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1)58 OPHIDIENS Ol'ISÎliOGLYPilES.
CoLORATioK. Cette espèce, comme nous l'avons dit, est en dessus et la.
tcralement, d'une teinte grise et en dessous, d'un beau blanc. Le dessus de
la téte présente une bande brune, qui en occupe le milieu, à partir du
front et va se perdre sur le cou. Cette bande est placée entre deux raies
noires, quelquefois linéaires ou plus élargies qui, après s'être écartées se
continuent parallèlement de chaque côté du dos et d'une partie du dessus
de la queue. Il y a deux autres bandes brunes, liserées de noir sur les
côtés de la tête ; l'une et l'autre semblent partir de la narine, passent
sur l'oeil vers l'arrière de la tempe pour devenir une raie, soit une ligne
simple ou double, d'un noir intense, qui suit en long le milieu des flancs.
Les plaques sus-labiales sont blanches, bordées de noirâtre en dessous.
Les sous-labiales, dont quelques unes ont le centre blanc sont plus ou
moins nuagées de gris brun, ainsi que tout le dessous de la téte.
Le tronc offre souvent près du ventre une seconde ligne ou raie noire et
pre.sque tous les individus ont prèsde l'angle formé par l'union des grandes
plaques inférieures du ventre et de la queue, un point noir qui forme ainsi
une série continue.
DIMESSIO.NS. La longueur de la tête est double de sa largeur mesurée
d'une tempe à l'autre et cet espace est lui-même quadruple de celui du
museau pris en avant des narines.
Le diamètre de l'oeil égale la moitié de l'intervalle des orbites endessus.
Le tronc est de 32 à Î 2 fois aussi long qu'il est large dans son milieu.
La queue n'a guère que le quart ou le cinquième de la longueur totale qui
est de 0°i,70 chez le plus grand des individus que possède aujourd'hui le
Muséum.
La Téte a 0™,027 ; le Tronc, 0>»,527 ; la Queue, 0m,l.i6.
PATRIE. Le Tomodonte quatre rates provient du Mexique. L'un des
sujets examinés, pour rechercher qu'elle pouvait être la nature de ses aliments,
avait dans son estomac un énorme Ixode encore intact d'un centimètre
de long. C'était le seul aliment qu'il eût pris depuis longtemps, car
1 n'y avait aucun autre débris de matière alibile.
3. TOMODONTE OCELLÉ. Tomodon ocellatum. Nobis.
CARACTÈRES. Deux rangées dorsales de taches brunes foncées
et une autre série médiane de taches oeillées plus petites sur les
flancs.
SYNONYMIE. lenodon ocellatum. Schlegel. Musée de Leyde.
Manuscrit.
ANISODONTIENS. G. TOMODONTE. O.
DESCRIPTION.
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EcAiLtDRE. La plaque rostrale est moins haute qu'elle n'est large à sa
hase ; elle a sept pans inégaux. Les inter-nasales sont en trapèze rectangle.
Les pré-frontales, hexagones, inéquilatérales, sont assez dilatées en travers
; elles s'unissent à la frênaie et à la nasale et par un autre bord à la
sus-oculaire et à la pré-oculaire. La frontale a cinq pans inégaux.
Les sus-oculaires sont de même étendue que la frontale; en arrière, elles
sont coupées carrément; elles se joignent en avant à la pré-oculaire et à la
pré-frontale. Les pariétales ont quatre pans inégaux, dont l'un fort court
les joint à la frontale ; elles adhèrent par un autre à la sus-oculaire et à la
post-oculaire. La plaque nasale unique est un parallélogramme oblong et
la frênaie est trapézoïde.
La pré-oculaire, beaucoup plus étroite en bas que dans le haut qui est
coupé carrément présente en avant un angle très-ouvert.Les post-oculaires
ont cinq pans ; les supérieures sont les plus petites.
Les plaques sus-labiales augmentent graduellement jusqu'à fa dernière
exclusivement qui est moins développée que celle qui la précède. La première
et la deuxième sont des trapèzes rectangles; les deux suivantes, plus
hautes que larges et en rapport avec l'oeil, seraient des quadrilatères réguliers,
si elles n'étaient brisées dans le haut. Lacinquième est fortement rétrécie
en haut où elle s'unit à la post-oculaire et à la première temporale. La
sixième est pentagone irrégulière. La septième et dernière est en trapèze
rectangle, mais à sommet arrondi, La plaque du menton est un triangle régulier.
Il y a dix paires de plaques sous-labiales. La première paire, sous forme
de V, pénètre entre les sous-maxillaires antérieures. Les secondes sont
carrées, et les troisième et quatrième des trapèzes sub-reclangles. La cinquième,
de chaque côté, a cinq bords inégaux. La forme des quatre dernières
est un parallélogramme oblong.
Les plaques sous-maxillaires antérieures sont presque rhomboïdales, un
peu tronquées en avant pour s'unir à la seconde plaque sous-labiale. Les
sous-maxillaircs qui suivent sont trapézcides, plus courtes et moins larges
que les précédentes; elles ne se trouvent séparées entre elles que par deux
ou trois plaques gulaires moyennes et celles-ci sont bordées de chaque
côté par quatre séries d'écaillés oblongucs et obliques,