forment deux lisières de verdure, assez étroites, au
delà desquelles le sol est d’une grande aridité.
Treizième journée. — 6 heures de marche.
Agamti. — On continue de suivre les bords de la rivière
Méllé.
Quatorzième journée. — 6 heures de marche.
Méllé. — On traverse la rivière Méllé, et l’on fait halte
sur la rive gauche.
Quinzième journée. — 7 heures de marche.
Arabatessa. — Le pays, en général sablonneux et aride,
est parsemé d’oasis assez bien peuplées.
Seizième journée. — 7 heures de marche.
Tchéfi. —j Même pays.
Dix-septième journée. — 6 heures de marche.
Aoussa. — On traverse l’Aouache. Les bords de la rivière
Aouache sont boisés. Ils sont fréquentés par
des tribus nomades, mais on n’y séjourne pas, parce
que l’air y est malsain. —■ Aoussa est la capitale
d’une petite province du pays adal. Les alentours
sont cultivés, mais aux productions du sol la population
d’Aoussa joint les profits du commerce. Aoussa
est en grandes relations d’échanges avec les hautes
terres d’Abyssinie et plusieurs ports de la mer Rouge,
qui sont Zeila, Tedjoura, Béloul et Eide.
ROUTE D’ENTCHARO A AOUSSA.
D’Entcharô on vient à Leide en 5 heures. (Pour le
reste de la route, voyez l’itinéraire d’Aliyô-Amba à
Aoussa. )
ROUTE D’AOUSSA A TEDJOURA.
Première journée. — 5 heures de marche.
On traverse l’Aouache et l’on campe à Bila.
Deuxième journée. — 7 heures de marche.
On vient à Kourkoura.
Troisième journée. — 6 heures de marche.
— — à Arho.
Quatrième journée. — 7 heures de marche.
— — à Dourgourgoura.
Cinquième journée. — 7 heures de marche.
— —- à Kaballé.
Sixième journée. — 8 heures de marche.
—■ — à Rahéta.
Septième journée. — 8 heures de marche.
— — à Arguita.
Huitième journée. — 8 heures de marche.
— àHeigounoul.
Neuvième journée. — 9 heures de marche.
— —- à Tedjoura.
Toute cette route est habitée par des peuplades féroces
contre lesquelles il faut se tenir continuellement
en garde.