CHAPITRE VINGT-SEPTIÈME.
SOMMAIRE.
Tranquillité à Tchéleukot. — Ato Rema attaque Aréa e t le dedjat
Demtou. — Oubié fait fouetter deux de se s généraux. — Nous partons
de Tchéleukot. — Attaque de bandits. — Nous retournons à
Tchéleukot. — Inutilité des efforts d’Ato Nagaro pour nous faire restituer
nos effets. — Je v a is au camp d’Aréa. — Je fais excommunier
nos voleurs. — Le hasard nous sert. — M. Vignaud me quitte pour se
rendre à Messoah.
Le soir de notre départ nous vînmes coucher à Addi-
rake, au bord de la plaine d’Antalo, et le lendemain
nous partîmes à quatre heures du matin pour éviter
les maraudeurs des deux armées, qui n’étaient séparées
que par la route que nous suivions. Grâce à ces précautions
et à la promptitude de notre marche, nous
arrivâmes sans accident à Tchéleukot, qui était dans un
état de tranquillité fort remarquable pour les conjonctures.
Oubié faisait toujours approvisionner son
armée par la province du Sloa, et jusqu’alors il était
parvenu à empêcher le pillage. Néanmoins, son appel
aux chefs tigréens n’avait pas encore eu grand suc