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1426 OPFLINIENS SOLÍNOGLYPHES,
lisse^ très-près du museau, séparées entre «lies par deux paires
d e plaques ou d'écaillés carrées.
STNONTMIE. 1785. Séba. Thes. Mus., tom. I l , pl. 30, flg. 1,
« t M , flg. 4, et pl. 60, i ig. 1.
1788. Coluber Clotho. Liiin. Gmelin. Syst. natur., p. 108b-
1086. D'après Séba, II, 93,1. Coluber lachesis. Séba, 91, 4.
1789. Couleuvre Hébraïque. Lacépède. Serpents, t. I I , p. 106.
1798. Coluber intumescens. Donndorff. Zoolog. Beitrage, III,
p. 209.
1802. Coluber Bitis. Bonnaterre. Encyclopédie, p. 22.
1802. Vipera in fiata. Burchell. Voyage en Afrique, p. 409.
1803. Coluber Lachesis. Shaw. Général. Zoology, vol. 3,
part, 2, p. 403.
1820. Echidna Arietans.MerTem.TentVím. Syst. Amph. p. 132.
n.»12. Beitrage, Fase. I l l , p. 121.
1836. Boié. Erpétologie de Java, pl. 46.
1829. Vipera Brachyura. Cuvier. Règne animal, t. I I , p. 84.
1828. Wagler , Descript, et Icon, amphib. I , p. 12 pl. 11.
Lithog. col,
1837. Schlegel, Physion. des Serpents, p. 577, n.® 1, pl. 21,
flg. 1, 3, 3, la tête.
1849, Clotho Arietans. Puff Adder. Gray. Catal. of Snakes, p. 23,
n." 2,
1849. Echidna Arietans. A. Smith. Illustrations of the Zool. of
south Af r ica, Appendix, p. 21.
DESCRIPTION.
Nous avons traduit le mot AriaXans, employé par Merrem, en celui de
Heurtante, n'ayant pas d'expression française qui signifie frappant avec
la téte comme le bélier. Nous préférons cette épithète à celle de Bondissante,
dont s'est servi M. Sohegel, qui nous apprend que la dénomination
spécifique en lâlîn correspond à Ici désignstion dô Puff Adder Que
l'on donne, au Cap de Bonnne-Espérance, aux Vipères qui projettent
ainsi leur téte en avant.
La téte est très-dislincte du cou ; le museau est court, à bout arrondi. La
plaque rostrale est basse et très-large ; le tronc est court et volumineux.
Il porte 29 à 31 rangées longitudinales d'ccailles carénées. Il y a 13i à
140 gastrostèges et 30 à 36 urostègcs doubles.
viPÉntÉNS. Ö. écniioNÉË. 1. 1427
D'après les divers individus que nous avons eus souslês yeut , il devient
réellement fort dimcile d'assigner un système dé coloration bien
tranché pour celte espèce, car il y a encore plus de Variétés que dans les
Vipères Aspics. Nous avons retrouvé dans Séba, comme nous venons dè
l'indiquer dans la Synonymie , des figures se rapportant aut exemplairês
qui sont aujourd'hui dans les collections du Muséum, et nous avons fait
représenter, sur velin, par M. Chazal, un très-gros individu, qui a vécu
longtemps dans notre Ménagerie sous le nom de Vipère à courte queu6
do Cuvier. Ce très-beau dessin, reproduit dans I'ATLAS de cet ouvrage,
représente la disposition la plus habituelle des couleurs (pl. 79 bis).
La figure n.» 1 de la planche 60 du tome II de Séba correspond de tönt
point â°un très grand exemplaire rapporté du Cap par M. J. Verreaux.
Ce Serpent est surtout remarquable par la bande transverse jaune bordée
de noir, qu'on voit entre les yeux ; par la largeur du museau qui est
tronqué, et par les chevrons obliques, à sommet antérieur, dont la série
partage en espaces à peu près égaux toute la longueur du tronc. Les autres
écailles du dos sont brunes, hérissées, et la plupart sont tachetées dejaune
à leur extrémité libre, mais ces taches sont éparses et irrégulières. Le dessous
du corps est d'un blanc jaunâtre. Les gastrostèges sont très-largès ; mais
quelques-unes, à des intervalles de deux, de trois ou de quatre, portent de
chaque côté, vers le flanc, une grande tache noire arrondie, bordée de
b l a n c à son extrém'ité libre. C'est bien là, en effet, la Vipère à courte
queue que Cuvier nomme aussi la Minute.
L'individu que Wagler a figuré et décrit avec beaucoup de soin, de manière
à ne laisser rien à désirer, est évidemment un très-grand exemplaire
de l'espèce que Séba avait figurée sous le n.» 4 de la planche 54 du second
volume de son Trésor. Les chevrons du dos y sont bien indiqués, ainsi que
les taches latérales des gastrostèges. Nous croyons que c'est une sorté de
livrée du jeune âge.
Les autres planches de ce dèrnier auteur laissent beaucoup plus d-itlGörtude.
Ainsi, la grande Vipère figurée tom. II, pl. 93, porté des chevrons
noirs et non pas jaunes, puis la carène dé chacune des écailles présente une
ligne noire, terminée par un point noir ; mais cettè ligne 'ou ce trait n'atteint
pas leur extrémité libre. C'est la Vipère Clotho de Laurent!, de Linnaeus
et de plusieurs autres Ophiologistes.
On a de inême employé, d'après Laureiiti, le nom de Lachesis. pour
indiquer un autre individu d'une très-grande dimension dont la figure est
dans le mémé volume de Sébâ, pl. 94, n.® 2. Ici lés cîievrOns sont beaucoup
moins marqués sur le dôs, ainsi que les traits noirs de la carène dés
écailles qui se terminent par une pointe à peu près triangulairé, D'ailleurs,