ot des baiaues qui, par leur manière d'y être attachées, prouvent que ces coquilles
y ont vécu et qu’elles s’y sont développées.
Ne peut-on pas reconnoître dans ce terrain sableux et.ferrugineux nbtre sable
des hauteurs, également rouge et renfermant le minerai de fer limoneux ; dans ses
lits calcaires, les lits également ealcaréo-marneux q u i, placés immédiatement sons
le sable à. Montmartre , à .Sanois et dans tant d’autres lieux , nous montrent fies
bancs d'huîtres aussi étendus que remarquables par leur épaisseur) dèfttPgrb'Sfeenr et
lenombredes huîtres qu’ils présentent ? On n’y voit pas de peignes1)' dtfitibihlbls
y sont beaucoup plus rares ; mais ce banc est aux environs dePariSVèbmméditris'l’ês
Apennins, le siège des balanes , des serpules , ete.
Enfinles cailloux roidés quile recouvrent représentcnt oes terrains de transport
de plusieurs plateaux des environs de Paris, qui sont tan tôt au-desstis-dfes terrâftîs
gypseux, tantôt moins élevés et seulement au-dessus des terrains decealcafrê-gMtS'-
s ie r , et qui enveloppent souvent aussi, comme dans les ApenningpdeS'ôïéfelttefth
de grands mammifères;
L a ressemblauceime paraît donc aussi complète-qu'on puisse iPëspéîer1 entre dfeS
terrains, iplacés à de si grandes distances;) 'séparés par’ la plus gràndetèhaînè ^dfe
montagnes.primitives d e .l’Europè, «tsqui ont dû être soumis,- en raison'dfé’l&ur
neturormême-et-derieiw mode dé formation, à dési influencés'locales très-variées.
Nous me, pfnjraSvrénSf'pas pins, loino ces; analogies et je:.ne:.<3teHu 'adctefifeüy
parqe qu'ils sont très-exactement indiqués dans l’ouvrage dfe 'MnB'robéM. Te répéterai
cependant que cette disposition,1 du terrain rbngeâtre et-atlieeuxaunle^ftltiti
bleuâtre et-argileux, se présente la même partout, a A sti, au val d’Ahdtüïe'/’ sttr
le revers méridional des Apennins, aux environs de Sienne, à Rome, au inouï:
M.artû^ qù.MclrpCchi me le fit remarquer de -la manièire la plus1 frappantè^esèli* la
cêtede Gêne à Saint-Remo où se présentent les mêmes'huîtres, lés mêmes'èaillbux
arrondis .4ans tejassisesrSnpérieures:j'pQrtantdespreuves!ë'wl.entesHe!léHpJ^[blüdans,
la. ffier par ; les haï très .qui. sont adhérentes ii( tbeatwotipi d'ëfiti®tBiai! Jg> chefs
aussi pouvoir, rapporter à'ce même terrain et àcéae'mêm!® ^âraîrisablhüSe'ebâiljjé-
Genre.,les terrains marins- coquilliers«desenvirons deoBotilfaero 'en CorsêVldMiS
leaqn^Sjon tjxmve des huîtres,et-des dypéastresÿ \e clppeasler margi/iatus sem-
blable à celui de Sienne, et une espèce rqui me .paraît!inélüÉS bt qutf j,M°hôininëè
ailleurs çljrpeaster Gucrmardi.
Enfin on VeffaVhTâfScïè dë#'lieux où S f t f r o i i q u e
dans les hiflSnèè dès éhvMiîs d e Sienne, d e to lle 1', de Vojterra. ce urémie terrain
marin est recouvert, comme ?uA environs de H r djun ^ ip pt s_9,V.vent très-
puissant et très-étendu, dè terrain lacustre rempli de coquilles d’eau douce.
§ VI. Dans ■ les parties septentrionales et'orientales'de VEurope.
jSiiiiqmùentrqn&daiis les paysrallemands par la partieAeptentrionale dé la France)
nous tranvons au-delà des Ardennes., dans les environs de Bruxelles1, d e Gand
et d'Anvers1, des. .terrains meubles remplis'de corps marins fossiles , et principaîe-
ment d’unc multitude decoquillos q u i, au premier coup d’oe il,: présentent les plus
grandes ressemblances de genres .et d'espèqesavee celles du calcaire grossier. €e
pr^jeaNconp,d’oeil réuni av eo l’observation de là.nature du s o l, ate e ltaibonnois-
sajn/fÇ) qu'011 a de l’absence des ammonites.) éfc. dans ce.même terrain, suffit presque
pourfaira rapporter une grandepartie du sol qui-entoure ces villes'aüx terrains
•bj.aédimenHsupéi’ifiur,. raj -■
Mais quand on veut déterminer à laquelle des deux formations: marines de ces
terrains, ondgitrappor ter c e u x -c i, il faut un examen: plus ,-attentif eh plus commet
4t?s .espèces dé: coquilles, de là nature des minérau-x et de la disposition du sol:
.N’ayant.pas eu,occasion de. voir cepaysjjeine le connois que parie' récit'des'na-
turalistgSfqni l ’ont visité -, et par lés corps marins fossiles.queij'àicÿeços'des'ghvîfbftâ
dp Gagd .par M.. Paravey., e t des environs d’Anvers par .M.odo'f/a fO'nkaiteé'no'
..Lescorps organisés fossiles;que j ’ai pn étudier viennent-desafossés môrne d e là
yipjy de.Gaiid, au confluent de la L y s e t de l’EscâiitinOh les rettouve èncoi-e près
du moulin d'AusJerra.H entra .Gand etGrammont, et à Afflighetr dans un état plus
sqlidp,.,
. Ilsaspntdispersé®'d.aus un sable extrêmement friable, mêlé'.x3s'ÿ'aMsii#efdâtf1è i
e tf.4êifim,isa>..au;.miliou duquel on trouve des nodules .ouffcôncfétioïfà’1 dé'-SSMê
ferrugineux., iLeaiÇoqaillra q u ’i l renferme, sont e»trêffiéîiteùf:àïbl&b?Mêe§i%£rfié
pins eq donneriici:,l'énumération complète’,ncac) quoique1 géüéfaieWaiGsëMÔ
blabJgavheg#ltes.;'dü.iéaieajre)rgr,QSsiei!. des1 environs de Paris-, ï l jp'én a.’ï h ’ .grand
nomhrga on qui en différant, ou querje m’ai pas pu détel'minèroMâîSjè èïbisWffi-
santdftijésignmries genres et les espècetfraivantésippoar arrïyèï a'glBîePéêterfhhi
claBSrlafosnyatjqnanaiùne à laqueMeif paroîtpottvoir êtra ■ h m H a
Osselet de, la partie inférieure de l’os
des séchés,' ffes-conjmun à Grignop, k Chaiîmdntetc. (i). , 4 Naüiïlz/s, <fés-grmd"à eff juger par l’ej
9 n*,çfes f r a gm e n s , e t e u toi^t sam -
b le L c e ju i d,e C h a um o n t . ; , :
Nummulites.,
LënticuTites vaniplaria. L am.
(t) M. Cuvier a lu à l’Académie Royale des Sciences , il y a trois ou quatre ans , une
notice sur ce corps fossile, et a fait voir que c’étoit l’extrémité inférieure souvent mutilée de
ce que l’on appelle communément l’os de la s è c h e , mais que ces fossiles avoiënt appartenu
à Res espèces de sèches différentes de celles que nous connoissons.