1506 OPHIDIENS PROTEROGLYPIIES. PLATYCEROUES EN CÉNÉRAL. 1307
CoioRATioN. L'uniformité des teintes indiquées dans la diagnose et quj
avait motivé la première dénomination employée par M. Smitli [A. »nofJ
natus) est la particularité la plus importante à signaler relativement anJ
couleurs. Il suffit d'ajouter que dans quelques spécimens, elle est d'm
SECONDE FAMILLE.—LES PLATYGERQUES.
rouge brunâtre, mais assez clair et marqué d'élégantes lignes transversals!
d'un rouge aurore foncé et occupant le bord postérieur de chacune d f j
JABACTÈIIES DE CETTE FAMILLE ; CLASSIFICATION DES ESPÈCES
gastrostèges.
QUI LA COMPOSENT ET LEUR RÉPARTITION EN GENRES.
DIMENSIONS. Le spécimen décrit par M. Smitb a une longueur totale j J
23 pouces 1/ i (mesure anglaise) ainsi répartie : Tête et Tronc, 22 pouces'
Nous avons réuni sous ce nom, qui signifie à queue plate,
Queue, 1 pouce 1/4.
HIS les Serpents qui, avec cette particularité d'avoir la région
Chez un autre spécimen, long de 18 pouces, la queue n'avait i
postérieure du tronc comprimée de droite à gauche,
12 lignes.
PATRIE. Ce Serpent habite les parties orientales de la colonie du Cap.l
MOEURS. Relativement à ses habi tudes, dit M. Smith , je ne sais rimj
ne l'ayant jamais vu vivant et n'ayant rien pu apprendre par d'autressi
son genre de vie.
i t , e n outre, les dents sus-maxillaires antérieures cannerei,
marquées d'un sillon longitudinal ou d'une sorte de
îinure sur leur convexité, avec le dessus de la tête recouvert
e grandes plaques, au centre desquelles on trouve presque
instamment un écusson impair très-régulier et qui, d'après
ES caractères,appartiennent au sous-ordre des Protéroglyphes.
Ce sont des Serpents armés d'un venin, peut-être moins
Elifque celui des Vipériformes ou Solénoglyphes. Cepenaat
leurs morsures, toujours très-dangereuses, produi-
Nt des accidents fort graves, et même une mort rapide
bez les animaux qu'ils ont blessés. Ils constituent une
slite famille très naturelle, distincte par ses moeurs et
habitudes, dont la particularité la plus remarquable
tst immédiatement indiquée par la forme toute spéciale de
la partie postérieure du tronc. Ils sont, par conséquent,
jciles à reconnaître dès la première inspection.
ijToiis vivent habituellement dans l'eau, sous les climats les
Jlus chauds, voisins de l'équateur. On les a rencontrés le
te souvent dans les filets des pêcheurs, en pleine mer et à
Hres grandes distances des terres. On sait qu'ils font leur
pnncipale nourriture de poissons et de crustacés, car on en
•trouvé plusieurs fois les débris dans leur tube intestinal.
Au reste, la forme générale de leur corps dénote en quelle
sorte d'avance, leur manière de vivre. Le tronc, est
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