1 4 3 4 OPHIDIENS SOLÉNOGLYPHES.
lenient bordées de blanc rougeatre. Celles des rangs latéraux sont pluspentDS,
quelquefois quadrangulaires et elles ont urte bordure semblable à
celle des autres taches. Par leur bord supérieur, comme par l'inférieur,
ces taches latérales sont réunies par des lignes de la même nuance
que la bordure. (Nous les avons désignées plus haut comme les cordes
des arcs que représentent les taches.)
Il résulte dé ce mode d'union qu'il y a, de chaque coté du corps, deux
raies sinueuses d'un blanc rougeâtre.
!» La teinte des Hancs, au dessous de la raie la plus inférieure, est un brun
jaunatre marqué de taches d'un brun de foie.
Sur les gastrostèges qui sont d'un jaune paille sale, il y a, çà et là, des
bandes transversales d'un vert noirâtre et à chacune de leurs extrémités,
elles portent une tache brunâtre. Chaque nrostège est ornée d'une taché
d'un vert obscur. L'auteur indique en outre les deux marques blanches
de la tête signalées dans notre diagnose.
L'individu que nous avons sous les yeux est plus épais dans sa partie
moyenne du tronc; sa queue est grêle et courte, car elle n'a pas cinq
centimètres, la totalité du corps en ayant cinquante ou un demi-mètre.
Sur un spécimen mesuré par M. Smith et long de 20 pouces (mesure
anglaise) depuis le museau jusqu'au cloaque, la queue n'a que 2 pouces.
M. Jules Terreaux nous a rapporté du Cap des individus beaucoup plus
petits. C'est sur l'un d'eux que nous avons fait préparer la tête dont nous
avons parlé en traitant du genre auquel cette espèce appartient.
Il y a quelques particularités signalées par M. Smith et qu'il est facile
de constater sur les échantillons de cette Échidnée. Elles sont relatives à
l'irrégularité et aux petites dimensions des écailles du vertex, à la forte
carène des écailles du tronc, qui forment 29 à 51 rangées longitudinales
et au nombre des gastrostèges et des urosîèges, dont nous comptons 133
à 136 pour les unes et 22 à 24 pour les autres qui sont doubles.
M. Smith, dans ses Illustrations a décrit et figuré sur la planche 53 de
ses Reptiles une espèce voisine de celle que nous venons de faire connaître
et qu'il nomme Vipera (Echidna) atropoïdes.
Il la caractérise ainsi.
La tête, le dos et les flancs d'un gris rougeâtre ; deux bandes sur la
longueur de la tête, deux séries de taches d'un brun noir sur le dos;
d'autres taches foncées mêlées de blanc sur les flancs ; le dessous du ventre
d'un vert noirâtre tacheté de jaune, les narines trés-rapprochées des yeux.
La figure qui accompagne le texte montre mieux encore que la description
les différences qui semblent éloigner cette espèce de la précédente.
Nous n'insistons pas sur les détails, parce que ce Solénoglyphe est inconnu
aa Musée de Paris
VIPÉRIENS. G. ÉCHIDNÉE. 6. 143g
Voici, au rest«, les observations par lesquelles M. Smith termine
l'article qu'il consacre h VEclUdnée alropoïde.
Sous beaucoup de rapports, dit-il, elle ressemble à VÀtropos, mai»
la forme et le volume moindre de la tête, la position des yeux et la saillie
des plaques surciliaires ou sus-oculaires ; l'absence de grandes plaques
unies autour des narines, c'est-à-dire d'une espèce d'anneau et la position
un peu différente de leur orifice, constituent des notes caractéristiques
assez distinctes et par cela même importantes.
6. ÉÇHIDNÈE ÉLÉGANTE, Echidna elegans. Merrem.
{Vipère élégante. Daudin.)
CARACTÈRES. Tête très-régulièrement triangulaire, présentant
en avant, sur le devant d'un museau tronqué et saillant, un chevron
blanc bordé de noir qui s'élargit et s'arrête au dessus de la
réunion des lèvres et comprenant cinq taches noires, dont les
deux postérieures très-grandes sont bordées de noir avec ua liseré
blanc.
STOONYMIE. 1788. Le Baboie ou fétiche. Lacépède. Serp. II,
p. 31, pl. 11, fig. 2.
1796. Katura, retuTta, poda. Kussel. Indian Serp. p. 10, pl. 7.
1801. [Vipère élégante. Daudin, Rept, VI, p. 124 et 1,19.
V' Baboie.
1802. Coluber Russeiii. Shaw. General Zoolog. III, p. 418.
1804. Coluber triseriatus. Hermann. Obser. Zool. t. I, p. 278.
i8'20. Echidna elegans. Merrem. Syst. ampli. tentamen,
p. Ib3, n.»15.
1830, Vipera Valoia et V. élégans. Wagler. Syst. amp. p. 177.
1837. Vipère élégante. Schlegel. Phys. des Serp. pag. S88,
esp, 6, pi, 21, fig. 4-3,
1843. Chersophis elegans. Fitzinger. Syst. Rept. p. 28.
1849. Daboia elegans n.' 1. Gray. Catal. of snakes, p. 23, n."? 1.
Katuka.
DESCRIPTION.
Cette espèce se caractérise, au premier aspect, comme appartenant au
lenra Eehidné« par la position et J'orißce de ses larges nariSes bordées