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CHAPITRE IX.
D e l ’ O s t é o l o g i e d e s T a p i r s .
L e tapir est encore un de ces animaux interessans par une organisation
singulière dont les naturalistes se sont trop peu occupés. On
n’avoit avant moi rien d’imprimé sur son ostéologie ; à peine sembloit-
il, à lire les ouvrages les plus récens des naturalistes, que Ion sut
quelque chose de certain sur le nombre de ses dents; enfin 1 on n en
connoissoit qu’une espèce et l’on croyoit le genre entier confiné
dans l’Amérique méridionale.
Aujourd’hui, grâce à l’intérêt que des hommes zélés pour les
sciences ont bien voulu prendre à mes travaux, je suis en état de décrire
non-seulement l’ostéologie du tapir d’Amérique, jeûne et adulte,
mais encore celle du tapir des Indes.
La découverte de cette espèce, aussi neuve que surprenante, a été
faite tout récemment par deux de mes élèves, MM. D iard et Du-
vaucel. M. Diard vit pour la première fois cet animal à Barakpoor,
près de Calcutta, où il venoit d’être apporté de l’ile de Sumatra au
marquis de Hastings, gouverneur général de l’Inde. Les Anglois ni les
Hollandois de la côte n’avoient jamais soupçonné auparavant son
existence dans cette île. Notre jeune naturaliste trouva quelque
temps après une tête du même animal dans le cabinet de la Société
asiatique; elle avoit été envoyée, en 1806, de la presquile de
Malacça, parM. Farguharie, gouverneur des établissemens anglois
dans ce pays, où ce tapir est aussi commun que le rhinocéros et
l’éléphant. Depuis lors M. Diard et M, Duvauceloot pris eux-mêmes
et fait prendre de ces animaux dans les bois de l’ile de Sumatra ; ils
en ont eu de vivans et en ont dissèque , et tout nouvellement
M. Diard vient d’en envoyer au Muséum d histoire naturelle a Paris,