1536 OPHIDIENS PîlOTÉKOGLYPHIlS,
1799. Hydrus hicolor. Schneider. Hist. Amp h . fase. 1, p. 343
1801. Ilydrophisplatura. La t r e i l l e , Rept . Tom. IV, p. 197.
D ' ; -7 T.- 7 J- r. . r^ -tr/r um.'^ "l u i u u e r cene circonstance a reuet de l'ai-
1802. Pelamide bicolore. Daudm. Rept. Tom. VI I , p, 365^ .„«l concentré qui en aura resseré le tissu. Une autre particularité c'est
p l . 89.
1802. Hydrus Mcolor. Shaw. General Zoology. Tom. In
p l . 123 et 126.
1833. Hydrophis variegata. Siébûld Fauna Japónica, pi,
C ' e s t pour nous une simple yariété.
1837. Hydrophis pelamide. Schlegel. Phys. Serpents. II, pj
S08, esp. S.
1846. Cuvier. Règne animal illustré, Duvernoy. Rept. pl,
b i s n.» 1.
1847. Hydrus. Cantor. Cat. of snakes, pag. 133.
1849. Black-BacJted. Gray. Catal. of snakes , p. 41.
1832. Thalassophis Schlegelii. Phil. Schmidt . Soc. Nat . Ham.
b u r g . I I , Tab. V.
DESCRIPTION.
On n' a rapporté jusqu'Ici à cette espèce que les individus auxquels lenoi
de Bicolor peut exactement être attribué, parce que la plupart des exm
plaires qu'on a observés sont réellement de' deux couleurs bien distiiicli
Ce Serpent, en effet, est noir sur toute la longueur du dos qui esté|
relativement au ventre, dont la couleur est un jaune de soufre ou cita
mais cette teinte blanchit, à ce qu'il parait, par l'effet de ralcool ou de
lumière. Tel est l'aspect sous lequel nous trouvons les très-nombreuiinJ
vidus que renferme la collection du Sluséum.
Cependant, si nous consultons la figure que Kussel en a donnée d'apn
un individu qui a été peint au moment où il fut sorti de l'eau, les cónica
seraient différentes. Sur cette planche, le dos est d'un noir foncé de clii
bon, ainsi que les taches arrondies et sinueuses de la partie postériea
du corps et surtout de la portion plate de la queue ; le ventre ou le dess
du corps.est d'une teinte d'un vert lerne,'séparé du noir dans toute sal
gueur par une longue bande d'un jaune de soufre. Cette bande est fom
par une série de trois écailles régulièrement superposées.
Dans ce groupe des Platycerques sans plaques ventrales, les Pélamli
sont, en outre, remarquables par la forme générale du corps qui n'est p
arrondi et dont la totalité est amincie en lame de couteau, avec des écaill
très-petites, serrées et de même grosseur sans ligne saillants ni l'ab
PLATYCERQUES, fî. PÊLAMID2. 13 3 7
¡ules. t e centre de quelques-unes de c6s écailles semble légèrement énoncé,
mais il faut sans doute attribuer cette circonstance à l'effet de l'ai -
iue le corps est comme ramassé, un peu plus court en dessous que du côté
lu dos et qu'il se plie en dedans un peu en spirale.
Cette espèce paraît extrêmement abondante sur certaines côtes, sur
elles du Bengale, du Malabar, de Sumatra, de Java, des Célèbes, de la
;hine, à Otahiti, au Port-Jackson. Ainsi, les indigènes en font la pèche
-ers les îles de la Société, et les recherchent comme une sorte de poisson
nalogtie aux anguilles et ils s'en nourrissent. Cependant, cette Pélamide
,'alteint pas de grandes dimensipns. Celles que nous regardons comme
es plus longues n'ont guère que 0^,63 à 0%70, et en largeur 0™,02 ou
V,03, mais il en est qui n'ont pas plus de la moitié de ces dimensions.
Nous devons témoigner la gratitude de l'administration du Muséum de
)aris aux différents donateurs qui ont enrichi les collections d'un
lîsez grand nombre d'individus de cette espèce. Quatre exemplaires sont
lusàM.Eydoux, deuxautres'àM. Léclancher, tous deux, chirurgiens
islingués de la marine. Un spécimen provenant de Sumatra a été donné
larM. Reinhard?? Plusieurs ont été recueillis sur les côtes du Malabar
à l'embouchure du Gange par M. Dussumier. On en a reçu des Célèbes,
larMM. Quoy et Gaimard ; de Pondichéry par M. Bélanger; des côtes du
par le Musée de Leyde et un assez grand nombre d'autres proveant
d'échange, ne portent pas l'indication précise de leur origine.
Les deux Variétés principales que nous croyons devoir faire connaître
tqui représentent peut-être des espèces distinctes, sont les suivantes-
1.» Variété A. Nous la nommerons Va r i é b , Pelamis variegata.
Elle est très-bien figurée dans le grand ouvrage sur les Serpents des
Ides par Kussel, tom. I I , pl. 12, sous le nom de Shiddil, et par M de
iiebold, dans la Faune du Japon, pl. 8, comme une Variété ùtVHydrohis
Pélamide. d'après M. Schlegel.
L'exemplaire que nous avons sous les yeux provient des îles Célébes et
été recueilli près de Macassar. Il est absolument semblable à celui
m a été péché à Tranquebar sur la côte de Coromandel, et qui est fl-
"iré par Kussel , excepté pour le fond de la couleur qui est blanc , au
h d'un jaune d'ocre pàle, mais le dessin de la lète a plus de rapports
(lour la distribution des taches noires avec celui de la Faune Japonaise
Le dessus du corps est partagé par des bandes irrégulières, noires, forlant
des demi-anneaux généralement plus larges sur le dos. Ceux-ci
mt entrecoupés sur les flancs par d'autres lignes noires transverte,
dont plusieurs se joignent et s'unissent plus ou moins régulièrelent,
et dont les autres sont libre? et forment des lignes plus larges dans
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