une grande partie du Tigré; on y trouve aussi d’excellent
fer qui est apporté par les habitants de la
province voisine de Bora.
ROUTES DE MESSOAH A SOKOTA.
La première passe par Àchangui, d’où l’on se rend en
un jour et demi à Sokota : c’est la route des hautes
terres.
La deuxième passe par Sameré et la vallée du Tellaré
(cette route est à travers un pays malsain où la température
est extrêmement élevée). Le marché de Sokota
est sur le passage des marchands qui se rendent
dans les provinces gallas de l’est, et il est aussi
le point central du commerce avec le Ouadela et les
tribus ou ellos, qui possèdent les plus belles laines
d’Abyssinie.
ROUTE D’ADOUA A GONDAR.
Quatrième journée.
Maye-Temène. — (Voir la route de Messoah à Debab--
gouna.)
Cinquième journée.
Maye-Chebéni.— Prairies.
Sixième journée.
Maye-Temkate. — Route en plaine
Septième journée.
Maye-Aïni. — On traverse le Taccazé, qui coule dans
une fissure profonde : Maye-Aïni est sur le bord
opposé à Maye-Temkate, cfans le pays de Berrà
Ouesseya.
Huitième journée. — 4 heures de marche.
Maye-Téclite. — Jusqu’à Maye-Kessate le pays est plat
et le sol paraît fertile; mais il est cependant à peu
près désert, probablement à cause des chankallas qui
y font quelquefois des irruptions et massacrent les
habitants isolés. Entre Maye-Aïni et Maye-Kessate on
rencontre la rivière Sarentia, un des affluents du
Taccazé. A partir de Maye-Kessate l’on franchit plusieurs
collines où la population commence à s agglomérer
: à mi-chemin, on traverse la rivière Oun-
guiha.
Neuvième journée. — 8 heures de marche.
Debeubaheur. — Le pays que l’on traverse est formé du
prolongement des arêtes de la chaîne du Sémiène,
et ces arêtes forment entre elles des vallées étroites,
au milieu desquelles coulent les rivières E nzo, Bou-
heia, Ansia, Zarima. Lorsqu’on a traversé cette dernière
rivière, on monte pendant deux heures par
un chemin escarpé jusqu’à ce qu’on atteigne Debeubaheur,
qui est sur le gradin le plus élevé de la montagne
du Lamalmon.
Dixième journée. — 5 heures de marche.
Debarek.— On achève la montée du Lamalmon, et l’on