ni de l’argile plastique, ni du caleàire marin qui là recouvre dans
d’autres lieux.
Près de Ruel, il faut creuser plus profondément ; on y a percé des
puits, dans l’espérance, fondée sur des prestiges rabdomanciquës,
de trouver de la houille. Ces puits, qui ont été jusqu’à ia 5 mètres
au-dessous du niveau de la Seine, n’ont servi qu’à nous faire con-
noître que la craie existé sous" ce soi d’àttêfissement et qu’elle y à
une épaisseur considérable.
Les autres points où se montre la craie sont trop peu importans
ou trop rapprochés des limites du bassin pour que nous en fassions
une mention particulière; la carte les fera suffisamment eonnoître.
La craie se montre encore à la surface du sol après Chaumontel
au N. N. E. de Luzarches, qui est situé à environ huit lieues au nord
de Paris; on la suit jusqu’au pied de la côte de la Morlaie. Mais à
la descente du bois de Royaumont, dans la vallée de la Morlaie,
elle disparoît sous, des blocs considérables de poudingues siliceux à
base de grès qui semblent avoir roulé du sommet des coteaux,
On ne la voit pas à Luzarches même, qui est dans une vallée dont
le fond appartient généralement au terrain d’eau dance» mais on l’y
a reconnue par des puits creusés pour le même but et sur les mêmes
indices que ceux de Ruel, c’est-à-dire» dans l’espérance d’arriver
à une couche de houille. Ou a pénétré ici bien plus profondément, et
après avoir traversé toute la masse, de craie blanche remplie de silex,
on est arrivé jusqu’à la craie tufau.
Le puits dit de la charbonnière est creusé tout près,du bourg dans
une prairie. On a d’abord traversé un lit de sable , puis une couche
d’argile plastique grise et rougeâtre dans laquelle on a trouvé de&py-
rites et du lignite. On a percé dans la craie nn puits qui» en 1818,
avoit environ 1 12 mètres de profondeur ; c’ est à cette profondeur
qu’on est sorti de la craie blanche pour entrer dans la craie tufau,
autant du moins que nous avons pu en juger par les morceaux répandus
sur les haldes à l’ouverture de ce puits.
Ce sont les petites parties de lignite qu’on a rencontrées et dapsl’ar-
gile plastique et peut-être aussi dans la masse de craie qui ont donné
aux entrepreneurs de ç.es^tifWaux, des;pspérancps bien peu fondées,
car il est bien reconnu en géologie que le lignite et la houille n’ont
entre eux aucune relation. Il n’est pas absolument impossible, de
trouver, de la houille au-dessous de la craie, cette roche pouvant
recouvrir un terrain houiller, mais il n’y a pas plus de probabilité
d’en trouver.à Luzarches que dans jtput autre, endroit dont le sol est
d’une, formation postérieure à celle de la houille,