9 5 8 OPHIDIENS OPISTÎIOSLYPHES.
1837. Homalopsis decussata. Schlegel. Ess. Physion. Serp,
T. I, pag. 171 ; T. II, pag. 3ii, pl. 13, fig. 14-16.
1843. Pelophisalternans. Fitzing. Svst. Rept, Fase. I, pag. 2o,
DESCRIPTION.
En comparant cette espèce à VEiiroste p?omté, on trouve qu'elle en
diffère par son mode de coloration, un moindre nombre de dents, une
téte proportionnellement plus courte, et enfin, par quelques autres particularités
que présentent les plaques céphaliques.
ECAILIPRE, Ainsi, les pariétales et la frontale ont plus de largeur que
chez l'espèce précédente; la frontale, en particulier, au lieu d'avoir ses
deux bords latéraux plus longs, les a aussi courts que les autres. L'internasalequi
est entière et complètement enchâssée entre les nasales et les préfrontales
dans l'Eîiroste plombé, est ici divisée en deux pièces qui touchent
à la frênaie. La première squamme temporale occupe seule l'espace
compris entre la plaque pariétale et les deux avant-dernieres sus-labiales.
Elle est suivie de deux autres plaques superposées, qui s'appuient sur la
dernière sus-labiale.
La plaque mentonnière a trois pans à peu près égaus. Comme il n'y a
que dix sous-labiales, il ne s'en trouve que deux en trapèzes rectangles au
devant de la grande, qui offre deux angles droits antérieurement et trois
obtus en arrière.
On compte 19 rangées longitudinales d'écaillés au tronc; 8 la queue; 2
gulaires; 133-134 gastrostèges; 1 anale (divisée); 26-36 urostèges.
11 • I
DESTS : maxillaires, —— . Nous n'avons pu connaître le nombre des
la-
Palatines ni des Ptérygoïdiennes, l'individu nous ayantété prêté par le Musée
de Leyde , l'examen n'a pu être complet.
CoioRATios. Un brun rougeûtre et un blanc assez pur sont les seules
teintes que présente ce Serpent. Le brun domine sur les régions céphaliques,
où le blanc ne se voit qu'au bout du museau, le long d'une partie
de la lèvre supérieure et à l'arrière de la tête, qu'il entoure en manière de
collier.
Ces deux couleurs forment séparément, autour du reste de l'animal
c'est-à-dire du tronc et de la queue, des zônes alternes, à peu près également
larges en dessus et de chaque côté, tandis qu'en dessous, les blanches
'sont beaucoup plus étroites que les brunes.
PATRIE. UEurostus alternans n'a encore été trouvé qu'à Java, d'où
M. Reinwardt en a rapporté deux individus déposés dans le Musée de
PLATYRHmiENS. (î. TRÎGONUllE. 9^ 9
Leyde, Il n'existe pas dans la collection de notre Musée national, il
ne nous est connu que par l'individu qui nous a été confié pour nos
études.
lll.e GENRE. TRIGONURE. -
Nobis.
TRIGONURUS (1).
CAUACTERES ESSENTIELS. Queue aplatie sur trois faces ; dos
en toit ; tronc comprimé; écailles sillonnées ou striées , mais
sans saillies.
CARACTÈRES NATURELS. Les neuf écussons sus-craniens ordinaires
; une seule paire de plaques nasales, soudées sur le
dessus du museau et présentant une scissure verticale audessous
de l'orifice de la narine ; une frênaie ; une plaque au
devant de l'oeil, assez élevée et deux derrière ; sept lames suslabiales,
dont la troisième touche à l'oeil en dessous et deux
petites supplémentaires sous la plus postérieure.
Ecailles finement striées, mais sans carène ; celles du dos en
losange, et celles des flancs presque carrées, formant en tout
vingt-neuf à trente rangées.
Gastrostèges ne s'élevant pas sur les côtés du ventre , qui
est anguleux.
Urostèges sur un double rang.
Narines petites, en croissant, sur le museau ; pupille ovalaire,
allongée.
CARACTÈRES ANATOMIQCES tirés de la tête osseuse. Le crâne
est étroit en arrière, de sorte que les mastoïdiens, en se rapprochant
par derrière, se placent au-dessus de la nuque. Les
(1). De Tpeii , , rovu, angle, et de Oup« , queue à trois pans ou
triangulaire, désigné d'abord par llibron sous le nom de Trimérure,
qui avait trop de rapports avec celui du Trimérésure donné par Lacépède.
et que nous avons conservé pour un Serpent Protérôglyphe Conocerque,
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I. Î-:
11- m