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1298 OPHIDIENS PROTÈaOGLYPDES.
sur la zoologie du sud de l'Afrique publié à Londres de 1810 à 18iS a«,;
des figures coloriées grand in-i."', a fait représenter parmi les planches fc
Reptiles la plupart des variétés, de l'espèce suivante.
2. NAJA HAJE. Naja Haje.
Aspis des auteurs anciens ; Umus. Wagler.
CARACTÈRES. COU généralement moins dilatable que celui dtj
la Naja baladins, à cause de la plus grande courbe des côtes i
en relèvent la peau; jamais de marques en forme de lunettes suri
le devant du dos; le plus souvent, le dessous du corps très-coloréj
ou marqué de bandes transversales.
Tousles individus de cette espèce paraissent propre«àl'Afiiqiiil
méridionale et orientale.
SYNONYMIE. Comme pour l'espèce précédente , les indicatioiisl
relatives aux noms sont consignées dans les généralités du gentiF
Naja.
DESCRIPTION.
Si nous n'avions connu que les beaux dessins de Redouté que M. (
froy St.-Hilairepère a fait graver dans le grand ouvrage sur l'Egypte, (il
il nous^aurait été facile d'assigner des notes caractéristiques, cárcel
Naja Haje dont le cou est moins expansible que celui de l'espèce d'AsiJ
ne porte jamais sur les téguments du cou le simulacre d'une paire '
lunettes. Il semblerait d'ailleurs que les seules bandes noires, plus o
moins larges et foncées qui se trouvent au dessous de la gorge suffiraici
pour faire reconnaître ce Serpent. Les observations ultérieures des :
turalistes et la comparaison qu'ils ont pu faire d'un grand nombre dui
dividus, recueillis également en Afrique, ont cependant appris qu'il y i
parmi eux beaucoup de variétés qui n'offrent aucun des caractères obj
serves chez les premiers individus d'après lesquelî: on croyait bien coni
naître l'espèce. Maintenant il est fort diflcile , comme nous l'avons énoii-j
cé dans la description du genre, d'assigner un caractère commun etrétll
lement constant pour distinguer ces deux Najas. A plus forte raison '
zoologistes doivent-ils être fort circonspects pour en établir de nouvcllcsj
comme cela aurait paru nécessaire dans l'état actuel de la science. Kouf
avons cherché en vain à les établir d'après la comparaison que nous awnl
(1) Rept. d'Egypte, g. XII, Vipère Haje, pl, 7, fig. 2 à 3.
CONOCERQUES. G. NA,TA. f . 1299
Ifaite de tous les individus provenant des mômes parties du monde. Comme
ll habile et savant naturaliste M. Smith, qui a eu occasion d'observer vivants
Ibeaucoup de ces Serpents au Cap de Bonne-Espérance et qui en a fait fi-
Igurer quatre variétés principales, nous avons reconnu que la subdivision
| e n espèces était impossible.
Nous emprunterons donc à cet auteur(l) la plupart des détails qui suivent.
Ce serpent est généralement d'une couleur jaune, plus ou moins foncée,
Iquelquefois brune ou presque noire. Les principales différences tiennent
| à la présence ou à l'absince des deux bandes ou colliers de la gorge qui sont
d'un rouge brun ou noirûtre et dont les extrémités sont plus ou moins
Ivisibles en dessus, du côté du dos, où quelquefois elles s'étendent comme
lune ligne étroite et anguleuse. Les jeunes individus figurés sur la planche
|si sont semblables à ceux que M. Geoffroy a fait représenter sur les
Iplanches 5 et 7, du grand ouvrage sur l'Egypte. La ménagerie a possédé
¡deux exemplaires de très-petite taille parfaitement identiques à ces jeunes
•sujets. Il est d'autres Najas Baje, dont les apparences sont tout-à-fait difllérentes.
C'est seulement dans le jeune âge que ces notes précédemment
llndlquées, peuvent être observées, car sur les adultes recueillis au sud de
l Afrique, ces caractères ne se rencontrent plus et leurs couleurs varient
;onsidérablement.
M. Smith n'a fait figurer avec l'espèce type , que les trois variétés prin-
Icipales, regardant toutes les autres comme de simples modifications de
ll'une ou de l'autre.
Ainsi, sur la planche 18, on voit un individu d'un jaune pâle avec de
Ipetltes marques ou taches noires disséminées, c'est, à ce que dit l'auteur, la
(lariété qui se rencontre le plus ordinairement, il la regarde comme l'espèce
que Merrem a décrite ou plutôt indiquée-sous le nom d'JSc/w'dna
^oi'a. Nous-mêmes nous l'avons trouvée désignée sur plusieurs bocaux avec
e litre de Naja gularis. Tels sont un individu venant du Cap et rapporté
J p a r D e l a l a n d e ; un autre dont l'origine est douteuse, mais portant le nom
Idell. Smith, et enfin un troisième envoyé d'Egypte, comme ayant été
Irecueilli à Memphis par le Docteur Clot-Bey, qui a souvent enrichi notre
¡élablissement de divers Reptiles Egyptiens.
La Variété brune avec des écailles jaunes entremêlées, que M. Srpith a
Ifait figurer sur la planche 19, est fort remarquable par la dissémination
Ides écailles jaunes comme flambées et distribuées irrégulièrement; elle
la été observée vivante à Paris, dans la ménagerie du Muséum; nous lui
|avoná donné le nom de Intermixta.
(I) Andrew SMITU, Illustrations of the zoology, of south Africa 18I2,
i. fig. Kept., pl. XVHI, XIX, XX, XXI, Naja Haje, V. A. B. C.
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