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CHAPITRE TRENTE-CINQUIÈME.
SOMMAIRE.
Je vais retrouver M. Petit. — Accueil de l’Oizoro Tekoukoule. — Dissensions
domestiques. — Retour à Ankober. — Climat désagréable de
cette ville . — F êtes de Pâques. — M. Rochet sollicite du roi un traité
de commerce av e c la France. — Le roi me fait appeler à ce sujet. —
Départ d’Ankober.
Je repartis le 9 pour le district de Choadefeur, province
de Tégoulet, où était le docteur Petit. En deux
heures j’atteignis le bord d’un ravin qui, seul, me
séparait de mon compagnon. De cet endroit on aperçoit
tout le versant occidental de la chaîne du Choa
versant abrupt, où quantité de coupures reçoivent des
eaux qui descendent au Nil par mille contours. Quoique
la distance de l’un des bords du ravin à l’autre ne
fût que d’un mille, il ne me fallut pas moins de cinq
heures pour la franchir. Je trouvai le docteur en parfaite
santé et comblé des prévenances de toute la maison
de 1 oizoro Tekoukoule, scéur du ro i, à laquelle