuenti les éobantih»