de Gouraguié. On y compte sept île s, dont la principale
se nomme Debrasina.
ROUTE D’ALIYO-AMBA A SAK A.
Première journée. — 8 heures de marche.
Angolola. — On traverse le torrent d’Aïrara et l’on
gravit la montée qui mène au plateau de Choa. La
route est ensuite presque entièrement plane. Le pays
est généralement cultivé et produit en abondance le
blé et l’orge; mais on n’y voit pas un seul arbre. A
mi-chemin, on traverse un affluent de la rivière
Berésa, et deux heures avant d’arriver à Angolola, on
passe cette rivière elle-même.
Deuxième journée. — 8 heures de marche.
Fintchoa. — On passe la rivière Tchatcha, et l’on
marche dans un pays peu habité, quoique le sol en
soit fertile.
Troisième journée. — 7 heures de marche.
Messeur—Medeur. — Pays de plaines. On traverse quelques
ruisseaux de peu d’importance.
Quatrième journée. — 9 heures de marche.
Roguie. On descend un gradin et l’on traverse pres-
qu aussitôt la rivière Guermama, qui est un confluent
de 1 Aouache. Jusqu’aux collines de Roguié la route
passe au milieu de prairies et de champs, où l’on cultive
le blé, le theff et quelques légumineuses. Le pays
est arrosé par la rivière Hakaki dont on rencontre
plusieurs affluents.
EN ABYSSINIE. 135
Cinquième jo u rn é e . — 5 h e u re s d e m a rch e .
findodé. — On descend un g r a d i n qui conduit à la vallée
de l’Aouache, en laissant à l’est la montagne de
Fouri, et à l’ouest, celle d’Endotto. Au bas de ce gradin
le pays est couvert de magnifiques pâturages, qui
s’étendent jusqu’à Endodé.
Sixième journée. — 9 heures de marche.
Bétcho Ori. —• On passe l’Aouache et l’on entre dans
un pays très-peuplé, et dont toutes les terres sont en
rapport. On y cultive surtout l’orge et le blé,
Septième jo u rn é e . — 10 h e u re s de m a rch e .
Oualisso.— On est toujours en plaine, mais le pays
devient boisé , et il est sillonné par un grand
nombre de cours d’eau qui se jettent dans la rivière
Ouahabé.
Huitième journée. — 49 heures de marche.
Saka. — On traverse la rivière Ouahabé qui coule au
sud-est. Les terrains s’abaissent vers le sud, et forment
plusieurs bassins, séparés par des collines
basses, au pied desquelles on cultive le caféier. A m i-
chemin, on traverse leGuibé,que les Abyssins disent
être plus grand que le Nil.
ROUTE D’ALIYO-AMBA AU PAYS D’AOUSSA.
Première journée. — 6 heures de marche.
Tchémo. — Pays de collines. On traverse la rivièr
Kaléna