CHAPITRE TRENTE-HUITIÈME.
SOMMAIRE.
Cordiale réception. — Une ancienne connaissance. — Départ précipité.
— L’asile de Debra Ouerk. — Position de Ras Ali et de Beurou Go-
cho. — Nous nous décidons à passer entre les deux armées. — Danger
évité . — Arrivée à Mota. — Difficultés avec l’alaka. — Arrangement.
— Départ de Mota. — Sombres pressentiments. — Second passage
du Nil. — Mort de M. Petit.
Nous traversâmes le Nil à gué; notre escorte nous
servit très-efficacement à transborder nos effets, et
nous nous en séparâmes en lui donnant deux thalers,
quelques aiguilles et des couteaux. La pente opposée
du ravin, qu’il nous fallait ensuite gravir, se divise en
trois gradins, qui sont cultivés et mieux peuplés que
ceux de l’autre rive. Nous arrivâmes à quatre heures
du soir sur le sommet du plateau q u i, à cet endroit,
se nomme Chebel : depuis le lever du soleil, nous
n’avions fait qu’une halte d’une d emi-heure . Nous
fumes cordialement reçus dans la maison d’un ancien