7e. année, pag. 91. Mais n’ayant plus égard à cette spécification,
il a désigné la même coquille dans son Petrefcictenkunde, sous le
110m àe mytiliies problematious, en employant pour la faire con-
noître la même figure de Knorr.
Il paroît que cette coquille varie considérablement de grandeur
et de forme, ses plis sont quelquefois beaucoup plus fins, et je
n’oserois pas assurer que celle de la craie tufau fût absolument de
la même espèce que celle de la craie blanche.
Fig. 5. Ostrea vesicularis _, L am., An. sans v e r t ., vol. VI, pag. 219,
n°. aBjgi-Ann. du Mus., vol. XIV, pi. X X VII, fig. 3- —- Gryphea
dilatàta, S o w ., tab. C X L IX , fig. 2. . . (Pag. 25o , 8 2 1 3 2 5 . )
Nous n’avons été satisfait par aucune des figures qu’on a données
de cette coquille .si eons.tante dans la craie blanche, et c’est ce
qui nous a engagés à en publier une nouvelle prise d’un individu de
la craie de Meudon, et qui fait voir en A la valveinférieure en dedans,
enB la valve supérieure en dedans, en Clawalve supérieure en
dessus et le crochet de la valve-inférieure par lequel cette coquille
adhère, ce qui devroit lafoire placexparmi les gryphées,en D la valve
inférieure en dessus. Cette coquille, -comme toutes les espèces
du genre huître, varie beaucoup-de forme et de grandeur.
F ig .r6, A. ‘B. C. Terebratula F)efrancit, A. Br . . . . . . (Pag. a5-i.)
Cette espèce se distingue de 'toutes celles qui sont décrites et
âsseizi' exactement figurées pour être reconnues avec certitude, par
sa forme allongée, presque pentagonale , ét.surtout par ses stries
fines è.t égales. ' "
L ’individu figuré est de Meudon et de .la collection de M. De-
francé.j on la trouve aussi à Rouen.
-Fig. -7, A. B. Pecten eretosu-s, Defr. . . . . . . .■ . . (Pag. aSr.)
Il est p la t, les deux valvessont 'égales ainsi que les oreilles, il est
marqué de côtes très-nombreuses, très-fines, un peu ondulées, qui
portent vers leur extrémité marginale des espèces'de petites lames
relevées, Imbriquées, comme l’indique, mais avec peu de netteté,
la fig. 7 , B. L ’interstice entre les côtes n’offre .aueun travail particulier.
Ce peigne paroît très-voisin de eekii-qui se trouve dans la craie
tufau à Maestricht, -et qui est-figuré dans l’ouvrage de M. Faujas,
sur la montagne de-Saint-Pierre,pl. 25,fig . 8.
L’individu figuré vient de Meudon et de la; collection de M. De-
franeew $| -fjî - - --Tf ganofhrfi
D È S E N V IR O N S D E P A R IS . 5 9 9
F ig , 8 > A. B. Pecten arachnoïdes_, Defr. . . . . . . . . (Pag. 251.)
Il ressemble beaucoup au précédent, mais ses côtes sont lisses
1 ,!, (ption/remarque dansVliintérvalle quièsfeiïiJre elles, des stries qui
leur sont perpendiculaire^, fig. fi, R. Cette disposition est assez
a semblable à celle-des fils dans une toile d’araignée.
Figi ÿ. Pecten dubiüs . . . . . . . . . . (Pag. 320.)
‘ .Gétte espèce s’élôignéassez des peignés, elle a des stries parai-'
lèles au b o r d 5 ceWê circonstance,- rare dans les peignes, qu’on
voit cependant sur les P . orbicularis corneus, L e n s e tc ., mais
. associée aux côtes divergentes, jointe à sa forme un peu oblique,
à* ^incertitude sur là- .présence des oreilles, nous a fait douter
avec M.Defrance, que ce fût un véritable pecten. Le nom de O: dubia ayant été déjà donné parBrôcchi à un peigne, il faudra
donner à celui-ci le nom d'incerius.
Figi. io . A. B. . Ostrea serrata:, Defr. .' . .. . . . . . . . . (Pag. 251.)
Cette espèce quoique très-voisine des O.pennariapectinata,
et carinata, en diffère essentiellement par l ’absence du canal creux
d e là carène, remplacé par une sorte d’anastomose de plis, et par
: ses plis très-arrondis , comme le représente la fig. B.
Elle est dé la craie blanche.«
Fig. 11. Ostrea carinata , L am. , An. sans v e r t., vol. V I , pag. 216 ,
n°- 9.— Encycl., pl. 187 , fig. 3- 5. .. . , . . . . . . (Pag. 320.)
^ ^ ’incertitude qui règne. dans la détermination de cette espèce,
, nous a engagés, à la foire figurer de nouveau.
Celle que nous désignons ici sous le nom àecarinata ne pré.-
3 .s e n te ni les plis arrondis de l’O. seiTata, ni le canal de la carène
de XO. pectinata, la figure de l’Encyclopédie lui convient médiocrement
, et la particularité que cite M. de Lamarck, d’avoir les
valves comme pliées en deux e t très- aplaties sur les côtés, ne
lui convient pas du tout. Mais cette particularité e t le caractère tiré
du canal de la carène conviennent très-bien à la figure des Ann.
duMus.., e tc ., représentant une huître que Ml de Lamarck regarde
comme une autre espèce et qu’il nommepectinata;nous connoissons
- ‘cette espèce qui, en effet, a les valves très-aplaties sur les côtés, un
canal très-profond sur la carène, des plis nombreux, à arêtes aiguës
se terminant en dentsde seie^sur le bord de ce Canal et qui est assez
bien représentée , Ann. du Mus., tom. X IV , pL X X III, fig'. L
La détermination précise dé- cés espèces nous paroît assez im-
portante pour la g éologie, (^r PO. pennÆ7m y LA*ivi. , paroît appartenir
à la marne argileuse inférieure de la formation de la craie.