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OPHIDIENS 0PISTH0GI.YPI1ES.
1801. Die Weissriiijige miter. B<:.c\i&teh-i, Lacépecle's natur,
g e s c h . Amph. Tom. l î i , p.392; exclus, synonym, fig.l, tab.20,
Tom. II, de Séba et Cerastes Mexicanus, Laurenti (Spilotes
variaMlis.)
1802. Coluber petolarius. Latreiile. Hist. Rept. t. IV, p. los
e x c l u s , synonym. %. ï, tab. 20, torn. II, Séba {Spilotes varia-
Mlis.)
1802. Coluher petolarius. Shaw. General zoolog. vol. ILL, part.
2 , p. 184, les 3 dernières lignes.
1803. Coluber petolarius. Daudin. Hist. Rept. Tom, VI,
pag. 307.
1820. Coluber pethola. Varietas F. Merreni. Tent. Syst. amph.
p. 109.
1830. Oxyrhopus petolarius. Wagler. Syst. Amphib. p. 183.
i837. Lycodonpetolarius. Sc h l e g e l . Phys. Serp. Tom. II,
p. 122. pl. 4, fig. 20, 21 : exclus , synon. fig. S, pl. 634, Tom.IV,
S c h e u e h z e r . (Dipsas species ?); Cg. 7, tab. 748, torn. IV, Scheucbzer
{Oxyrhopusbi-prae-ocularis. Nobi s ) ; Coluber pethcla, Linn,
e t fig. 4, tab. S4, torn. I, Séba; fig. 2, tab. 38, torn. II, Séba
[Oxijrhopus spadiceus Nobis); fig. 1, tab. 73, torn. I I , Seba, [Oxyrhopus
Sebce multifasciatus. Nobis) ; Coluber digitalis. Reuss.
Mus. Senckenb. Tom. II, tab. 9, fig. 1.
DESCRIPTION.
roMiES. VOxyrhope pétolaire a la tête plus large et par conséquent
le museau moins étroit que le hi-pré-oculaire-, il a également les yeux un
peu moins grands.
Ecaillube. La seule différence qui existe pour le dessus de la téte c'est
que les plaques dites pré-oculaires sont entières, au lieu d'être divisées
transversalement en deux parties inégales.
Les écailles du milieu du dos ne sont pas plus grandes que celles des
côtés, ainsi qu'on l'observe, au contraire, dans l'espèce dont la description
va suivre.
Il y a 19 rangées d'écaillés longitudinales au tronc, G à la queue.
Gastrostèges 193 à 199 ; 1 anale ; urostèges To à 78.
Dents. M a x i l l a i r e s -—^ . Palatines 8-9, ptérygoïdiennes 13-14.
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Particulauités ostûologiques. L'os incisif, ou inter-maxiliaire, es!
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SCYT-ltlEKS. G. OXYJinOPE. 12. 1 0 3 5
semblable à celui de l'espèce dite M-pré-oculaire. Mais ses os nasaux sont
proportionnellement plus longs et de la même étendue que les frontaux
proprement dits.
La pointe qui termine en avant les os du nez est produite par deux
échancrures allongées.
Les frontaux antér ieursont , en avant, un bord un peuconcave, et un petit
prolongement crochu.
La lôtc que nous avons observée avait été préparée d'après un individu
que M. Le Prieur avait placé à Cayenne dans une dissolution de bi-chlorure
de mercure, et elle est restée avec un brillant métallique.
CoLoiawoN. Chez VOxyrhope pétolaire, dont les couleurs ne ressemblent
pas à celles des autres espèces du même genre, l'occiput, la nuque,
l'arrière des angles de la bouche et le plus souvent la seconde moitié delà
lèvre supérieure, ainsi que la totalité des tempes, sont d'un blanc-jaunâtre
tandis que les autres parties de la tête sont d'un brun-noir, lequel forme
une sorte de calotte, qui couvre tout le museau et qui s'étend postérieurement,
en dessus, jusque près de la pointe des pariétales et de chaque côté
jusqu'aux post-oculaires ou bien parfois, vers le milieu des régions temporaies.
Ce même brun noir de la téte est répandu abondamment sur le
dessus et sur les côlés du tronc et de la queue, en travers desquels on observe
soixante à soixante-dix demi-anneaux composés de petites taches
jaunâtres occupant chacune le centre ou la moitié postérieure d'une écaille,
Parmi ces demi-anneaux, il y en a de fort étroits, n'étant formé que d'un
seul rang de taches puis d'autres plus larges et qui le sont toujours davantage
à leurs extrémités qu'au milieu ; constamment un de ces derniers alterne
avec deux des premiers, autrement dit les larges sont séparés l'un de
l'autre par deux étroits.
Le ventre est d'un jaune orangé, mais non uniformément, carTquelques
unes des urostèges et un certain nombre de gastrostèges, parmi celles qui
correspondent aux intervalles des bandes élargies du dessus du corps, ont
la plus grande partie de leur surface colorée eu brun-noirâtre.
DisENSiONs. La téte est de deux cinquièmes plus longue qu'elle n'est
large entre les tempes.
Les yeux ont un diamètre moindre que la moitié de l'espace inter-orbitaire.
Le tronc est io à -18 fois aussi long qu'il est large vers sa partie moyenne.
La queue forme à peu près le cinquième de la longueur totale, qui est de
O'-SSS cheï notre plus grand exemplaire.
Tête, long. 0U.022; Trône, long. 0™G80 ; Queue, long. 0™18G.
Patbie. Un des quatre sujets de cette espèce que renferme notre Musée
pi'ovienl du voyage de Lovaillant à Surinam ; un autre a été envové de
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