de Débry , sur la rive gauche de la petite rivière
Guembela, qui forme en cet endroit une chute
d’eau et un étang. Je quittai là Aréa pour aller faire
une visite à mes compagnons, que je retrouvai à
Tchéleukot.
CHAPITRE VINGT ET UNIÈME.
SOMMAIRE.
Je retourne auprès de Balgada Aréa, à Egréomber.— Nouveau message
d’Oubié. — Risque à Aouza. — Prise de la forteresse de Mekamat
Aroa. —Arrivée à Atebidera. —Différend entre Aréa e t le clergé. —
Aréa est contraint de céder. — Je pars pour une excursion dans la
plaine de Sel.
M. Vignaud était parfaitement remis de sa chute et
avait repris ses travaux. M. Petit était, au moment de
mon arrivée, entouré de malades auxquels il donnait
des consultations. Mes deux collègues s’étaient liés
d’une étroite amitié avec le dedjaz Demtou, le père
d’Aréa, qui les avait grandement choyés, et leur avait
aplani toute difficulté pour leurs explorations. Ils me
manifestèrent l’intention de rester encore quelque temps
à Tchéleukot, et je résolus de profiter encore de la
campagne d’Aréa pour compléter mes études topographiques.
Au bout de quelques jours je retournai
donc auprès du chef tigréen, qui avait posé son camp