M. N e sti ( Lett. al S. Savi, pl. II ) a publié un os innominé assez
complet du côté gauche, trouvé dans le val d’Arno, et probablement
de l’espèce non cloisonnée. Nous le copions, pl. X I , fig. 18. 11 nous
paroît différer sensiblement de celui du rhinocérosunicorne, que nous
avons donné pl. V , fig. 6 , par une' plus grande longueur proportionnelle
du col ou delà partie rétrécie de l’ischion, ce qui, comme
l’a remarqué M. N e s ti, donne une forme moins arrondie, plus elliptique,
à la circonférence du grand détroit.
Ce savant naturaliste ajoute que le plus grand diamètre du trou
ovalaire est le longitudinal, qui est au transverse comme 20 à i 3.
Il est certain que dans l’unicorne vivant le transverse est de quelques
ligues plus grand que l’autre.
Les dimensions de ce bassin sont les suivantes-d’après M. Nesti.
Diamètre antéro-postérieur du détroit supérieur...................................... 0,537
Diamètre transverse.........— • ............. . . • • •• * • • • • • • • • • * • - * * * * • *■ 9,200
Diamètre longitudinal de la fosse cotyloïde............................ ......... ................. 0,089
Diamètre transverse......................................................... . 0,084
Longueur du col de l’os des îles................................................... ••••,• • • • • • • •, °>°9^
Grosseur.................................................................. .......... • • • ........... • o,o63
Longueur du trou ovalaire................................................................................. 0,090
Largeur................. ......................................... ................•................... ............ <F,o58
La fosse cotyloïde est sensiblement plus ronde dans ce bassin que
dans celui de l’espèce cloisonnée.
20. L ejem u r.
Hollmann (p. 234, pl- fig- 2 et 3 ) n’a que des têtes supérieures
de l’espèce cloisonnée de i 3 à ï'5" de circonférence. Celles de
notre squelette ont 12" 6"' ; ainsi encore en ce point il est moins gros
que le fossile.
Pour toute l’extrémité postérieure de l ’espèce d’Italie où non cloisonnée
, on a tous les secours imaginables au Muséum du grand-duc
à Florence. Nous y avons copié d’après nature les figures de l’extrémité
entière que nous donnons, pl. X I , fig. 10 et 11, et celle du
pied de derrière séparé (ib.,'fig. 22), auxquelles nous en ajoutons
quelques unes prises de M. N èsti.
Ainsi nous représentons le fémur séparé ( ib ., fig. 19, 20 et 21). Il
suffit de le rapprocher de celui de funicorne vivant ( pl. HT, fig, r ,
2, 3 et 4 ) pour voir qu’il est beaucoup plus grêle, que,son troisième
trochanter se jette davantage en dehors, que son grand trochanter ne
paraît nullement être descendu vers le troisième, en un mot que c’est
absolument l’os d’une autre espèce.
Ses dimensions sont comme il suit d’après M. N esti.
Longueur totale.......................... ..................................................................... o,44o»
Diamètre antéro-postérieur du condylè i n t e r n e ................ o, 15r
Diamètre antéro-postérieur de l’externe.......................................................... o,-iao
Plus petite circonférence au-dessous du troisième trochanter............................. 0,189
3°. Rotule, d
Nous en avons une assez bien conservée des environs d’Abbeville,
donnée par M. Bâillon.
Son angle inférieur est moins prolongé que dans notre unicorne,
ce qui la fait approcher un peu plus de la forme carrée. Du reste elle
est assez semblable.
Hauteur....................................................................................................... .. o,o85
' Largeur.................................................................. a . . s . . . . . - .•.'.. .*7 . '. . 77. ' 0,095
Une autre d’Avaray, communiquée par M. Chouteau, est moins
entière et un peu plus petite; sa hauteur est de 0,08. On ne peut
donner sa largeur.
4°. Le tibia.
Hollmann (p. 236, pl. III, fig. 4, 5 et 6) en donne un de l’espèce
cloisonnée dont la tête supérieure est un peu mutilée, et qui a
encore i 3" 6"' de longueur totale. Celui de notre unicorne a
du reste, la figure de cet os et ce que Hollmann en dit dans sa
description, conviennent bien avec son analogue dans le squelette;
seulement, à en juger par sa figure 6 que nous copions pl. IV, fig. 9 ,
l’articulation inférieure auroit eu son diamètre transverse plus grand
à proportion que l’autre. L ’os entier est copié ib., fig. 10.
Nous avons eu une partie inférieure de tibia des environ d’Abbeville,
envoyée par M. Bâillon (pl. X I , fig. i 3 et 14). Bien qu’un peu
altérée dans ses formes, on voit très-bien que son diamètre trans