
n o IL d i s s e r t a t i o n S U R LA
„ Le 18 St. Athanafe, & St. Cyrille, Patriarches d'Alexandiic.
„ Le ZI Timothée, &: Amftafe.
- „ Le 1 ; St. Gregoire de Nazianfe.
„ Le %-] Les Reliques de St. Jean Chryfoftome ^ que l'on porte en pro-
„ cefllon. . , . : :
„ Le 30 Les trois Saints Théologiens Oecuméniques , ou Douleurs de
„ l'Egiilè : S. Bafilc le grand S. Gregoire le divin , & S. Jean Chrylôftome.
F E V R I E R .
„ Le i Picfcntation de Jefus Chrift dans le Temple.
Le I(î .Théodore, oTitpmf^.
, , Le z; Invention du Chef de St. Jean Baptifte.
Le 9 Les 40 Martyrs, morts de froid dans la Vallée de Sébafte.
Le z j L'Annonciation de la bienheureulè Vierge.
Le z6 L'Archange Gabriel.
Le 15 {a) St. George.
„ Le 1 5 St. Marc l'Evangelifte.
M A - r .
„ " Le 8 St. Jean l'Evangelifte.
, , Le zo' Conftantin & St. Helene.
J U I N .
„ Le i j St. Jude Alphée.
„ Le Z4 La nativité de St. Jean Baptifte.
„ Le zs St. Pierre Se St. Paul, Apôtres.
trouvent en t
J V I L -
C.Î} St. George de Cappadoce eft encore iin des plus grans Saints des Grecs." De deux Hglires qui fe
.... .... lia., it . ; l i eu, il y. .e..n. .a —u nae , Jdii.t - on, .q..u.ii eft dédite à cS.t . tG^.e^o rge. cS^a ns faire :icIi <l 'extraie
des miracles de fa Legende , je dirai que les Grecs raccontent de lui une infinité de miracles vr^is &
faux. En voici un que Riciiut i-apporte. „ Dans un village afies voifin de Magnefie , on voit une
„ Chapelle où l'on porte tous les ans en procedion une Image miraculeufe de St. George. . . . On
, , publie que quand cette Image eft portée par des pécheurs, la vertu du Saint fe répand fur elle, en
„ forte que ces pécheurs fouffrent beaucoup de mauvais traitement de fa part : imis elle ne fait aucun
„ ma! aux gens de bien, ni même à ceux dont la vie n'eft pas fcandalcufe". Après cela lUcaut raconte
rliiftoire d'une de ces ProcefTions, dont il fut témoin occulaire.
ù L I G l O N D E S G R E C S . m
J U I L L E T .
j . Le zo Le Prophete Elie.
„ Le Z5 Ste. Anne.
„ Le z(j St. Parafcéve, Se St. Pantaleon, Martyrs Ibus Diocletien.
A o u î.
„ Le 6 Transfiguration de Jefus Chrift.
„ L e 15 Affomption de la B. H. Vierge.
La Tradition des Grecs donne pout origine de cette Fête l'hiftoire fuivante.
Je la mets ici à caufe de fa fingularité. . Trois jours après le fimmeil de la Mere
de Dieu {les Grecs appellent cette Fête Vormitio Deiparx) les Apôtres mirent,
lêlon la coutume qu'ils avoient établie depuis l'Afcenfion de Notre Seigneur,
un morceau de pain fur un couflin, qui marquoit le rang & la place de Jefus Chrift.
Après le repas, comme on vouloir fiire l'élévation du morceau de ' pain, la cliambre
fe rempht de lumiere : la (àinte Vierge apparut environnée de gloire au
millieu des Anges. En entrant elle falui les Apôtres & leur dit avec beaucoup
de douceur, Vieti fait a^ec 'vous ,je ne 'vous ahcmdonnerai jamais. Les Apôtres
également furpris & joyeux n'interrompirent pourtant pas l'élévation, mais
au lieu de prononcer ces paroles. Seigneur JeCas Chrift aj/îfo's mus, ils dirent,
trcs-fainîe Vierge Mere de Dieu aidés nous. Après cela la iàinte Vierge difparut.
Les Apôtres s'écrierent, U Reine ejî mmtée au Ciel ^ seji ajjîfe à U droite de fm
Fils. C'eft, difent les Grecs, en memoire de cet événement, que le jour de
la Fête, après le repas, on aporte au Prêtre un pain, trois cierges allumés, de
l'encens Se du feu, avec quoi fe fait la cérémonie lûivante. Le Prêtre enleve
la croûte du pain en triangle , met les trois cierges d.-ins la croûte qu'il a feparce,
après quoi il encenfe & bénit le pain. Enfuite il remet le pain au plus
jeune de la compagnie & fait pofer les trois cierges en trois diiïcrens endroits
de la maifon. Après cela il partage le pain à l'affemblée.
„ Le 1 9 Martyre de St. Jean Baptifte.
Telles font les Fêtes les plus remarquables. Des autres il y en a autant que
de jours dans l'an : mais elles ne font que pour les Prêtres, ou pour les dévots
confommes.
Les Fêtes & la Canonifation des Saints ont de fi étroites liaifôns, qu'il faut neceCTairement
les mettre enfemble. Chés nous la Canonifation appartient (a) au Pape.
Les regies que prefcrit le Siege Patriarchal de Conftantinople différent en plufieurs
chofes de celles de Rome. Le Menologue des Grecs eft fi bien rempli
qu'il faut partager un jour à deux ou trois Saints. Il en eft à peu près de
même chés nous. Les miracles devenant frequens , les Canonilâtions deviennent
moins rares, & malgré de fi beaux exemples, la Religion n'eft pas mieux
fètvic, ni la vertu plus prifée. Quand on tripleroit l'année pour fêter les
Saints établis, cela ne ferviroit gueres qu'aux dévots de profeffion. Quoiqu'il
en foit, les Grecs, nous dit-on, canonilent encore à prei'ent ceux que les mira
• Mitlit ad Jidcra mmtn. Maail. Lib. I V,
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