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8 1 0 OPHIDIENS OPISTHOGLYPnES.
SYNONYMIE. 173S. ??. Serpens. Scheuchzer. Phys. Siicra. t. IV,
t a b . D C C X V I I , f i g . 2. .
1734. ?. Coluber mycteryzans (1). Linnoeus. Mus. Adolph.
Frider. pag. 28, tab. 5. fig, 1 et tab. 19, íig. 2,
17ö8. ?. Coluber mycterizans. Linnaeus. Syst. nat. edit. 10,
torn. I, pag. 226, exclus, synon. fig. tab. 47, torn. II, Catesby.
(spec. ?.)
1760. ? Coluber mycterizans. Linnseus. Syst. nat. edit. 12,1.1,
pag. 389, exclus, synon. lig. lab. 47, torn. II, Catesby (spec. 7)
1768. ? Natrix myctcrizans. Laurenti synopsis. Rept. pag. 79
(d'après Linn. Mus. Adolph. Frider.)
1788. ? Coluber mycterizans. Gmelin. Syst. nat. Linn. torn. I,
pars 3. pag. 1118,
1789. La Nasique. Laeépède. Hist. quad. ovip. et Serp. t. II,
pag. 277. pi. 4, fig. 2.
1789. Le Nez-retroussé. Bonnaterre. Opbiol. Encyclop. méth.
p. S3, pi. 30, fig. 62.
1796. PasseriM Pam. Kussel. Ind. Serp. -vol. I, p. 16, pi. 12.
Botla PasseriM. Idem. loc. cit. vol. I. p. 18, pi. 13.
1803. Cohiber mycterizans. Daudin. Hist. Rept. t. VII, p. 9,
pi, 81, n.ol.
1820. Dryinus nasutus. Merrem, Tent. syst, amphib. p. 136,
n." 198.
1823. Dryinus nasutus. Bell, journ. zool. p. 327.
1823. Passerita mycterizans. Gray. Synopsis. Gener. Rept.
(Ann. Philos, vol. X , pag. 208.)
1823. Dryinus oxyrhyncus. Bell. Zoolog, journ. voL p. 327.
1827. Dryophis {Coluber nasitius Merrem) Boié. Isis. t. XX,
p. 520 et 343. — Dryophis pavoninus. Idem. loc. cit.
1829. Dryinus {Coluber nasutus. Merrem), Cuvier. Règne animal
2.« edit,, t. I I , p. 82.
1830. Dryinus nasutus. Guérin. Iconogr. Règne anim. Rept.
pi. 22. fig. 2.
1830. Tragops nasutus et pavoninus. Wagler. Syst. araph.
pag. 184.
( j ) Gemot est tout-à-fait grec Uux,ri)fiila et n'a pas été employé par
les Latins; il signifierait qui relève le nez pour flairer en reniflant.
OXYCÉPnALIENS. G. DRYINE. 81 1
1837. Dryophis nasutus. Schlegel. Physion. Serp. Tom. I,
pag. 139 et tom. l î , pag. 246, pl. 10. fig. 1-2.
1843. Herpetotragus nasutus. Fitzinger. Syst. Rept. Faso. I,
pag. 27.
DESCRIPTION.
Nous réunissons, sous un même nom spécifique, plusieurs variétés décrites
ou indiquées comme différentes, mais chez lesquelles nous n'avons
réellement trouvé d'autres caractères à indiquer que ceux tirés de la couleur
et elle est tellement altérée dans les liqueurs conservatrices, qu'il nous
a été impossible de les bien déterminer.
Nous allons donc faire connaître ici les Serpents que les premiers naturalistes
avaient désignés, d'après Linnoeus, sous les noms de Couleuvres
reniflantes (Mycterizans) avec les différentes épithètes i'oxijrhynque,
de Pavonin {Pavoninus Boié), de Brun (fuscus).
Les Dryines nasiques habitent principalement les Indes orientales. Lear
couleur est le plus souvent analogue à celle des feuilles sous lesquelles ils
se cachent pour épier les oiseaux, les petits reptiles ou les mammifères,
dont ils font leur nourriture ordinaire.
Quand le Serpent est tranquille, les écailles allongées qui le recouvrent
se trouvent très-rapprochées, mais quand il est excité par la crainte ou par le
besoin de saisir sa proie, son corps se gonfle, surtout dans la région antérieure
du tronc et alors l'apparence de l'animal change. Les plaques écailleuses
d'un vert le plus souvent assez foncé, s'écartent les unes des autres
et laissent à découvert les interstices de la peau nue, qui est d'une teinte
blanche ou jaune ; l'écaillure simule alors une sorte de réseau. Il en est de
même des régions du tronc qui se trouvent successivement dilatées par la
présence des petits animaux qui ont été avalés tout d'une pièce, et cet
écartement des écailles persiste ainsi par places ou par régions diverses jusqu'à
ce que la proie ait été complètement ramollie ou digérée.
C'est une particularité de cette espèce et, au reste, de la plupart des Serpents
d'arbre de cette petite famille, d'avoir le tronc divisé dans toute sa
longueur par des lignes régulières, de couleur plus pâle, qui régnent entre
le ventre et les écailles des flancs. Le dos est le plus ordinairement d'un
vert brillant, comme irisé et les gastrostèges toujours plus pâles. L'animal
s'entortille de telle manière que l'on ne distingue le plus souvent que les
régions supérieures du tronc, qui paraît entièrement vert, le dessous restant
appliqué contre les branches. Nous possédons un très-grand nombrç
d'individus appartenant aux diverses variétés,
I. I