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coljirjes de grès qui forment et séparent ces vallons^ sont couvertes
vers.Ieurs sommets et sur leurs pentés d’énormes Moes de .grès dont
les angles sont arrondis, et qui sont dans quelques endroits amon-
cplé&Jes uns sur les autres. Il nous semble facile de se rendre compte
de cette disposition. La force qui a sillonné ce plateau composé de
cqpflbes alternatives de sable et de grès, entraînant le sable j a dé-
chaussé,les bancs de grès qui, manquant alors d’appui, se sont brisés
gros ûagmens qui ont roule les uns sur les autres, sans cependant
s éloigner beaucoup de leur première place. On a une preuve de ce
faÿ-IW heu dit le Long-Rocher au sud-est de Fontainebleau: on
voit, sur la pente de cette colline des blocs de grès dont les angles
correspondent à ceux des bords du banc resté à quelque distance
au-dessus d eux. L arrondissement de la plupart de ces blocs doit
attribué: à la destruction de leurs angles'et de leurs arêtes parles
météores atmosphériques, plutôt qu’au frottement d’un roulis!
q‘ail| n om certainement pas éprouvé (i).
.Çsirgrèsjie,sont pas calcaires comme on l’a prétendu; tirés-peu
dpntre,,eux font effervescence avec l’aoide nitrique; lesieristaux'de
grps calcaire qu on a trouvés dans quelques, endroits, et très-abondamment
aux carrières de Belle-Croix dans le.milieu de là forêt., sont
trè^^rpr,es partout ailleurs, et leur formation est due à des circonwo
stances particulières et postérieures au dépôt du grès qui s’est formé
pur, pt sans mélange primitif de calcaire.
^exploitation qu’on fait de,ce grès dans une multitude d’endroits;
d^.Ja, fofêt.fit des environs, les blocs innombrables: qui couvrent cei
so^ h .g u Oi1t #é examinés sur toutes leurs faces par les naturalistes. .
qm parcourent fréquemment cette belle forêt, auraient fait découvrir;
quelques coquilles, pour peu que ces grès en renfermassent. Ainsi
1 absence de tout corps organisé dans les grès de cette formation, est
aussi bien établie que puisse l’être une vérité négative qui résulte
seulement de l’observation.
,W S u r l a ro u te d u c h em in d e M i l ly , d an s l e l ie u d i t la Gorge-akx-Ardhcrs, le s b lo c s d e
g r è s p r é s en te n t 1 em p r e in te d ’ u n e désagrégation p a r p la q u e s h e x a g o n a le s . (D e sm a r e t s fi ls .
D E S i n 'V ' f R O N S ® E ‘BÆRSSJ ' 5 d g
Il paraît qu'on retrouvetcette même formation marine siipérièiire
près d’Élairapesr M. de Tristan l’yiindiqué dans un Mémoire qu’ïld
adressé àula Société philomatique.' Elle recouvre ici les1 grès ■ qüi'Sont
situés sur ietealoairè siliceux;;! et elle- est ‘entièrement ou presque entièrement
oaleaire. |
Cette formation ne consistant quelquefois qu’en une couche très-
mince de coquilles marines située entre desbancs pùissans degresSans
coquilles et le terrain d’eau douce supérieur, il est probable qu’elle
a souvent échappé à nos recherchés et a celles des naturalistes qui
ont étudié la structure du sbl des' environs de Paris. Il est à présumer
qu’on la retrouvera dans beaucoup d’autres lieux quand on la
rechercherai exprès et avec attention. Il est possible qu’ôtt ' en trouve
quelques'traces Sur les grès même des environs de Fontainebleau,
entre sés. grès et le puissant terrain d’eau douce qui les fëéôuvre
dais quelques points;
Nous ne croyons pas que cette dernière couche de côquillés marines
indique une troisième ni une quatrième mer; nous n’auribns
aucune raison -üeetirer de nos.dbservatiohs' tinê cWnsé'quëüêé’Msêi
hypothétique. Les faits que nous avons exposés'nbtisi; forcent d’admettre,
i ° . q u ’ i l y a eu deux grandes; formations marines séparées
pacune formation d’eau douce ; 2°. que dans châcüne dé'fiës gfaridé'S
formations marines il y a eu des époques de dépôts bien distinctes'
et caractérisées, premièrement par des eèuchéS rehférmaift dëâ>'cqtjfé'
marins' trèS-diffétfeiis le s uns des autres dans lês^éoucliéS 'Supérieures
et dans les inférieures ; secondement par des1 Couches très-puissantes
soit argileuses s soit marneuses ,■ soit sablonneuses, qui ne renferment
aucun-fossile'; ni marin, ni fluviatileq ni- terrestre.