potamides ou des cerithium lapidum. Elles sont trop engagées dans
la pierre, et trop peu caractérisées, pour qu’on puisse en déterminer
l’espèce et même le genre avec certitude. ( PI. I , C , fig. 4-)
En revenant vers Paris, on peut observer à l’ouest dé Versailles ,
entre Neauphle et Beyne, un gisement assez remarquable du calcaire
d’eau douce moyen. La base de la colline qui porte le bois
de Sainte-Apolline, Neauphle-le-Château et Villiers, test, gypseuse.
Les huîtres qu’on trouvé abondamment à l’entrée du parc de Pùnt-
chartrain, au moulin de Pontel, etc., caractérisent cette formation.
En suivant la vallée qui va de Neauphle-Ie-Vieux à Beyne, on
monte , précisément à l’est du hameau de Çrissay, sur un petit coteau
qui est composé de calcaire d’eau douce très-dur. Ce calcaire
renferme une quantité innombrable de coquilles d’eau douce dont
les principales sont le limneus longiscatus, le cÿclostoma nuimîa,
et une paludine que nous avons trouvée fossile pour la première
fois dans ce lieu, qui a quelque ressemblance avec lepaludîna vi-
vipara, mais qui ressemble encore plus au paludina unicolor rapporté
de l’Orient par M. Olivier.
Si on monte sur les sommets des coteaux élevés qui bordent ce
vallon à l’est et en face de Beyne , on‘ retrouvé lis silex et meulières
de la formation d’eau douce supérieure.
Nos voyages, que nous avons tracés sur la carte, font voir tpus!
lesrpoints où nous avons observé le calcaire siliceux de nos propres
yeux;.Nous y avons compris, il est vrai, ceux qui ont été visités.
parM. Frédéric Cuvier, qui a bien voulu faire sur ce terrain un
grand nombre d’excursions, pour nous aider dans nos observations.'
Les terrains intermédiaires ont été colorés par induction et d’apres
les rapports des artisans qui emploient ce calcaire dans la construction
des bâtimens ou h faire de la cjiaux.
A r t i c l e s V et V I .
Suite de la 4e- Formation. — Gy p s e a ossémens et marnes
d ’eau •o&o'eb. h:
' E t 5«. Formation.— M arnes gypseùses marines. .
M a l g r é la différence d’origine de ces deux terrains, nous ne pouvons
en séparer la description géographique] car ils së présentent
presque toujours ensemble dans le bassin de Paris] et cé‘qu’il y a
de très-remarquable, c’est que le second accompagné bien plus
souvent le gypse quoiqu’il ait été déposé dans un milieu, ou air
moins' dans des circonstances très-différentes, qu’il n’àcçôîripagne
les grès,et calcaires qui le recouvrent, et qui sont comme lui d origine
marine.
Le terrain gypseux ne forme pas comme le càîcaire de, vastès
plateaux h peine divisés par les vallons où coulent les rivreréS ; ilsè
présente beaucoup plus souvent en collines comme isolées, tantôt
sensiblement coniques, tantôt allongées et même assez étendues ,
mais toujours très-bien limitées.
ïl seroit donc facile de décrire chaque colline , chaque montagne
et chaque butte gypseuse séparément ; mais cette longùe et fastidieuse
énumération seroit peu utile. L ’inspection de lâ‘carte donnera
à cet égard toutes les ponnoissances nécessaires ; elle fera voir également
les limites et la direction de la bandé gypseuse; et, quoique
nous' ayons déjà indiqué* cette disposition dans le premier chapitre,
nous y reviendrons lorsque nous aurons fait connoître les montagnes
gypseuses qui présentent les particularités les plus intéressantes
(1); .*
; - (1) L e s M ém o ir e s de G u e t t a r d su r l a m in é r a lo g ie d é s e n v i r o n s d e P a r i s , o n t s e r v i à n o u s
in d iq u e r le s l ie u x o ù n o u s d e v io n s a l le r c h e r c h e r . l e g y p s e ; m a is n o u s a v o n s v é r if ié p a r
n o u s —m êm e , o u p a r d e n o u v e a u x r e n s e ig n em e n s p r is su r le s l i e u x , to u s J es p o in ts q u il