Nous ne parlons pas de la nature des divers cailloux qui enveloppoient
ces blocs, parce que nous venons de l’indiquer d’une manière
générale.
Cette énumération nous montre toutes les pierres et les roches
solides de la craie et des formations supérieures. Mais on remarquera
que plusieurs d’entre elles doivent venir de loin, car les coteaux qui
bordent la vallée de la Seine dans cet endroit, et même beaucoup
au-dessus jusqu’à Champigny, sur la Marne, ne présentent ni le calcaire
siliceux en grande masse, ni le grès en bancs pulssans, ni à
plus forte raison les poudingues supérieurs à la craie qu’on .ne commence
à voir que du côté de Nemours. Or, ce n’est certainement
pas la Seine actuelle dans ses plus grandes eaux qui a p u jamais amener
des masses aussi puissantes d’une aussi grande distance., en les faisant
suivre tous ses circuits et sortir des anses profondes de Melun ou de
Saint-Maur. Au milieu de ces blocs et de ces sables se trouvent des
coquilles fossiles marines, à arêtes émoussées, sans épines, et même
arrondies, qui ne laissent pas de doute sur le transport qu’elles ont
éprouvé , et dont l’état est bien différent de celui des coquilles qui
ont vécu dans le lieu où on les trouve.
A l’extrémité des caps que nous venons de mentionner, la rivière
formant un arc, serre de très-près le coteau;souyent très^-escarpé et
toujours en pente rapide qui leur est opposé, comme on peut le voir
de Meulan à Trie l, de Yerneuil à Poissy, de (iouflans à Sartrour
ville, de Saint-Germain à Bougival, de Courbevoye à Sèvres,
d’Auteuil à Chaillot, etc. etc.
De Paris à Moret, la Seine étant beaucoup moins sinueuse, présente
aussi beaucoup moins de ces plaines d’atterrissement, et la
seule remarquable est celle qui va de Melun à Dammarie. mùd
Les atterrissemens qu’offrent l’Oise et la Marne suivent absolument
les mêmes règles; mais ceux de la Marne sont généralement.composés
d’un limon plus fin, et nous n’y avons pas. remarqué!ces
cailloux volumineux que nous venons de citer dans les atterris>-
semens de la Sciue. ib sac mon ooqnoa aju
Le limon d’atterrissement des petites rivières, toujours très-fin,
'est plus propre hffeYégéïatioiti ; àiiSsi'éea attèrrissèraenssbht-ils’sbüvmrt
msréoSigntaït'elj qtlëlqùùfois tOùrbeüx;Lafv'allée ;de larivière d ’Essèïrè
est remplie de tourbe qu’on exploite avec beaucoup d’avanfagef Vrfi
on trouve |iàreinemfcnt'dan^ iêllé dé îà’Bièvrë. ®
s it!6fëStf,dàhS! ‘la partie la ' plùlsl.fihfe’ dd^Sës' àttèmsàêméîié' qü'cèï 'féii-
éôùtré' fi'éqüehùïiënt’ d’és'àïbrè'l d f ih t ÎW M ' péu'àliéftf1 :èt’ 'cfiniiiîè
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des bateaux; 'dés bois taillés’,; éffest "tüüjours dans-’1 les1 parties’ i(pii
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ri'Siêrtiüfit.1 ’ ’ jc;‘: n
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'fiôs!và{lées‘àctuèUeS', ne se distingue que très-difficilement du terrain
d’eau douéê, et. dans-quelquescasil sé’confond entièrëmeiit àvëb ltlî.
dtFprarôîL'ënèéféplus anibiénque'celui dés vallées ; ‘àAn jüïjer paf-sa
pbSïtkm' et par lés fossiles qu’il renfëriflé. ■"
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ptêiùe d?êàù!dO'iÿcè 'dé' Srinb-Dedisy fouillés treÿ-pfctfôndSmént' poùi'
le passage du canal de l’Ourcq^ïftftîs. ôntpérifiy 'd’bbseri/èr ilif'éS smA
'l'àJéïrùétuaié''''âë‘'èë:§ôT.'! enonev su os aup .•
Ja Aî'tfùèlqüe diistàricédè 'SWr'an, lë éànà'l’ esï cïèWédanst ù'né miéfre
«ygîlètri'é-' jhiinàtré;reàfermant des lits d’argtPe d'ilia gilsqfe'rlé ,'‘èjtii
èôfltîérf't de^iMlèi'mé&nitéS'èt-deS'mà'ïséï-'dè’màrne^èaîcairê'côinpacté.
l(Eè§'’§tlexi;prêsèh;tënt de’uXparfieülarifés remarquables': i°. ils 'sont
disposés en lignes qui forment des zigzag dont les principales dir'eè-
t»8Rs< Scttit'parallèles; -3°. ils;'<SOnt tous remplis de coquilles d’feau
■ riotite desgenres limriées et planorbes.1 (Ülês coquilles ne sont pas assez
bien conservées pburAqùèfc jjmisséfien déterminer l’ëspèèe; G est
San.«, aucun doute une partie. du terrain d’eau douce inférieur au
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tûoKlusi loin, à environ unp dieuss de-sSevranp où arrive à une éffii-
nenoé.idefcfe plaitaeYoi* l’#yplÜMB##(Mj|i<l®Cf S-e Süint^Benis. Elle
a été coupée pour le passage du canal, et présente la succession de
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