nous forcent donc d’admettre qu’à l’époque où les eaux qui ont
amené cette nappé dé Sablé sè sont retiréêS, le Sol des éhvirons de
Paris, maintenantrsî agréablement varié par ses coteaux, ses1 plaines
et1 fees vallons, présentait une plaine sablonneuse imnlëfiSè^ parfaitement
unie ou du moins foiblement creusée dans lès parties bù sbrit
actuellement nos vallées les plus grandes et les plùè profondes. ' '
Telle doit avoir été la surface du troisième sol dés envirotiis de
Paris, de celui qui a précédé immédiatement le sol actuel.
Ce sol uni a été modifié ensuite par dés causes dont nbüs ne1 p'du-
vdils nous faire aucune idée satisfaisante; il a été coupé dâns presque
tous les sens par de nombreuses et belles vallées.'1 11
On a proposé, pour expliquer la formation des vallées dés pays
primitifs et secondaires, deux principale^ hypothèses qui ne peuvent
s’appliquer ni l’une ni l’autre à la formation de nbs vallées; '*
Là première, qui est en-grande partie' due à M. de Luc, expliqué
d’une manière fort spécieuse la formation de la plupart des vallées
dés pays primitifs. Elle consiste à admettre des affaissémens longitudinaux
de tèrrain. Dans cette supposition lès fa'cês'des céteaux doivent
présenter des couches inclinées , et le fond des vàllbns'ètrè dé
même nature au-dessous de l'atterrissement que le sommet au moins
d’un des coteaux voisins. Mais nous devons faire remarquer dè nouveau,
i°. que les couches conservent sur le bord dés cdtèaux leur
horizontalité et leur régularité, et 2°. qu’aucune dé nos1'Vallées ne
présenté sur son fond Un sol semblable à celui des collines' ‘qùi lès
bordent. Ainsi la plaine de Grenelle','celle du Point-du-Jour ,'le fond
de la Seine à Sèvres, qui devraient être composés au moins dé calcaire
grossier, si on suppose que les terrains de sablés et dé* Jgy6s'éJs
supérieurs ont été enlevés ou dissous par les eaux, offre la cram'cpti
fait la base de ces terrains , et elle est simplement récbiivért'e' de
quelques mètres d’atterrissement.
Là Seconde hypothèse estla plus géhéràlement admise, pàrèdqü’éllé
parèît'tfè'é-naturelle et trés-coUVen’abl'é à la théorie deV'v'âllë'és 'deS
terrains secondaires. On supposé1 (fée dés‘CourahS pùissans, mont1 nos
rivières et nos’ riiitesèàuir-’süUt 1er mibles rèstès’, bttt éraùse lés1 dîVeis
terrains qpiepnstjtuent notre sol, en entraînant dans la mer les parties
qui yerppli^oient ces. immen^ et ^o^brqijie^ [vallées. Certains fait?
parq^çent^saez. bien>5!Ja.çpprdervayeÇ,,Ç.Ç!tte,.jSuppgsîti0n : telles sont
lestfaceAabruptes,des. poteau* qui bordent les .grandes vallées,. et,qui
sont toujours.placées,,Yis-à-:vis .djÇ,,vastes;atterrissemens; les,sillon^
ou érosiqnalpngitudinales que, présentent à une hauteur a^sez grande,
et, à neu.ptés au même nivea.u,,les faces, abruptes de,certaines,vallées.
Sans* rap,pe}eç les, objections générales qu’on a faites . contre
cette, l;j:p9thèse.,,jet en nous, bornant aux seules, objections, qui Résultent
de l’cbservetion de nos terrains, nous demanderons quel
énorme volume.d’éau ne faut-il pas, admettre pour qu’il ait pu entraîner
les matjèresiouyent tpuaces et même dures qui constituoierit
les. pprtipns de çquches qui manquenti,et comment est-il possible
qu’une pareille masse, ait agi longitudinalement dans un espace,étroit.,
sans enleyerj.es terrains meubles et friables qui bordent ces'yallées,
et en làisgant,|.ces, terrains des pentes trèsrrapides et même des faces,
abrupte^? Puis,'passant par-dessus cette, objection, nous .demanderons,
.avec AL, Luc ce que.sont devenues toutes cps.mptières,
ces masses,dq palç.aire presque compacte, de.' gnfôjpdp meulières qui
entrept dans la .composition de nos couche^,et,cette éporrne, quantité
desablesiliceuxetfriable, de,marues,etd’aEgiles.qui lientc.es matières;
car il n’est npint rqsté dans nos y allées la dix-millième partie de ces.
déblais immenses. Les atterrissemens qui en recouvrent lé fond ne
sont ni trçs-abondans ni de même nature que les plateaux qui les
bordent. Npps l’avons fait voir en décrivant, à l’article IX des terrains
de transport, les bloçs,dispersés dans ,1a plaine de Boulogne.
Ces attprriss,emenssont presque toujours ,.à l'exception de ,c,eux des
grandes,ri,vièee,s, des, yâ.ses finps et, argileuses,, et des tourbes. D ’ailleurs
lap.çntedecçsxadéesestisjpeu rapide, que la Seine, qui remplit
la plus grande d’entre elles du volume déau,le plusrpuissant,.n’a pas
la force, de,dérapser, dans se,s,plus grands* débordemens,, une ,pierre
déjà grosseur de,,1a, tête., Enfin,;.ptpettp objection est la plus forte,
09 prouve de.tetnps temnicdpfoéjapgisaempns,q,uiipe .parinascut
reçfgrpi£nnirdus ni de plustgrp^dvWais* .qqe le ,r^e,de la vallée, et