1 3 0 2 OPUIDIENS PROTÉROGLYPnES,
post-oculaires sont également au nombre de trois et c'est l'inférieure im
offre les plus grandes dimensions.
Chacune des tempes est couverte de cinq plaques disposées sur de®
rangées verticales et la plus basse, dans chacune de ces rangées,pj,
nètre par son bord inférieur qui est angulaire entre les plaques sus.
labiales. Celles-ci sont, de chaque côté, au nombre de huit, Les troisiéoe,
et sixième, sont les plus grandes.
La quatrième, dont le bord supérieur se place entre les pré-oculaire a
post-oculaire inférieures, touche à l'oeil et complète ainsi le cercle squain,
meux de l'orbite.
Les écailles sont lisses, disposées sur 19 rangées longitudinales au trom
et sur 9à la queue. Gastrosièges: 210-267; urostèges HO-Hb.
COLORATION. En dessus, une teinte olive pâle , ou un vert d'herbefontil
souvent teinté de brun. De très-grands individus ont quelquefois
régions supérieures colorées d'une nuance intermédiaire au brun roii-|
geàtre et au brun jaunâtre. Les régions inférieures sont alors marqu«
vers la tête et vers la queue, de nombreuses taches d'une couleur analogiij
à celle des clous de girofle.
Au reste, ajoute M . Smith, le système de coloration paraît, dumoiisj
chez certains individus, subir avec l'âge des changements semblablesi
ceux qui se remarquent dans les autres espèces du genre Naja.
DIMENSIONS. Le spécimen représenté sur la pl. 70, a depuis lebouUi
du museau jusqu'au cloaque i pieds 8 pouces, (mesure anglaise) et ii
tir de ce point jusqu'à l'extrémité delà queue, I pied/(• pouces 1/2,(Q|
tout : 6 pieds et un demi-pouce.
Cette taille n'est pas la plus grande que cet ophidien puisse atteindriJ
car un exemplaire brun était long de 8 pieds 7 pouces 1/2 , ainsi reparlis;]
Tête et Tronc G pieds 11 pouces ; Queue 1 pied 8 pouces 1 / 2
PATRIE. Ce Serpent se rencontre aux environs du Natal et dans le
situé à l 'Est , vers la Baie Delegoa.
OBSERVATIONS. Il est mieux conformé, di tM. Smith, que la Naja kji
pour grimper sur les arbres et sous différents rapports, elle semble cli
une espèce particulière.
Dans la description que nous venons d'analyser, il n'est rien dit dusvi
tème dentaire. Le nom seul de ce Serpent donne lieu de croire qu'il csl
venimeux et qu'il est doué comme les autres Najas du pouvoir d'élargii
le cou comme eux, car l'auteur n'entre dans aucun détail sur ce sujet.
Nous rappelons ici, pour compléter l'indication des Serpents
l'Afrique du Sud qui portent, dans les auteurs, le nom de JYaja, quf l
Sépédonaélé décrit, comme nous l'avons déjà dit, sous le nom doj
Naja hoemachates par M. Smith.
CONOCERQUES. G, ATR/VCTASPIS,
APPENDICE.
1505
A.vant de terminer l ' h i s t o i r e des Serpents protéroglyphes
le la famille des Conocerques, nous devons signaler un
Ophidien que l e Musée de Paris n e possède pas, mais que nous
;rouvons décrit dans l'ouvrage de M. Smith , sous le nom de
itractaspis Bibronii, et qui est originaire de l'Afrique ausira!
e. Bibron, auquel M. Smith l'a dédié, avait vu ce Serpent à
;e que nous apprend le Zoologiste anglais. Mais notre malleureux
collaborateur frappé au milieu de ses travaux ne
oiis a laissé aucune note à ce sujet.
Nous allon%résuraer la description de M. Smith, mais nous
oulons d'abord faire connaître dans quels termes il -s'est exrimé
en parlant de la dénomination spécifique dont il a fait
sage.
« Ceux qui comme moi, ont bien connu M. Bibron, ne se-
•ont pas surpris, dit-il, que j'aie voulu associer son nom à
l'histoire d'un Serpent nouveau et très-digne d'intérêt, que
; n'ai jamais regardé sans me rappeler le plaisir qu'il éprouala
première fois que je le lui fis voir à Chatam, il y a queliies
années,
» Tous les sincères admirateurs de la science qu'il cultiait
avec tant de succès doivent déplorer sa mort préma-
[turée et si regrettable, aussi ne puis-je pas croire que jamais
iD Erpétologiste laisse échapper l'occasion de rendre hom-
Image à sa mémoire. »
Ce Serpent appartient au groupe des espèces les plus veniimeuses,
car la mâchoire supérieure est armée en avant de
¡grands crochets que ne suit aucune autre dent.
La structure de ces crochets n'est pas indiquée, de sorte
qu'on reste dans l'incertitude sur la question de savoir si leur
base est perforée ou si, au contraire, leur face convexe et antérieure
est simplement creusée d'un sillon.
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