D’après ce que nous venons de dire sur la niasse, dç, .sable,. et de
grès sans coquille, on voit que ce terrain peut être Sùbdivûsg^en ifgux
parties: la partie inférieure, souvent trqs-épais^;,. 8^1-><;PmP<?£?f
d’un grès ou d’un sable qui non-seulement ne contiennent point de
fossiles en place, mais qui sont souvent trègTpur^gt fQurpfKent d,es
sables estimés dans les arts, et qu’on va recueillir à Etampes > à Fon-
tainebleau, à la butte d’Aumont, et dans ce ças3ils donnent naissance
aux grès solides. Ceux-ci sont quelquefois ou aigres par. un
mélange d’argile, ou colorés par des oxides de fer et mêlés: de beaucoup
de paillettes de mica. Vers la partie supérieure on trouve, qgs
rognons de minerai de fer souvent irréguliers et presque géodigpes
disposés en lits horizontaux, et même des, fits épais de. prej .dp 4epx
décimètres d’un minerai de fer rougeâtre ou brunâtre et tres-sablon-
neux. On peut observer aisément ces diverses circonstances idans la
plupart des masses de sable qui terminent les buttes ou plateaux
élevés,' et notamment dans les bois de Ghwille, sur,la colliqp, de
Sanois, sur celles de Montmorency , de.]yigudon,,du PlessiscPiqjfpt,
de Fontenay-aux-Roses.yietQiiQuelquefojs enfin la partie supérieure
-de ces bancs de grès est imprégnée de,.chaux carbonatee, qui, les a
pénétrés par infiltration lorsqu’ils-sont recouverts du terrain (Calcaire
d’eau douce ; tel estde cas des grës: de. plusieurs parties, de la fopêt
de Fontainebleau, a
Nous venons d’insister plusieurs, fois sur cette circonstance,, que, la
masse inférieure de la.formation de grès supérieur ne montrait ap-
cune coquille ni autre débris organique en place. En effet , malgré
les recherches très-nombreuses qui ont été faites depuis dix ans, tant
par nous que .par plusieurs naturalistes, et notamment par M. Héri-
c;ird-Eerraud, ou lia pu découvrir dans cette.masse aucun baue pu
lit de coquilles disposéps-.régulièrement, et qui démontrent, par; lei^r
état d’intégrité, qu’elles ont vécu dans les lieux où on
Mais dans plusieurs cantons des environs de yillersrÇotter.ets, et
notamment près de Thury et de Betz„ M. Héricard-Eerrand a reconnu
plus,de. douze endroits où les dépôts .de sable ferrugineux
renferment ,un graud uombre de coquilles dont les espèces paroissept
ê t r è lés'inëmès‘que'celles du calcaire grossier. Mais toutesr ees co-
quilléè sënt ou brisées ou usées comme si elles avoient été roulées,
Il n’y a que les petites espèces, renferméeset.comme-encaissées dans
lès'éhvités'dès grandes, qui aient échappé à:cette altération, Elles sont
donc hors de ^Zaee '/let ce fait m’infirme point encore la généralité
de nos observations sur l’absence de tout banc de coquilles en place
dans le terrain de sable et d e ’grès,
" " Cependant on-trouve.mêlés avec ces coquilles, on trouve dans les
èavités de la plupart d’entre elles des millions de petits corps orga-
iiisés probablement de la famille des Céphalopodes, et que M. de
Lama’rcK a nommé dès discorbites. M. Héricart-Ferrand fait remarquer
qué^cês petits corpsJ qui ont dè l’analogie avec les camerines
semblent’ iAt’tenir la place dans cette partie inférieure et sableuse de
la formation marine supérieure.
'Cette JiiàsSè inférieure du troisième dépôt de grès est dans beaù-
ebùp de lieux terminée pat une roche de gtès ou de Calcaire où oal-
câféo-silicetlse qui est remplie de coquilles marines et qui constitue
an-deSsus de la ’Craie Un second terrain marin ttès-distinct..
*Ce tè'rrain varié de Couleur, de solidité, et même de nature tantôt
fc’est un grès pur, mais friable et rougeâtre (Montmartre) ; tantôt
,(i’?ést Un gtès toüge et argileux (Romainville, Sanois) ; tantôt.c’esp in
grès gris (Levignan) ; enfin il est quelquefois remplacé par mmeotaehe
‘minée dë cal’èaire sableux ÿ rempli dé coquilles, qui recouvre de
grandes masses dé grès gris dùr et sans aucune coquille fNanteuil-
iMHâùdoum ).
Ce grès renferme des' coquilles marines cpespècés'assez variées et
qui au premier aspect parbiSSbnt semblables à ‘éfelleS’dés bâti bs
inférieurs du câléâire; quel quefoR ’le, teSt de la coquille a entièrement
dispartf^et iî n?enl rêsté plùS’ qüe le ïUt>ule (Montmartre, Romainville).
• fî )
Ce qui nous fait dire-que cette dernière formation marine est non-
seulement supërieùrêùicelle du gÿjriè, màisnncore anx-bânèxëtendùs
dt souvent trèé-puiesans de grès e td ë ’sablèsatts-coquilles,' ofeStpre-
mièrement sa position-bien évidente au-dessus des Iriâsses 'de -grès
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