013 DÈSCRlPTŸdN GÉOLOtrtQTJE
II. Entre Seine et Marne.
*°. On a d’abord, vers l’extrémité orientale du bassin, et imrné-
diateinent Sur la rive gauche de la Marne , les célèbre^ exploitations
deijmeulière de,la Ferté-sous-Jouarre.
..Ȃette exploitation a lieu sur presque tout le plateau, depuis la
Eertér^PjUS-Jouarre jusque près,de Montmirail, Mais p’es.t,à .laÉerfé
que, le banc de meulière est le plus étendu, le plus puissant et l,e
plus propre à fournir de grandes fet bonnes meules. Ou peruje, bfeji
que nous avons visité ce canton avec soin ; aussi la description q^e
nous ,pilous pn do,nnçç a-trelle été .faite spr, les dieu?.,,,,
>b Çlîe§t,près de.la Ferté, et sur la partie la pluSiélevée^du plate,a\i,,
sur celle,qui porte Jarteret, que.se,fait la plus forte etplqjt^tiou
detneplières, etçpst ,de,c,et endroit qu'on,tire les>plus,belles m<ml,es.
te ,1e dessous du plateau:,est, cpmnxe.uous, J’^ans, dit, de.palçaiçe
marin,; au-dessus,, mais, sur les bprds pt dp qqjtéftle la rivière,c{e
Marne seulement, se trouvent des marneg gypsc.uscs et des .bancs
de gypse ; le milieu du plateau est composé, d’uftLanp dç i??We ifelW-
.giaoux, et argileux qui a dans quelques, parties préside 2p mçtrps
, defpuissance.
■ C ’est dans,cet amas de sable qu’on trouve lp$ belles meulières.
En le,perçant de haut en bas,,,on traverse d’.abçrd, ,upe ;çquehe, de
sable pur qui a quelquefois 12 à i 5 mètres d’épaisseur; la présence
des meulières est annoncée par un lit mince d ’argile ferrugineuse qui
1 est remplie de petits, fragmens de meulières ; ;on le nommeJlippif.
IKient,ensuite une couche épaisse de 4 à 5 décimètres, composée de
fragmens plus gros de meulière, puis le banc de meulière lui-même,
dont l ’épaisseur varie entre, 3 et 5 mètres. Cp banc, dont la surface
,Bst trèsdnégale , donne quelquefois, mais rarement, trois épaisseurs
d e meules»,;Quoique étendu sous presque tout le plateau, on ne le
d lça u , c lo u c e ,s q p ë f ip u r e , p u d e s ro c h e s d 'u n e n a tu r e , e t d 'u n e o r ig in e to u t—à - f a i t d iffé r en te s
d e c e lle s q u i n o u s o c c u p e n t .
p E S ^ .V J B O ^ S D E PAMS, _ 5i 3
trouve pas toujoure avec les qualités qui permettent de l’exploiter,
Ct pour le découvrir on sonde au hasard. Il est quelquefois divisé
par des fentes verticaléf q # pbM'^teuf àe prendre les meules dans
le sens vertical, et on a remarqué que les meules qui avoient été
ejitfâilés dè"6èttê ihdtiiéfé’ lMs'oiëflt> plhsRFbn'vragé'què les autres.
■1 ’Les'càfrièreè à nleul cs ’sont GxpltJitéeS'';cV'Çi1èl'1 OUVert; lé ' terrain
meuble qui recouvre ces pierfësheperiïtélPpïîsdé'les^ extraire autre—
Jhédïi^algfè lésifrais énbrmes dedéfolaîèmentrq,ù?entramfe ce génre
d’éxtrïicfâôn'. L'ës :èaux, assez abondantes; sont enlevées ‘au moyen
de *séyhx dttadWéë h dèlbnguêsfbtasdules Meontrëpéïds'ï dès-fenfans
les aeaux^Wemplis d’eau d-étagoen
Lorsqu’on èst'1 arri vêJ:au banc de m en lè ré f’Oâ'le'frappèdvec le
înaftèkti’f s ilii pierrê';'ést;isonôrg,aèlle=efet .bènne dt faitespéref de
si-efedse^hMrdéfJjc’eSt'unsi^ne‘quelle sediviâera
dàtis Fextrdctibhi OU tailiealors (laiisla it)a sse an cylindre qui, -selon
Sâ'haÈfèul; à k f dôtintr'ttneou deux ndëuleS,’mais 'ràreitoent troii, et
jaiiiàïS pïufj p ltM I I élit làf ciktthférëhdé' de chcyKndréJune rainure
de f) S i 2 cfenfimèlrés de profondeur, qui détermine la hauteur ét
la' fsépà^kidiiM'é!l‘àipi‘èiriiè¥e ïneule, et on y fait entrer deux rangées
dêdàllhf dé’bdiSÇ on placé entre ces callés dès coins de fer qu on
chasse avec précaution et égalité dans toute la circonférence1 de là
Meuîè,'pôuf 11 fèhdre1'également eo pour la Séparer de la masse;
'■ on'prètéïôMliè'pour juger par le son si les fissureSfont des:progrès
' 'Les mofcëéüi de meulëssoüt taillés en parallêlipipèdes et sont
ntuinïiés'r'u/■ recrfei'à ( )n réunit êtes {'(trrr.fTHx au moyeu de cercles de
fer ,' et on eu fîiit d’asSèz gratidèS m’étslèSi Ges pièces sont prîneipa-
loinent vendues pour l’Angleférrè eï l’Aiiiériquei d
Lès porjés’ de la meulière portent chez les1 fabricans le nom de
fra sïer, ét lé silex plein celui d é dëfèrisé: Il faut, pourqu une meule
’ soit bonne, que ces deux parties Se montrent dans une proportion
Torivénablei ’ —
' LéS ih‘éülëSih'y?’u:ii"ër' rouge' et abondant font plus d ouvrage que
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