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A V E R T I S S E M E N T .
T/ii m peu charm la difpofition de ces ^ux derniers mu-
J mes, y c'eß dequoi je dots avertir le Leßeur pour ne pas
me tromer en contradiÙion avec la Préface generale Ainji
je renferme dans ce Tome cinquième les Grecs ^ les SeBesdominantes
des Proteßans. Dans le fixteme je donnerai les Anabaptifles,
les Raquer s, un effain de Seßes partuuheres
du thriflianifnT, les Mahometans ^c. j'avertis auß que
dans la Préface generale on a mis par inadvertence Chretiens
de St. Thomas au lieu de Chrétiens de St. Jean.
D I S S E R T A T I O N S
S U R LA
RELIGION ET LES CEREMONIES
D E S
P E U P L E S C H R E T I E N S,
Qui fuivent les Dogmes ^ le Rit connus aujourd'hui fous
le nom ^^ RELIGION DES GRECS.
|On deffein n'eft point de m'engagerici dans ces vaftes champs de
controverfes, où chaque parti trouve d'ordinaire dequoi nourrir
(es préjugés, Se fatisfaire fes idées & fis pallions. Le Leûeur
ne me demande qu'une Relation hiftorique des Dogmes des Es
s M - i w î ! » » ghfcs Grecçjura, &: la defcripdpn. des pratiques, des ceremonies
, & des u&ges qui accompagnent le culte qu'on y rend à Dieu. Si cette
maniéré décrire deplait aux favans, par une fmiplicité qui eft au deffous de leurs
lumières, elle conviendra peut être à ceux qui ne le font pas. Du moins on ne
pourra point fe plaindre, qùmi tend des fiches aux jimfles ; que far de faufes -vues,
ou far de f a u x raifmnemetis m fafi'me Us yeux de ceux qui ne font fas en état
de fenetrer dans les tenehres de lAntiquité-, qu'on fait illuflon aux feufles far des
exportions, ou feu ftnceres, ou in fuit ont es dime Religion étrangère-, qu'm explique
refute ks donnes dautrui, felm fes propres idées, é" conformément aux notions
dans lefquelles on a été éle-vé-, qu'enfin dans le détail d'une refiitation travaillée,
on a bien moins penfé à la gloire de Dieu qu'à fa propre gloire, & à lui faire
des Elus, qu'à montrer beaucoup d'efprit & d'adreffe dans les raifonnemens
dont on fe fert pour apuyer ou renverfer les matières controverfées.
On fût affés que tous ces défauts ne font que trop ordinaires aux livres
de controverfe. Ofemi-je dire que de la maniéré dont nous femmes faits,
ils y font comme inevitables î Toutes ces dilputes entraînent à l'obftination,
& l'obftination à la haine. De là ces éloignemens volontaires & prémédités des
partis; cette averfion mutuelle des peuples, qui fe regardent, ou peu s'en faut,
les uns les autres comme des Etres d'une efpece différente; ces difficultés & ces
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