Qn peut remarquer, non-seulement aux environs de Pgrig, mais
d^nsun grandnpmbre d’fiiutresli^uXj, que chaqup e^pèped^fo^matio.n
est[séparpe) descelle qui la siiitjpu dp celle qui la, préeèdç, par un
lit de sable siliceux friable ou agglutiné en-grès, et plus oumoiris épais*
Ainsf, entrp, la, craie et Je.calcaire à cérites on trouve <}e$ bancs ide
sablp très-pmssausi alternant avec l’argile plastique,Des lits inférieurs;
de pq calcaire.sont,souvent auspi spblouneux que calpaires. On, re-
connoît également à ja partie .supérieure du calcaire„grpssi,er ou à
eérites.jet par conséquent vers la fin de la formation, soit (fesfdépiks
dp qûar? et de sflex corné assez abondans,, comme à Neuilly. à Passÿx
| SWrës, à Saint-Cloud, ptc, ; soit (fes bans de grès puissans3 tantôt
çpquilliers, comme à Triel, Ezainville, etc. : tantôt et.mêmp plus
squvenp sanS jCOquilles dans la plus grande partie ,de leur épaisseur .,
comme à Villiers-Adam, à la descente de Muflier, h Louvrès, etc. ;
enfin lafoasse énorme de sable ou de giès qui surmonte .presque, partout
lé gypse, qui est la dernière, des troi^grandes:formations ,$<3.^03
Ç.pufirmer d’une manièr.e, bien évident^ , cette règle
générale. '•
- .ÎPffjlî qui forine ordinairement les derniers lits dq
eafçmre Scérites, que se^manifeste là présence de cette, formation dans
plusieurs,points de là plaine Saint-Denis, Les lieux où; nous l’ayons
décrit sont principalement Beauchamp près de Pierreïaye , ’Ëzaip-
villp, le fond de la,carrière dit de la Hutte-au-Gàrde, à l’ouest
(le ôl.onlniartre, et. celui du puits de la Eue de la Bochechouart, au
sud de cette même colline.
C'i'oo examine maintenant sur les coupes nos. 1 et 2 , et qu’on
compaije le niveau de ces grès ou de cette partie,süpérieure du çal-
o-'U*1 fflêïm.avec celui de la plaine Saint-Denis,, et on verra que.si
c®tte JP?,îïn® ,?* ,s®? dépendances paroissent asseç basses quand on lés
parcourt , c est h cause des buttes de gypse qui y sont placées èf qui
l®^doininent; mais en examinant sur nos coupes la véritable position
^3iocf>jSrim17<nn ruir ïù'fl® sont très-éleves aurdessus du soi dùtter-
(\efurî ffA ]n’ès a u même niveau, et que ce.niveau est à
H H w marin de Saint-Maurice près,
Viricenriès!, de la plaine de Grenelle un peu àu-dessus de Vaugi-
rard, dê' lâ partie la plus basse de la plaine de Montrouge, 1 de
Néu illyÙt 'de HbuteiMés'cbiichës calcaires qui avoisinent la plaine
Saint-Demi; '
"Ley é'ôquillès marines trouvées au fond du puits de la rue de la
Bochechouart parôissenl faire une exception à cette règle par leur
position béaücôup infériéuré a celle dé toutes lès autres ;. mais il faut
observèr que ce lieu est très-près du lit de la Seine, et par conséquent
de là partie la plus basse de la vallée : ce qui s’accorde avec
ce que nous avons dit plus haut sur la manière dont les couches calcaires
p'aroissènt avoir suivi la forme du bassin de craie. Ainsi on
peut" Ætfé que si les constructeurs ne rèconnoissent pas dè pierre
calcaire proprement dite dans la plaine Saint-Denis, la formation
de cé caléaîre marin n’existe pas moins dans cette plaine pour le
géologue, ét qu’elle n’y est recouverte que par ün depot souvent
tfè'sùnincb du terrain d’eau douce inférieur.’
Géà réflexions, que doit faire naître nécessairement 1 etude de nos
coupes, nous porte à croire que le calcaire marin ne formoit pas aux
environs dé Paris une "plaine1 unie d’uu niveau à peu prés égal partout;
mais qu’après avoir été déposé, et avant qu aucune cause
subséquente1 ait pu èn sillonner la surface, il présentoit déjà dés
vallées“ et dés‘collines; les premières peu profondes, lés autres peu
élevées, et' suivant les unes et lés autres, tout en lés adoucissant, les
iuégalitës du sol de craie. Telle a du être la surface du second sol des.
environs de Paris avant que la troisième formation soit venue s y
déposèr, et avant que des causes que nous ne pouvons assigner,
aient creuse des vallées qui n’étoient pour ainsi dire quebauchees.
L e ’ terrain qui est venu récouvrir le calcaire grossier marin ne
renfermé plus de productions marines ; il ne présente au contraire
que dés débris d’animaux et de végétaux semblables à ceux que
nous voyons’vivre actuellement dans 1 eau douce. La consequencè
naturelle dé cette observàtion, c’est’que la mer, après avoir déposé
cès3couclies de’calcaire marin, adè nouvèau quitté ce sol qui a été
récô’dvéri'par1 desmasiés â’ééu douce variables dans leur étendue