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i i 4 8 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
Les plaques sous-inaxillaires antérieures, entre lesquelles les premières
sous-labiales pénètrent de près des deux tiers de leur longueur, sont assez
allongées et rétrécies et presque coupées carrément ; elles se terminent où
commence une double rangée composée de huit ou dix squammes, dont
les dernières touchent à la première scutelle gulaire. Les sous-maxillaires
postérieures sont en trapèzes isocèles et presque aussi longues, mais plus
étroites que les précédentes auxquelles elles se trouvent fixées par leur bout
antérieur.
Il y a souvent quelques urostèges non divisées parmi les autres.
Les écailles forment 27 ou 29 rangées longitudinales au tronc, 6 à la
queue.
Scutelles .• 3 gulaires, 180-199 gastrostèges, 1 anale (divisée), 6i-7l
urostèges.
DKSTS. Maxillaires, ^^ ; Palatines, 7-8 ; Ptérygoïdiennes, 18.
pAKTicinARiTÉs OSTÉOLOGIQUES. Nous avons fait préparer les têtes osseuses
de deux individus de cette espèce de Dipsade. Elles sont fort solides. Les
orbites sont très-grandes ; les apophyses orbitaires sont bien développées,
mais non complètes en.arrière. Les mastoïdiens, longs, solides, un peu
déjelés en dehors. Les os carrés, plats et presque de même longueur que
les mastoïdiens. Les os sus-maxillaires sont longs et garnis de douze il treize
crochets simples, solides, très-courbes et espacés. II y a chez tous, deus
dents cannelées postérieures.
COLORATION. Le dessus et les'côtés du tronc, ainsi que la queue, porlent
sur un fond gris une multitude de rosaces noirâtres, disposées réticulairement
chez les jeunes sujets, mais qui, peu à peu, avec l'ûge, finissent par
former des bandes transversales en général peu régulières. Le dessous de
l'animal est tantôt entièrement blanc, tantôt parsemé de gouttelettes noires.
Le dessus et les côtés de la téte. en avant des yeux, sont gris ou d'un gris
brun. La plus grande partie des lèvres est blanche, de même que l'extrémité
de la queue, moins la pointe, qui est noire. Deux raies noires s'élendent,
l'une à droite, l'autre à gauche, depuis le bord post-orbitaire jusqu'à
l'angle de la bouche. La nuque porte quatre ou cinq taches noirâtres formant
un demi-cercle, dont la concavité regarde en arrière.
DIMENSIONS. La téte est près de deux fois plus longue qu'elle n'est large
vers le milieu des tempes.
Les yeux n'ont en diamètre que près de la moitié de l'espace interorbitaire.
Le tronc est 37 à 51 fois aussi long qu'il est large à sa partie moyenne.
La queue a près du sixème de la largeur totale, qui est de 0™886 cheî
le plus grand de nos individus.
DIPSADIEIS'S. G. DIPSADE. 5. 1 1 4 9
féte, long. O^jOSS. Tronc, long. 0»,703. Queue, long. Û",15.
Patbib. La Dipsade Colubrine habite Madagascar et l'île Bourbon,
d'où elle a été envoyée par MM. Cloué, Goudot et Milius, en 1847.
jIoEDRS. Plusieurs des individus que nous avons ouverts avaient des
grenouilles dans l'estomac ; chez un autre, nous avons trouvé un petit
mammifère de la famille des Rats.
j S. DIPSADE DE NATTERER. Dipsas Nattereri. Wagler.
{Coluler Nattereri, Mikau.)
CARACTâRES. Ecailles carénées. Corps d'un brun grisâtre eu
d e s s u s , avec quelques écailles bordées de noirâtre; une petite
ligne plus foncée sur les flancs; le dessous du corps d'un jaune
É pâle, avec deux séries de petits points distribués de manière à
former deux raies longitudinales et en outre, tout le ventre et le
dessous de la queue parsemés de petits points noirs.
SYNONYMIE. 1734. ? Serpens Ceilonica, coerulea. Séba, tom. I,
pag. loO, tab. 93, lig. 5.
1820. Coluler Nattereri. Mikan. Delect. Faunaî Brasiliensis.
1823. Coluler Nattereri. Maxim, zu "Wied. Beitr. naturgesch.
Brasil. tom. I, p. 277.
1826. Coluler Nattereri. Fitzinger. Neue classif. Rept. pag.
S8, 39.
1827. Tropidonotus Nattereri. F. Boié. Isis, tom. XX, p. 838.
1830. Coluler Nattereri. Max. zu Wied. Abbild. nàturgesch.
Bras. p. et pl. sans
1830. Dryophylax Nattereri. Wagl. Syst. amph. p. 181.
1837. Dipsas Nattereri. Schlegel. Ess. pbysion. Serp. tom. I,
pag.lC4; t. II, p. 290.
DESCRIPTION.
Quand on compare cette espèce à celle que Wagler a nommée Natrix
punclatissima et que nous décrivons plus loin, on remarque entre elles
de très-grandes analogies. Il y a cependant des différences fort notables
que nous aurons soin dMndiquer en décrivant la seconde de ces deux espèces.
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