ment annoncée comme \a. dent d’im animal terrestre , sans description
ni indication detietâ. Cependant Grew parle aussi, p. aSty ,
efü'termes exprès y-d’ùla fra gm en t de mâchoire de rhinocéros,
trdàvé près de Cm torbety 'lirais il rien donne aucun détail.
IIentendoity1 sansJdoute, l’un des1 morceaux retirés, en iS68,'ien
creusant un puits a ('harlJtom, village1 a trois milles de Cantorbery,
h 17 pieds de profondeur.
Us'sont décrits dàtis les Trmisactions philosophiques, t. X X I I ,
n°. 272 , juillet 1701. Dans le nombre se trouvoient deux dents dé'
rhinoèéros biérireprésentées , fig. 9. Lraütéur de l’article les croyoit
d'bippopotamé: !
Une troisième annonce d’ossemens fôssîlés de rhinocéros | et en
mêWèriémpsri’un'des' écrits les mieux faits sur les1 bs fosMlefe queh-
conques, est la «fisseftation de Sam uel-C hrétien HcOEiMAft ,
inséféë dans le deuxième Vôlûtné ‘des! Mémoires de la sb cieté royale
dé'Goe ttingen , pour 1752. On atdit trouvé'* en 1751 près dé
Iferzherg | au pied méridional du H ttr z, dans la partie du pays
A’Hànoi’nê' qufe Potfnbmme là prinrîp&tfVé'' de ‘Grubmkagêto'’) uâ
nombre d ’ossemens1 remarquables' j>ar leur grandeur. On led"' crut
d’abord d’éléphant; mais Hottmcm les ayant parfeitement décrits*
et représentés*,' montra, par la comparaison qu’il en fit aVtec les
descriptions de squelettes d’éléphant alors publiées , qtt’ifs'He pouvaient
être de ce genre; la description de la tètel bîsseuse à&Yhip-
pbpôtam e, doimêé' en 17014. par jdfitoihe de Jussieu J fit aussi
exclure cet animal'; enfin, M eck ely a'ÿant comparé l’une des denté
trouvées à H erzberg, avec celles d’un rhinocéros vivant , qu’il eut
occasion d’observer à Paris, le même qui a été décrit par Daubkn-
toii /dans le tome X I , in~4°. ’) de ¥ Histoire naturelle , reconnut
leur ressemblance ; ainsi le genre de ces ds fut déterminé. ■
En 1761 , dans le tome II des Mémoires de TJtcadémie d ih r -
fo r t , pl. III et I V , on représenta un humérus mutilé, une ponion
de mâchoire et deux vertèbres évidemment de rhinocéros, mais
sans en donner d’explication. C’étoit la quatrième fois que l’on in-
diquoit dé ces sortes d’ossemens.
Bientôt leur connoissance prit des acoraissemens plus importons»-
P allas ayant été chargé, vers a.768, de la direction du cabinet de
Pétersbourg, y'trouva; parmi lésas fossiles qu’y avoient accumulés
depuis long-temps les recherches .faites en. Sibérie -, pan-suite des
ordres de P ierre-leuG ran d ,I quatre icrànes . et cinq, cornes de
rhinocéros ; i l représenta et décrivit en, détail,, idaus le. XUsff,,yo].
des Commentant de l’Académie impériale,, le plus.parfait, jdf ces
quatre' crânes , qui étoit cependant encore privé dé boutés ,$es
dents.- ; • - ■ S!- » v,
Ayant voyagé lui-même eut Sibérie y il s fut en-état,, (quinze, ans
après, de donner une infinité de nouveaux faits du même genie, 1}
publia en 1*778 ; dans le XV IIe. volume , la-relation de ladécpuyerte
étonnante d’un rhinocéros entier ÿ trouvé av ec sa,peau,i eu décembre
177 1, enseveli danslessable, sur les bords du p ffilu ji, riyière}qpi,se
jette dansla Z/e««, au-dessoüs de Ia k o u tsk , par>les64°,de latitude,
boréale. Il y-ajouta la figure et la description d ’un crâne beaucoup
pluscomplet que,«eux qu’il aybit décrits d^boi-d; .trouvé au-delà du
lac Baikal) prèsdu T s chikoï, qui se jette dans la Selenga,-, crâne
dont il redonna encore une nouvelle figure posée.surisa mâchoire.in-
férieure, dans les) A cta p o u r 1777 ,-part. I l , pl. iS.
P a lla s parle aussi d’os fossiles de cette espece., en divers endroits
de ses voyages, et y donne la figure d’une mâcholière trouvée près,
de Y A léï, tome III,pl. 18, dela trad. franç. édv in-49.-iEnfin, il dit
dans ses Neuf, noi'dische hegt/ycgmi, ,17^, qu’on envoya eu i 7 79,
du gouvernement àeCasan à Pétersbourg , un crâne mutilé ,,ung mâchoire
inférieure et un humérus* • - ri: .•
On ne tarda pas1 à s’apercevoir que l’Europe ne, recèle, guère
moins de ces bs que la Sibérie.‘Outre ceux de Gremet de H ollm an,
dont nous avons parlé ci-dessus, >Ziickert en fit connoître en 1776,
dans le ae. tome des naturalistes de B erlin , qui avoient été déterrés
en 1728, près de Quedlimbourg, au même endroit où l’on-avoit découvert
en i 663, cette fameuse prétendue licorne dont parle Leib n
itz dans sajorotogoea.
Otto de Guerike le célèbre inventeur de la machine pneuma